Cote Ouest des Etats-Unis (Eté 2011 – 1ère partie)
Ben oui, je sais bien : voilà encore un article qui n’intéressera que ma mère et moi, mais je rappelle que j’écris mes articles avant tout pour me souvenir de ce que j’ai vu et fait, étant donné que j’ai une mémoire de poisson rouge. Ce qui suit est donc le récit de notre road trip de cet été 2011 sur la côte ouest des États-Unis. Histoire que l’article puisse intéresser un peu plus de monde, et comme je suis sympa, j’ai attribué des notes synthétiques (les marques de mon appréciation vont de * = tout pourri, à ***** = esssstraordinaire !) pour donner à ceux qui prévoient un voyage similaire quelques pistes et bons plans d’endroits à voir, d’endroits où dormir, et d’endroits où manger (ceux-là sont rassemblés en fin d’article, pour rendre le reste plus lisible).
Jour 1 : Vendredi 17 juin
Alors, c’est pas souvent, mais pour une fois, le voyage s’est passé strictement sans le moindre pépin. Pas de stress au moment du départ, pas besoin de courir pour rattraper un retard, le vol était à l’heure et je n’ai pas eu de malaise en atterrissant. Épatant. A bord de notre vol Air France, j’ai eu le temps entre deux roupillons et deux repas, de voir Rango de Gore Verbinski, sympa, et Inside Job, documentaire édifiant sur les causes de la crise économique de 2008 auquel je consacrerai prochainement un article détaillé parce que je pense que se remémorer deux-trois trucs importants avant une échéance importante (lire : les présidentielles de 2012) peut faire une vraie différence au niveau des décisions prises dans l’isoloir (d’une façon générale, je vais tenter de faire une série d’articles sur les candidats de la gauche d’ici la primaire Socialiste d’une part, puis d’ici le premier tour des Présidentielles ensuite).
Mais je digresse, et je m’éloigne de notre point d’arrivée : San Francisco, Côte Ouest des États-Unis. C’est à l’aéroport que nous retrouvons nos amis Pierre et Élise, avec qui nous avons planifié ce voyage et qui nous accueillent d’emblée avec le sourire et avec un sens de l’organisation admirable qui nous permet de gagner le BART (le RER de là-bas) puis notre hôtel sans davantage d’anicroches. Une fois dans les rues de San Francisco, quand même, la misère saute un peu aux yeux, on ne croise que des pauvres sur le chemin de notre hôtel, qui vendant des vêtements étalés à même le trottoir, qui végétant simplement affalé par terre… Pas gai (gai / San Francisco… ha ha. Je ne vous expliquerai pas mes blagues à chaque fois, attention).
Bref, le quartier Tenderloin n’est pas le plus folichon de SF, mais nous partons rapidement en direction de la Marina, via la « Cable car (***) », tramway à un seul wagon en bois à l’ancienne, piloté par un type qui prend la moitié de la cabine pour manipuler un manche d’un mètre cinquante et qui lui sert à freiner ou accélérer la vitesse du wagon. Prendre le Cable car étant pour la moitié de ceux qui sont à bord une attraction en soi, les places assises sont rares, et nous sommes donc, nous, agrippés aux poteaux de bois, en équilibre sur le marchepied, à moitié au-dessus de la route avec le trafic en sens inverse qui nous frôle (et qui nous percute même : un type un peu trop pressé a envoyé un bon coup dans mon sac à dos en voulant à tout prix passer alors que l’espace que lui laissait un véhicule garé sur le côté était franchement limite). La balade est très sympa, typique, avec ses grosses montées et descentes le long des pentes ardues de la ville. Nous descendons ensuite la Lombard Street (**), très touristique et très fleurie, qui serpente en virages serrés le long de l’une des collines les plus hautes de la ville, pour rejoindre la baie, le long de laquelle nous nous promenons un petit moment, mais sans grand plaisir parce qu’il fait très froid et que le temps est venteux et tout gris. Nous repasserons au même endroit quelques jours plus tard, et au soleil l’endroit n’a rien à voir ; mais là pour une destination de premier jour, même si de la baie on voit la mythique prison d’Alcatraz, cette première balade ne m’a pas enthousiasmé.
