Prometheus (Ridley Scott, 2012)

« Dans l’espace, personne ne vous entendra vous plaindre. »

Franchement, elle est pas digne d'une série B à 3 cents, cette affiche ??!

J’avais déjà prévu mon jeu de mots d’accroche avant de voir le film, me basant sur la forme des réactions que j’avais lues ou entendues, dont il ressortait que le film était soit un pur chef d’œuvre, soit une daube totale… et l’affreuse affiche du film me laissait supposer que mon avis serait de la seconde catégorie (vous savez comme je suis sensible à la qualité des affiches, même si je sais bien que ça n’a en réalité rien à voir avec le film lui-même). Je n’avais d’ailleurs au départ aucune intention de voir Prometheus, dont les promesses de régénération du mythe Alien, portées par un réalisateur qui n’a plus produit un seul bon film depuis 30 ans, me paraissaient davantage relever de l’appel du tiroir-caisse que de celui du génie créatif. M’enfin, ça s’est organisé un peu à l’improviste ce samedi soir, et malgré l’improvisation, on est parvenus à avoir des places et de bons sièges pour voir le film : je l’ai pris comme un signe et une fois assis, j’étais ouvert d’esprit et espérais que Prometheus serait à la hauteur de ses ambitions et me ferait au moins passer un bon moment.

Un topo rapide pour ceux qui n’auraient eu aucun contact avec la civilisation occidentale ces dernières semaines et qui auraient donc échappé au buzz généré par l’approche de la sortie du film (dont deux teasers vidéo conçus spécialement pour cette promo, avec des scènes qui ne sont pas reprises dans le film, la première présentant l’ambition technologique de la Weyland Corporation (la compagnie qui finance les expéditions des vaisseaux dans tous les Alien), et l’autre l’androïde David qui accompagnera l’expédition du Prometheus) : Prometheus est une préquelle d’Alien, le 8e passager, et se déroule donc avant le premier film de la quadrilogie. Réalisé par le réalisateur du film original, Ridley Scott lui-même, il ambitionne de révéler des clés de l’univers d’Alien en revenant sur des événements qui ont précédé ce que nous croyions être la première rencontre de l’humanité avec ces monstres extra-terrestres ; à peu près tous ceux qui ont aimé le ou les films précédents avaient donc assez logiquement envie de retrouver l’ambiance de leur film fétiche, et de savoir ce qu’allait dévoiler Prometheus, espérant qu’en retournant dans l’univers de son premier chef-d’œuvre, Scott retrouverait sa « patte » pour produire une nouvelle merveille.

Les effets spéciaux sont rarement pris en défaut

D’un certain côté, le parti est réussi : visuellement et en terme d’ambiance, il faudrait être de mauvaise foi pour trouver que Prometheus n’est pas un succès. Les images sont vraiment belles, le design (des équipements, tenues, vaisseaux, des environnements, des monstres,…) reprend tout à fait l’esprit de ce qu’on trouvait jusque là dans la franchise, et l’atmosphère angoissante générée par ces images sombres et léchées comme par la bande sonore reste absolument dans la lignée des précédents films.

Par contre, niveau histoire, c’est la débandade. La construction du film, pour commencer, est navrante de banalité, suivant platement le schéma archi-classique de l’expédition qui arrive, fait une découverte, avant qu’un incident se produise, qui dégénère, et que l’expédition se fasse progressivement décimer jusqu’à ce qu’il ne reste que le personnage principal en vie, qui parvient néanmoins à s’enfuir… C’est peut-être un hommage ou un clin d’œil au premier film, mais c’est juste le procédé standard de centaines de films d’horreur parus depuis le premier Alien donc niveau créativité et originalité, c’est déplorable.

Pire, le scénario accumule les invraisemblances au point qu’on peut se demander si les scénaristes (c’est Damon Lindelof de Lost aux commandes… malgré l’affection que j’ai pour le bonhomme, une partie du problème vient peut-être quand même de là) ont pris le temps de relire leur trame avant de lancer la production. Je passe en mode « caché » pour que seuls ceux qui ont vu le film lisent ce qui suit, qui liste toutes les questions auxquelles j’aimerais bien qu’on me donne une explication plausible (sans le moindre espoir qu’elle vienne un jour). Show ▼

Aaaah ! Trop d'invraisemblances ! Mon cerveau fond !!!

