The Place Beyond The Pines (Derek Cianfrance, 2012)

Royalement loupé lors de sa sortie au cinéma, The Place Beyond The Pines est notre avant-dernière location de DVD. On a décidé de passer à un système basé sur le stream, Netflix, parce qu’il faut bien le dire, on a moins le temps de regarder des films et garder le disque 3 mois sans le regarder, c’est pas glop… bref.

Je pensais initialement que The Place Beyond The Pines était simplement le film Drive, mais avec une moto au lieu d’une voiture. C’est con, mais je finis par cataloguer Ryan Gosling en tant que héros ténébreux et peu loquace et qui prononce trois répliques pendant le film. Et même si cette analyse est appropriée pour TPBTP, l’histoire quant à elle est totalement différente, heureusement.

Juré, je croyais que c’était Drive sur une mobylette…

Luke Glanton (Gosling) est un cascadeur qui vit des cabrioles qu’il effectue avec sa moto dans un cirque. Sans repère fixe, la troupe bouge de ville en ville au cours de l’année. Alors qu’il rencontre un de ses précèdent flirt, Romina (Eva Mendes), après l’un de ses shows, Luke apprend qu’elle lui a caché la naissance de son fils Jason et qu’elle vit à présent avec son nouveau copain. Luke est d’abord sous le choc, puis décide après mure réflexion de quitter son boulot pour tenter d’élever son fils. Mais voilà, Romina ne l’entend pas de cette oreille prétextant que Luke, qui a surement de bonnes intentions, ne sera pas capable de subvenir à leurs besoins. Notre héros choisit finalement d’utiliser son talent de motard pour voler des banques et prouver qu’il peut être un père capable de prendre soin de son enfant (la logique à toute épreuve Oo). C’est lors de l’un de ses braquages qu’il croisera la route d’Avery Cross (Bradley Cooper, a.k.a le suceur d’Häagen Dazs), un flic moyen, lui aussi père d’un garçon d’un an. Leur rencontre résonnera à jamais dans leurs vies ainsi que celle de leurs fils respectifs, au cours des 15 années que couvrira le film.

Difficile de décrire le film sans en raconter quelques moments clés qui pourraient gâcher la curiosité nos lecteurs. Je vais donc essayer de faire court.

Il suce des pots, le George Clooney de la crème glacée!

J’ai trouvé que le film était captivant et prenait le temps de se concentrer sur les personnages, faisant la part belle aux comédiens. Ils ont eu je pense carte blanche pour transmettre le plus d’émotions possible au spectateur et il est vrai que le casting est remarquable avec nos deux héros parfaitement interprétés par Gosling et Cooper. Le premier taciturne, quelque peu rebelle mais voulant changer son train de vie pour élever son fils et l’autre jeune premier de la police ambitieux, sous le joug du succès de son père. Les personnages ont clairement été travaillés et on prend plaisir à regarder cette épopée traverser les âges.

Même si quelques moments sont prévisibles et que le fil m dure plus de deux heures et demies, The Place Beyond The Pines vaut clairement qu’on lui consacre ce temps ne serait-ce que pour la force de son histoire et les personnages magistralement interprétés.

Pas pour tous les publics, mais que je recommande tout de même.

Une réflexion sur “ The Place Beyond The Pines (Derek Cianfrance, 2012) ”

  1. Akodostef sur

    Vorti et moi l’avions vu au cinéma, attirés par l’aura du film à sa sortie (beau casting, estampille « film de qualité »), excellente réputation auprès des critiques,…), et franchement, on n’a pas compris : l’histoire n’est pas très intéressante et est ééééééétirééééée jusqu’à donner un film lent et trop long, l’atmosphère est neurasthénique et l’esthétique finalement pas si réussie… Bref, on n’a pas été séduits, et on s’est essentiellement barbés. :/

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