Jour 2 : Samedi 18 juin
Nous commençons la journée par une visite au SFMoMA, le musée d’art moderne de San Francisco (***). On ne savait pas en arrivant ce qu’on pourrait trouver dans le musée, et on décide donc sur place de notre programme… contrarié puisque la section Photos, sur laquelle notre choix s’était porté, est fermée. Il y a heureusement suffisamment de choses à voir par ailleurs pour que cette déception ne gâche pas tout ; j’en retiens une salle consacrée à Paul Klee et qui m’a permis de découvrir la grande variété de l’œuvre de cet artiste que je connais mal et qui m’a donné envie d’en voir plus, et une sculpture marrante de Brancusi -la Négresse Blonde, qui fait forcément penser à un gros poisson doré.
Nous nous baladons ensuite dans le quartier de Mission, où nous marquons une courte pause dans le Dolores Park (**) où des groupes de gens ont ramené de la grosse sono pour danser sur de l’électro au soleil tandis que d’autres, au look revival 70’s font de l’équilibrisme sur une corde tendue entre deux arbres ou au sol. C’est assez amusant –et pour le coup, dépaysant- de voir un parc aussi animé quand on est habitué aux calmes parcs français.
La poursuite de la visite du quartier nous conduit dans un magasin pirate (***) où on trouve plein de trucs de pirates (du produit pour nettoyer son œil de verre, un flacon de poudre pour sa dernière balle, de l’anti-sirènes, une solution buvable contre le scorbut,…) puis chez Paxton Gate (****) un taxidermiste/ fleuriste (si si) qui vend notamment des souris empaillées costumées, excellentes (je recommande le couple de souris habillées en mariées, à placer sur le sommet de la pièce montée).
Nous déjeunons comme des clodos de burgers sur le pouce dans Clarion Alley (***), une allée entièrement recouverte de graffitis de qualité variable, avant de nous rendre dans un magasin Levi’s pour les filles (qui n’en ramèneront rien, finalement). Fatigués par notre longue journée, nous nous accordons une sieste à l’hôtel avant d’aller diner dans un resto de haut standing, Boulevard (****), où Pierre et Élise nous invitent pour nous remercier par avance des longues heures de route pendant lesquelles nous avons accepté de leur servir de chauffeurs de luxe.
Jour 3 : dimanche 19 juin
Après un très bon petit déjeuner pris à La Boulange (****), et dégusté au soleil (premiers rayons du séjour !) sur une table dans un petit parc, nous nous rendons au Golden Gate Park (***), où nous visitons d’abord la serre du Conservatory of flowers (***). La chaleur est oppressante (on s’en rend encore mieux compte quand on en ressort), mais les fleurs y sont belles. Je retiens surtout les nombreux népenthès, plante carnivore dont la forme en corne à vin l’aide à emprisonner ses proies, où ces plantes qui se rétractent au toucher dont je n’arrive ni à retrouver le nom, ni l’article de Pierre qui en parle. Malgré un espace d’exposition relativement modeste (4 grandes salles), nos photographes nous mobilisent là relativement longtemps (il faut dire qu’ils ont de quoi se faire plaisir), avant que nous ne concluions par un rapide coup d’œil à l’expo temporaire Wicked Plants : Rogues and Assassins consacrée aux plantes dangereuses : la plupart tuent ou rendent malade par ingestion, certaines par contact. La plus meurtrière de toutes, néanmoins… c’est le tabac !
Plus loin dans le parc, nous traversons le Japanese Tea Garden (*) qui prétend nous plonger dans une ambiance de jardin Japonais… on y voit bien quelques (relativement vilaines) carpes Koï et quelques décorations sympathiques, mais dans l’ensemble c’est un peu cheap et pourtant cher.
On se balade ensuite un peu dans le parc, on se perd, et on se stresse un peu pour trouver la sortie, car nous avons planifié une activité qui va nous demander le reste de l’après-midi : une balade en vélo jusqu’au (et sur le) Golden Gate Bridge (****). Les vélos sont chers (24$ + les taxes) mais d’excellente qualité, légers et parfaits pour la balade. Je redoutais un peu les dénivelés vue la configuration de la ville, mais en fait cette balade très classique à SF se fait presque entièrement sur sol plat (à part 2 montées, physiques mais faisables sans descendre de vélo). J’en garde un super souvenir (en partie dû au plaisir de faire un peu de sport au milieu de visites de ville, qui ne sont pas trop mon truc), même si le passage sur le pont lui-même n’était pas idéal puisqu’on y partage la circulation avec les piétons (il y a normalement une voie dans chaque sens, mais là l’une des deux était en travaux).