Pour ceux qui n’ont pas cliqué sur « Show » pour afficher le spoil, pour vous faire une idée, la taille de mon article double quand on fait apparaître la liste des incohérences…  Malgré le manque de surprise et malgré ces défauts, le film réussit néanmoins à impressionner sur quelques scènes efficaces (on se souviendra forcément de l’auto-opération de l’héroïne dans son caisson, notamment). Prometheus aborde aussi quelques questions intéressantes, comme la relation entre pères et enfants, et au-delà entre créateurs et créatures ; il y a également une tentative de discours sur la foi VS la science (vous noterez que Shaw se fait confisquer sa croix à un moment, mais qu’elle finit par la réclamer), mais les arguments pro-foi sont imparables : « C’est ce que j’ai choisi de croire », visiblement écrit pour devenir une phrase-gimmick… d’une façon générale, ces thèmes ne sont de toutes façons qu’à peine ébauchés dans le film et ce seront plutôt les spectateurs bienveillants qui iront comme souvent imaginer tout un monde d’idées à partir d’éléments du film beaucoup moins profonds (souvenez-vous de Matrix !).

Et au final, à la grande question, simple mais décisive : « est-ce que je recommanderai d’aller voir ce film ? », la réponse elle aussi est claire : c’est non. Même les fans d’Alien, s’ils seront contents de retrouver l’ambiance des précédents films, ne pourront qu’être déçus que Prometheus ne soit pas à la hauteur.

PS. Si vous avez des réponses aux questions que j’ai posées en mode caché, je suis preneur. Ayant du coup pas mal réfléchi au reste des trucs qui *pourraient* paraître invraisemblables (au départ, ma liste était partie pour être bien plus longue, mais j’ai retiré tout ce qui pouvait être éventuellement justifié par des réponses un peu sorties du chapeau par rapport à ce qui est véritablement dans le film, mais néanmoins crédibles), si vous avez des questions, vous pouvez aussi les poster en commentaires (numérotez-les pour que ça reste clair s’il vous plaît !), et je tenterai d’y répondre (et si je n’y arrive pas, je les ajouterai à la liste des questions sans réponses ;) ). Et pour ceux qui ont vu le film, l’Odieux Connard a lui aussi publié un article sur Prometheus, (beaucoup plus long à lire que le mien mais aussi beaucoup plus marrant de par sa mise en scène imagée des invraisemblances du film) dont je recommande la lecture même si comme d’habitude le fait de tirer au lance-flammes sur le film lui fait exagérer sur certains points qui peuvent, en y réfléchissant et en étant de bonne foi (ce qu’il ne prétend pas être), être raisonnablement expliqués.

15 réflexions sur “ Prometheus (Ridley Scott, 2012) ”

  1. Gattaca
    Gattaca sur

    Nous on l’a vu aussi et on au contraire on le recommanderait ! C’est vraiment du grand spectacle, un bon film de ciné bien divertissant ! Bien sûr, il y a quelques incohérences ou du moins quelques détails du scénarios qui nous ont parus un peu cavaliers, mais globalement, rien d’aberrant qui ne nous ai empêché de suivre le déroulement du film, encore une fois, magnifique dans son esthétique et sa réalisation ! Par contre, je ne me rappelle plus trop du 1er Alien, mais au final je n’ai pas eu trop l’impression que l’histoire nous révélait comment la sale bébête se retrouvait sur le vaisseau spatial ?! Préquel de loin quoi..

  2. Akodostef sur

    Attention, Prometheus n’est que le premier épisode d’une nouvelle trilogie ; il n’est donc pas surprenant que le film n’explique pas ce qui précède directement le premier Alien. Je ne suis d’ailleurs pas sûr que c’est ce qu’ils ont l’intention de faire, je crois que le concept est plutôt de raconter comment la race des Aliens est apparue, et comment elle est entrée en contact avec les humains.
    Si j’ai bien compris, la scène de post-générique conclut le cycle un poil complexe et hasardeux par lequel « naît » le premier xénomorphe (la forme humanoïde de l’alien)… que j’imagine être une Reine, parce que sinon, bon courage pour produire des flopées de xénomorphes dans les mêmes conditions ! ^_^
    Show ▼

  3. Ayastan sur

    Je remercie infiniment l’auteur de ce post de m’avoir invité (la prochaine fois je prendrai ma carte illimitée) parce que payer 13 euros : 2 pour la 3D qui ne sert à rien, 1 pour les lunettes et 10 pour la place donc m’aurait fait mal au fondement. Je vais commencer par le point positif souligné dans ce post, l’ambiance. A part çà rien…

    Développons un brin : déjà l’histoire est d’une affligeante indigence, il n’y a rien mais vraiment rien, le scénario tient sur un ticket de métro et quelle ne fut pas ma déception d’apprendre que Damen Lindelof était aux commandes. Les incohérences foisonnent et certaines réponses resteront de toute façon en suspens Made in Lost …). On a le droit aux clichés habituels, on sait d’avance qui va crever et qui va survivre et les scènes d’action , ben y en a pas vraiment. Je ne parelrai pas du rythme, il n’y en as pas.

    Enfin, avec le recul nécessaire j’ai compris ce qui m’a en plus vraiment déçu dans ce film c’est l’introduction qui dure quoi …2 minutes avant le premier plan du vaisseau qui s’approche de la planète en question. Je vous rappelle donc que les gars partent à la découverte supposée des origines de l’homme.
    Donc comparons ce qui est comparable avec un film assez ancien : Stargate de Roland Emmerich sorti en 1994 qui s’intéresse aux origines de la civilisation égyptienne.
    – L’introduction avec la découverte de la porte, le background du professeur Jackson, le déchiffrage du cartouche, le background du colonnelt O’Neil.
    – La découverte de la planète (dans Prometheus ben la planète on en voit… rien à part la première structure sur laquelle il tombe), de ses habitants.
    – La profondeurs des personnages, oui oui, il y a de la profondeur dans les personnages de Stargate quand on la compare à la vacuité des personnages de prometheus.
    – Les scènes d’action pêchues.
    – Le rythme.
    – Quelques brins d’humour
    – et enfin les réponses aux questions que le héros se pose au début du film. Alors certes Prometheus et le premier film d’une trilogie mais imaginez vous bien que les réponses que vous attendez, vous ne les aurez qu’à la fin du dernier film de la trilogie, c’est Lindelof aux commandes je vous le rappelle…

    Bref, mon conseil également, ne pas dépenser 13€ (c’est quand même une somme) et 2 heures de votre vie pour ce film. Si vous avez la chance d’avoir une carte illimitée, ne gâchez pas non plus 2 heures de votre vie que vous pourrez davantage mettre à profit quoique vous fassiez …ou presque.

    Pour donner un peu plus de relief à ce conseil, je rappelle que je suis plutôt bon public.

  4. Neit sur

    J’ai une réponse pour le 12/ (seulement) :

    La machine médicale est destinée… au père !

  5. PIERRE CHËNE S-F sur

    Des Réponses ? Ou d’autres questions ?

    1) Je rajouterais, pourquoi cette planète aurait-elle été indiquée par les extra-terrestres des milliers d’années auparavant puisqu’elle semble être une simple base militaire invivable, destinée à arroser la terre pour détruire l’humanité. Les extra –terrestres vivent ailleurs, puisque Shaw s’en va à la fin vers leur planète (Avec quel espoir d’y survivre ?). Désolé, ça fait deux questions de plus !
    2) Ah,oui même interrogation.
    3) Et pourquoi avoir zappé l’excellente scène de sa promotion de « changeur du monde » ?
    4) Et comment comprendre que des scientifiques arrivent sur une planète inconnue à 16 heures pour y débarquer à 17 heures sur un site inconnu ? Débiles ou suicidaires ?
    5) Rien à ajouter !
    6) Là, c’est LA boulette du film, qui nous repasse tout à coup en Abott et Costello, copies de Laurel et Hardy en moins bien.
    7) Et comment le Pilote peut-il ne s’en soucier qu’au dernier moment, alors qu’il savait qu’ils rentraient ? Ah décidément, que des questions !
    8) Je zappe, pas assez compétent !
    9) L’alcool, toujours indispensable. Il faudra penser à l’interdire sur les vaisseaux.
    10) Et avec plusieurs milliers d’années d’évolution, voire plus !
    11) Alors ça, je prends. Je pense qu’il se réfère sans chercher plus loin, à la taille du « fœtus », son volume.( chouette, enfin une réponse, mais d’un niveau…)
    12) Comme le reste du scénario, on marche sur la tête.
    13) La blague, c’est le film en entier.
    14) Là, je propose deux réponses : Soit ils se sont mis en hyper sommeil pour se protéger de l’attaque des Aliens, soit ils étaient tous en hyper sommeil sauf un, prêts pour le départ lorsque les choses se sont gâtées. Au réveil, l’extra-pilote se croit envahi et passe « à l’attaque » , comme prévu contre les humains.
    15) Là aussi, je prends. L’opération qui a cisaillé paroi abdominale et utérus aurait déjà du être recousue en deux temps, l’utérus, puis la paroi. Mais courir après, impossible pendant dix jours !
    16) Et où ils seraient plus utiles, pour partir avec Shaw chez les Blaireaux !
    17) Encore un grand mystère de l’Univers. Peut-être que l’on croit courir en ligne droite sur cette planète, mais qu’en fait non. Il faudrait demander une explication à Gotlib.
    18) L’esprit de solidarité. (LOL)
    19) Cela ressemble plutôt à une sorte de jardinage, genre Roundup.