Sur le chemin du retour, nous découvrons le Palace of Fine Arts (***), construction assez hallucinante tout droit sortie de l’architecture grecque romaine, surtout quand on tombe dessus par hasard. Ça n’est évidemment que du toc, datant du début du XXe siècle, mais passer au pied de ces hautes colonnes (même en VTT ! ^_^) est néanmoins impressionnant, et le fait qu’on y soit arrivé au coucher de soleil ne gâche évidemment rien.
J’aurais pu avoir la chance de voir dans des circonstances mémorables le final de la première saison de Game Of Thrones puisque notre hôtel avait HBO (le Canal+ de là-bas), mais malheureusement soit je n’ai pas compris la programmation du truc, soit il y a eu un retard, et finalement comme j’étais bien fatigué (par le décalage horaire autant que par les activités de la journée), j’ai été raisonnable et j’y ai renoncé.
Jour 4 : lundi 20 juin
C’est notre dernier jour à San Francisco, on remballe nos bagages et on les laisse à l’hôtel le temps d’une dernière balade à Telegraph Hill (***). Le quartier est plaisant, et du haut de la colline, la vue agréable. Nous redescendons en direction du Chinatown de San Francisco, qui ne me fait pas plus rêver que celui de New-York, déjeunons dans un resto chinois pas très bon mais original dans son esprit, dans lequel les serveurs circulent entre les tables avec des plats sous cloche qu’ils proposent directement aux clients, sans menu, sans nom de plat, et qu’on choisit en les pointant du doigt quand on trouve qu’ils ont une bonne tête… une bonne façon de tester des plats qu’on n’aurait pas pensé à prendre sinon.
Nous faisons enfin un dernier détour par la Transamerica Pyramid (**) toute proche et le Redwood Park (un tout petit parc qui contient quelques séquoias redwood, une variété de séquoia moins large mais bizarrement plus haute que les séquoias géants) à ses pieds (**)
Puis c’est l’heure de prendre la voiture, et là, pour la première fois de ma vie dans ce genre de situation, je me fais blouser par manque d’attention : comme on demande à avoir un GPS mais qu’ils n’en proposent pas sur toutes les voitures, ils modifient notre réservation sans que je comprenne ce qui se passe. Au final, non seulement on n’a pas la voiture qu’on avait commandé (une Toyota Camry hybride, pour les économies d’essence, la réduction du bruit et l’écologie) mais en plus le système GPS de Hertz – »NeverLost »- nous est facturé 140$ pour dix jours (c’était tellement exagéré que quand j’ai vu la note, j’ai cru que c’était le prix total de la location, voiture comprise !). Enfin… la voiture dont on hérite en définitive, une Chevrolet Impala blanche, est large, confortable et très bien équipée (elle gère même le volume de la musique en fonction de la vitesse de circulation !) donc on fait contre mauvaise fortune bon cœur. La voiture est une automatique et la redécouverte en pleine ville de la façon dont fonctionne une automatique est l’occasion d’un peu de stress et de quelques éclats de rire (ceci dit, après coup, à moins que les automatiques ne consomment plus que les manuelles, après avoir conduit celle-ci je ne comprends vraiment pas pourquoi on n’est toujours pas passé à l’automatique en Europe à part par snobisme ou par archaïsme).
Je conduis notre petite bande jusqu’à North Beach (**), la plage au nord de SF, pour le plaisir de marcher dans le sable et de se tremper les pieds dans l’eau du Pacifique (de mon côté je suis en mode stress à cause de la voiture et du trajet qui nous attend donc je ne profite de rien du tout, comme un âne). Après cette courte pause, nous suivons la Highway 1 (***), qui longe l’océan et offre à mes passagers de beaux paysages.