    Plaisanterie mise à part, le film est un navet, superbement filmé et avec des effets spéciaux gigantesques, mais la grande absente est l’histoire.
    Pour vous remettre de ça, je vous offre en cadeau ma propre préquelle au premier Alien lisible GRATUITEMENT et intégralement sur édition 999 (Alien Pachy Predator par Pierre CHÊNE S-F).
    Je la recommande à tous les fans de la série Alien et Prédator. C’est mon cadeau.
    Commentaire de « édition 999 » :
    L’histoire se présente comme précédant l’arrivée de ce vaisseau connu de tous les fans d’ALIEN, le huitième passager, échoué sur LV 426. Le roman relate la rencontre entre ces êtres et les Prédators, qui arrivent avec dans leurs bagages, les …Aliens, comme arme de nettoyage. Pas un seul humain dans ce roman, mais des personnages très attachants…
    PIERRE CHÊNE S-F

  6. Akodostef sur

    @Ayastan : J »aurais préféré que l’invitation vaille le coût, mais bon, tant pis !
    @Neit : j’avais bien pensé à cette réponse, mais franchement : si vraiment la technologie de la machine ne permet pas d’envisager d’opérer aussi bien les hommes que les femmes (et apparemment elle en EST capable, elle a juste été programmée comme ça pour l’instant), considérant que le pognon ne manque pas aux Weyland, et que deux des personnalités les plus importantes de l’expédition sont de sexe féminin, ils auraient pu se permettre d’installer deux machines.
    Vu que par ailleurs ils ont prévu un quartier spécial pour le vieux, avec une équipe médicale dédiée et tout, si c’était une machine pour lui, ils l’auraient simplement mis dans ses quartiers.
    Pour moi, cette anecdote stupide a juste été introduite pour rendre la situation artificiellement plus catastrophique pour Shaw.
    @Pierre Chêne : je suis passé voir ta nouvelle, j’ai peu de temps en ce moment mais j’essaierai d’y jeter un oeil plus attentif un de ces jours !

  7. akodostef sur

    Taupo (Aka Pierre Kerner) me signale deux liens intéressants (en anglais):
    – cette page d’interview et de compil d’interviews d’autres sites : http://io9.com/5917448/all-of-your-lingering-prometheus-questions-answered. Supposée répondre à toutes les questions qu’on peut se poser après avoir vu le film, elle se contente surtout des questions « gentilles » qu’on peut se poser sur le fond de l’histoire plutôt que celle du genre que se posent les spectateurs critiques sur la vraisemblance. J’en retiens cette phrase de Lindelof, quand même : « nothing is an accident in Prometheus. Every single decision that is made by Ridley Scott is made for a very specific reason and purpose. » [« Rien n’est un accident dans Prometheus. La moindre décision prise par Ridley Scott, est prise pour une raison et dans un objectif bien précis.] Oui oui oui, toutafé…
    – deuxième lien, plus directement rigolo, http://digitaldigging.net/prometheus-an-archaeological-perspective/ avec une réécriture sarcastique du déroulement du film un peu dans l’esprit de celle d’Odieux Connard.

  8. LOLO83 sur

    OLA

    Une proposition du plan (initiale) des ingénieurs :
    Phase 1 : On (les ingénieurs) disperse de l’ADN pour créer la vie sur une multitude de planètes (dont la terre) et je laisse un moyen de me retrouver
    Phase 2 : On rentre et on attend (long dodo)
    Phase 3 : Sur une des planètes (la terre … ou une autre avant / après … ), la vie se crée et par curiosité on cherche à comprendre d’ou vient la vie, qui est le créateur (Moi l’ingénieur …Moi DIEU MOI … moi … moi …) …
    Phase 4 : On vient sur mon vaisseau dans lequel j’attends tranquillement que l’on me réveille (toujours la curiosité…)
    Phase 5 : L’ingénieur est content : une fois réveiller, il part sur la planète de ces curieux ou il va pouvoir admirer sa création ultime « ALIEN » qui va vivre heureuse en disposant de milliard de petits humains pour se multiplier …

    Juste un délire d’ingénieur …

    Luurent

  9. Stoeffler sur

    Ben honnêtement, j’ai pas trouvé ça si nul.
    Je pense que le problème du film est d’être victime de sa promo et de la célébrité de son réalisateur. Trop de gens en attendait trop et forcement ils ont été déçus. Alors oui, y’a des écueils et des clichés (comme je suis sûr dans bcp d’autres films), mais il reste que les effets spéciaux et l’ambiance sont top.

    8) Tu as raison, la datation au carbone 14 a pour référence une aire glacière terrestre, donc aucun rapport ici… à moins qu’il s’agisse d’un autre point de référence (ie le Big Bang)
    10) Suis pas biologiste mais je peux ébaucher une réponse. Nous avons 99% de notre ADN en commun avec les singes et pourtant on est pas identiques à 99%. L’expression de l’ADN, c’est-à-dire la production de protéines issues du code génétique, est différente selon les espèces et même entre différents êtres humains (chaque personne est unique), ce qui peut expliquer pourquoi l’ADN peut être identique entre Ingénieurs et humains.
    11) Surtout pourquoi il ne lui dit rien à ce moment précis ?
    15) Mais aussi elle s’est faite griller par le cyborg qu’elle était enceinte, il n’y a pas à un seul moment qqun qui l’empêche de le retirer de son corps et par la même occasion elle laisse la bébête dans le caisson sans l’exterminer. Un peu fort de café !
    17) +1 j’ai hurle tellement c’est gros comme truc ca !
    19) Mmmm, est-ce que c’est vraiment sur que c’est une arme contre les humains ? Au début du film, l’Ingénieur se suicide en avalant la matière noire afin de créer la vie sur Terre. Il y a clairement plusieurs fonctions.

  10. @Stoeffler: ouh là comme tu y vas pour ta réponse sur le 10) . Si la scène représente 2 scientifiques se regardant droit dans les yeux et l’un s’exclamant: « eh popol, l’adn que j’ai prélevé d’une tête fossilisée depuis 2000 ans, devine quoi, c’est le même que le notre. » l’autre se doit de pouffer. ADN identique, ça veut dire 100% d’identité sur les régions codantes de l’ADN. Cela signifie donc que si tu réalises des tests à l’aveugle, tomber sur un échantillon d’ADN d’ingénieur ne peut être distinguable d’un échantillon d’un humain. Tu as raison de dire qu’on possède environ 99% d’identité avec les chimpanzés, on possède d’ailleurs 99.5% d’identité avec l’homme de Neandertal… J’ai comme l’impression qu’en terme de différences morphologique entre un humain et un ingénieur, on dépasse largement la variation envisageable pour 100% d’identité.
    Mais bon, en tirant bien les cheveux, on pourrait potentiellement admettre à un cas de figure très spécial. Maintenant c’est juste que si c’est explicable en tirant bien bien sur la ficelle, on sait tous les deux que les scénaristes, eux, s’en foutent en fait royal. Ils se disent ‘vas-y je vais mettre une petite phrase choc là, ça va le faire’. Pour un film qui se veut philosophico-scientifique, c’est un gage de total foutage de gueule.
    Allez, je rajoute une question à la liste: si les ingénieurs sont venus pour créer la vie sur terre en avalant de la vilaine gelée noire puis se saupoudrer comme des lépreux dans nos belles cascades… Pourquoi y’a déjà des mousses dans l’arrière plan?