La nuit tombe, et nos estomacs crient famine ; nous marquons alors une pause à Santa Cruz, petite station balnéaire où se tient une fête foraine typique (***) avec moult attractions et stands de sucreries et cochonneries salées, au milieu des bruits des machines, des cris d’excitation, et des lumières clignotantes. J’étais encore essentiellement en mode « robot : conduit », mais l’endroit était quand même assez marrant quand j’y repense, et comme le faisait remarquer Marion, on aurait pu/dû faire des photos super là-bas. A la place, on a mangé un falafel pas top dans une gargote et on est repartis direct, dommage.
L’arrivée à Carmel-by-the-sea, de nuit et sans repères, a été plutôt croquignole aussi puisqu’on a dû tourner un peu en rond dans l’obscurité avant de trouver notre Bed & Breakfast, parmi la vingtaine qu’a l’air de compter le village (et qui portent tous le même genre de nom), mais l’endroit était chic et confortable et nous y avons passé une bonne nuit.
Jour 5 : mardi 21 juin
C’est Pierre qui avait insisté pour qu’on aille au Monterey Aquarium (****), et ça aura été l’une des visites dont je me souviendrai sans doute le plus longtemps, car c’est en effet un très chouette aquarium. Au programme, pas mal de très jolies méduses, des loutres qu’on peut voir évoluer à la surface et sous l’eau, des requins (pas de très gros quand même), des hippocampes et des dragons de mer, et une pieuvre qui nous a fait le plaisir de se déplacer sur la paroi face à nous, en utilisant les centaines de ventouses qui ornent toute la longueur de ses tentacules pour se mouvoir. Vraiment impressionnant ! Je vous renvoie à l’excellent article de Pierre qui propose notamment de magnifiques photos et vidéo des bébêtes de l’aquarium.
Nous faisons ensuite un petit détour vers un Hertz local pour tenter d’échanger notre voiture (dont on s’est rendu compte qu’elle était un véritable gouffre à essence : la moitié d’un plein pour 2h30 de route, alors que le plein là-bas se fait en galons (1 galon = 3,7 Litres) et que notre réservoir plein contenait donc 3,7 fois plus d’essence qu’une voiture française !!!). Malheureusement, on nous répond que les hybrides ne peuvent être louées que dans les gros aéroports, et on repart donc comme on est venus, juste un peu plus mécontents de s’être fait embourber à SF…
Nous parcourons ensuite la 17 mile-drive dans la brume (** ma note reflète l’intérêt de la route dans ces conditions ; j’imagine qu’avec une meilleure visibilité, la balade doit être beaucoup plus sympa). Le brouillard, bien connu à San Francisco, nous a en effet suivi jusqu’à Big Sur et nous gâche l’essentiel de la vue. On apprécie quand même la rencontre d’un daim sur le golf, et d’écureuils des rochers avec leurs petits archi-mignons, qui n’ont pas peur de s’approcher jusqu’à nos pieds (la scène m’a rappelé la fois où Marion et moi avions visité la Péninsule de Valdes et où nous avions rencontré le même genre d’écureuils à la fois sauvages et peu farouches).
Jour 6 : mercredi 22 juin
Le brouillard continue à nous suivre (ou nous précéder, mais ça revient au même) tandis que nous parcourons la Scenic Road de Big Sur, supposée offrir plein de points de vue sur l’océan depuis les falaises. Quelques petits parcs sont également disséminés le long de la route et permettent d’effectuer des balades à pied. Avertissement pour ceux qui prévoiraient un plan similaire : tout est soit pas, soit mal, indiqué. Nous tentons une première balade sans trop d’intérêt (à cause de la météo ?) sur Partington Cove (**), puis visitons Pfeiffer Beach (***) avec ses imposants rochers balayés par de puissantes vagues, ses algues-lianes aussi épaisses et longues que des tuyaux d’arrosage. Miracle, le ciel bleu consent alors à apparaître, au moment où nous arrivons aux McWay Falls (****) et leur cascade qui se jette sur la plage (où dans la mer quand elle monte ; j’ai du mal à décider de ce qui est le plus beau, des deux). Un chemin de ronde le long de la falaise qui lui fait face permet de bien admirer le spectacle, et pour le coup nous sommes très contents d’avoir un peu de soleil parce que le paysage tout autour est alors vraiment transfiguré.