  11. Akodostef sur

    Allez, j’intègre ta question à ma liste (en point 0, puisque c’est le tout début du film et que ça m’évite de flinguer la numérotation pour qu’on continue à s’y retrouver dans les commentaires), et je rajoute la mienne (en point 20, tant pis pour la chrono) : Show ▼

  12. laurent sur

    bonjour à tous, je ne suis pas allé voir le film au ciné (pas eu le temps) mais viens de le voir en blu-ray. C’est vrai que l’image et l’ambiance sont impeccable. Par contre, comme vous, je reste dubitatif sur certains passages.
    0) qui nous dit qu’ils sont sur terre ? et il peut y avoir de la végétations mais pas de vie humaines (le temps des dinosaures et leurs dispations…).
    1) ils l’expliquent rapidement au début du film grâce au typo existante de l’univers.
    2) était-ce vraiment une invitation (shaw le croit mais est-ce une certitude) ? les ingénieurs montraient justes d’où ils venaient (sur 5 planètes, une d’elle doit être la leur). Vous mettez souvent des bases militaires en défense de votre territoires (comme des îles à côté de votre pays).
    3) et pourquoi pas, souvenez-vous du film dracula de coppola.
    4) bon, là je suis assez d’accord mais il me semble que dans alien c’était un peu la même chose.
    5)là aussi tout à fait d’accord. Le pire est lorsque Charlize theron vient à l’entrée de la soute sans combinaison et surtout utilise un lance-flamme alors qu’il faut quand même de l’oxygène pour cela.
    6) faute à pas de chance. Cela arrive à tout le monde. Ne vous êtes-vous jamais perdu en ville pensant prendre un raccourci ? Et même un geologue, surtout lui qui utilise des machines volantes scanners (faut pas être super fort pour cela).
    7) ils ne recoivent pas toutes les images. Ce qui me gêne plus c’est que personne n’en parle, moi je vois ces images, je préviens tout l’équipage surtout les 2 scientifiques.
    8) d’accord avec vous, impossible.Même si la théorie de steffler (big bang) soit plausible.
    9) j’avais pas trop fait attention qu’il se noyait dans l’alcool. Il boit quelques verres mais de là à être blindé….
    10) notre adn est proche du singe et du neandertal alors que notre structures osseuses en est très loin (crane…).
    11) taille foetus
    12) cette machine coûte très cher et il y en a très peu sur terre (dixit shaw) et elle est destinée à weyland.
    13) et pourquoi pas ? disfonctionnement.
    14) là d’accord avec la proposition de PIERRE CHËNE S-F .
    15) nous sommes dans le futur et comme la machine lui passe le laser pour suturer le tout puis aggraffe, je pense que la douleur est moindre à rapport à nos jours. Ma femme a eu des césarienne et elle a pu se lever et marcher dès le lendemain.
    16) pour avoir une fin comme dans alien avec l’héroîne et le cyborg.
    17) complètement débile ce passage. Shaw pense à rouler légèrement sur le côté mais pas la méchante mérédith. Et surtout, le vaisseau ne se casse pas, non, non il roule. Pourquoi les tours du world trade center n’ont pas fait de même : se coucher tranquillement sur le côté sans s’abimer.
    18) sont-ils habités au-moins ? on en sait rien. Bon dans le genre trop fort, ils sont tombés sur le seul habité mais pourquoi pas? les explorateurs de pyramides ont bien trouvé toutenkamon sans en explorer des milliers, ils sont tombés dessus par hasard.
    19) en utilisant des capsules comme des obus, c’est plus rapide que d’envoyer des vaisseaux avec des équipages. Mais est-ce vraiment pour éradiquer les humains et autres formes de vies dans l’univers ?
    20) ce qui l’intéresse n’est pas l’origine du monde mais l’immortalité. Si cela s’était su dès le départ, les deux scientifiques n’auraient surement pas voulu faire cette expédition.
    Pour moi, ce qui me gêne le plus dans ce film est le comportement de david qui est plus que fourbe, le chacun pour soit. Et surtout, ça vous choque pas que shaw parte dans un vaisseau fait pour des géants. Pas très pratique pour la créonisation car son voyage risuqe de durée plus de 10 jours.
    Enfin, et j’en ai fini, comme nous le propose Akodostef, nous assistons à la naissance d’un xénomorphe. Mais ce ne peut être le premier vu qu’il y a une sculpture en représentant un dans le vaisseau-caverne.
    J’espère franchement que si c’est prévu en trois films, la suite sera mieux gérer, Lindelof commence à perdre de sa superbe né de lost.

    18)

  13. akodostef sur

    Je profite de la remise en ligne du site pour signaler ce lien assez rigolo que m’a fait suivre Taupo / Pierre Kerner, vers un « Honest trailer » (bande-annonce honnête) de Prometheus. Bon, c’est en anglais mais ça reprend pas mal des remarques que j’avais moi-même listées (mises en images) donc si vous avez lu l’article, vous devriez globalement pouvoir suivre même avec un anglais moyen.

    http://www.blameitonthevoices.com/2012/10/honest-trailers-prometheus.html

  14. flo sur

    Bonjour, j’ai vu le film et je l’ai trouvé excellent. Pour ce qui est des 20 questions posées au début sur la cohérence du film, certe il serait nécessaire d’y trouver des réponses valables. Mais si toutes les productions cinématographiques, et surtout celles de science fiction nécessitaient à chaque fois une explication rationelle sur leur contenu, je pense que ce serait compliqué à mettre en oeuvre. En effet, prenons l’exemple de Star Wars : dans l’Espace, le son ne se propage pas. Donc, il est impossible d’entendre le bruit d’un vaisseau ou d’une explosion. Il y a donc une incohérence au niveau physique/scientifique entre l’oeuvre et la réalité. Et ceci n’est qu’un exemple parmis plein d’autres. Pour ce qui est des invraisemblances au niveau du scénario, je pense qu’elles sont connues des scénaristes, mais ce qui compte dans un film c’est l’oeuvre dans son ensemble, pas le détail du genre « Comment David parvient-il à dire depuis combien de mois Shaw est enceinte, alors qu’elle n’attend pas un bébé humain ? »
    Le cinéma n’est pas parfait et ne le sera jamais, néanmoins il reste un excellent divertissement.

  15. Jib

    Bon je viens enfin de le voir il y a de ça 5 minutes donc c’est encore excessivement frais en tête.
    Je m’attendais à une bouse immonde au vu de la longueur de la liste des « soit-disantes » incohérences monstrueuses répertoriées mais je ne les avais pas lues pour éviter le spoil. Il n’en est rien c’est un très bon film.

    Je viens donc de prendre le temps de lire chaque question et très sincèrement, je réponds à toutes les questions en étant de bonne foi hormis le géologue qui se perd mais ça c’est pour justifier la dose de quota de gore du film.

    Pour le carbone 14, lorsque je lis sa définition ça donne : « Sur Terre, il est formé lors de l’absorption de neutrons par les atomes d’azote de la stratosphère et des couches hautes de la troposphère. »

    Premiers mots : « sur Terre ». Et comme Stoeffler le dit, la référence c’est l’ère glacière, l’ingénieur a 2000 ans. Je vois pas le souci.
    De plus l’étude au C14 se fait dans le vaisseau dans des conditions atmosphériques identiques à la Terre puisque ils ont tous enlevé leur casque.
    Après je ne suis ni physicien ni chimiste mais je m’intéresse un peu à l’astrophysique grâce à sa vulgarisation grâce des gens comme Hubert Reeves et dans l’univers on parle des 4 interactions élémentaires : interaction nucléaire forte et faible, électromagnétisme et gravitation.
    Si je me reporte à la définition donnée un peu plus haut, les neutrons c’est une particule de l’atome donc par extension c’est en lien avec le nucléaire.
    Donc pourquoi le C14 ne fonctionnerait pas ailleurs que sur Terre ?

    Et pour le but des ingénieurs, soit j’ai très mal entendu ou alors passé à côté mais ils n’ont pas créé la vie mais l’Homme. C’est ce que Shaw dit lors du briefing au géologue rebelle à la crête rouquine et l’autre lui répond que cette théorie anéantissait le darwinisme.

    Stef faut qu’on parle ^^

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