Comptant profiter du beau temps, nous retournons ensuite à Pfeiffer Beach, mais le soleil est à nouveau remplacé par le brouillard, le vent se lève, et la mer est démontée. Nous nous accordons 15mn de détente sur le sable, et malgré le temps relativement hostile, c’est bien agréable… c’est aussi ça les vacances !
Le soir, en dînant au Nepenthe (**), restaurant en bord de falaise qui donne normalement sur l’océan, nous avons, nous, une vue du dessus impressionnante sur l’énorme banc de brouillard dont on ne voit pas le bout, et qui fait l’effet d’un tsunami en leeeeente progression.
Jour 7 : jeudi 23 juin
Le lendemain nous prenons un petit déjeuner copieux, bien présenté, et servi par une demoiselle charmante et chaleureuse, qui nous appelle tour à tour « sweety », « sweetheart », « honey »,… ça fait bizarre !
Nous prenons ensuite la longue route vers le Yosemite National Park, en prenant juste le temps d’un sandwich dinde/jambon/avocat dégueu dans un Subway sur la route. En arrivant à Yosemite nous avons d’abord une première surprise en découvrant la route que nous aurions dû emprunter, sur la rive gauche de la Merced River, complètement ensevelie sous des effondrements rocheux, sur des centaines de mètres… Ça a dû arriver relativement récemment, et si quelqu’un était dessous, ça n’a pas du être beau à voir, parce que le mur de gravats était si dense et massif que je ne vois pas comment quiconque aurait pu en réchapper. Nous marquons ensuite un arrêt pour admirer le puissant torrent de la rivière (****). Pour l’anecdote, la Merced River a régulièrement inondé la route au cours de l’histoire (la dernière fois en 1997), emportant parfois avec elle des mètres et des mètres de route, qu’il a fallu chaque fois reconstruire. Quand on voit sa puissance (le torrent n’était qu’écume blanche sur des centaines de mètres à l’endroit où on s’est arrêtés, et c’était globalement le cas partout), on comprend tout à fait la menace… ce n’est pas vraiment le genre de rivière sur laquelle on peut envisager de faire du rafting !
Nous marquons notre étape suivante, sans le savoir, au niveau de ce qui est l’un des incontournables du parc : la Tunnel view (***), au cœur de la vallée et d’où on a un beau panorama à la fois sur un grand nombre de cascades de Yosemite, et sur ses principaux sommets. Bon, l’endroit est blindé de monde, mais c’est quand même une belle vue (la preuve : on s’y est arrêtés spontanément, avant de voir la foule, et avant de savoir que c’était un point de vue célèbre).
Nous arrivons trop tard à la résidence dans laquelle nous passerons nos 3 prochaines nuits pour tenter la visite de Mariposa Redwood et de ses séquoias géants ; nous nous contentons donc pour ce premier soir d’une simple balade dans la forêt qui entoure la résidence. Notre logement est assez sympa, propre, aéré, bien équipé, mais les deux lits doubles (queen size s’il vous plaît) sont tous les deux installés, en quinconce, sur la mezzanine… pour préserver un minimum d’intimité entre nos deux couples, on descend donc l’un des deux matelas sur le canapé-lit qui trône heureusement à l’étage principal. Ça nous bouffe un peu tout l’espace central, mais on n’avait de toutes façons pas l’intention de passer nos journées dans l’appartement.
Les endroits où nous avons dormi :
Note : je ne retiens les pommes de douches inamovibles comme critère négatif pour aucune de nos chambres, puisque c’est apparemment la norme dans tout l’ouest des États-Unis. Super pratique…
San Francisco : Hotel Carlton(***) : pas grand-chose à redire, c’était relativement spacieux, confortable et propre pour un prix décent. Le petit-déjeuner n’est pas compris, mais il y a des endroits super où prendre son petit-déj à SF. On peut par ailleurs, prendre quand même le petit-déjeuner sur place dans le restaurant de l’hôtel -le Saha– moyennant un supplément : c’est là encore très décent pour le prix, sans être non plus particulièrement remarquable.
Carmel-by-the-sea : Carmel Country Inn (****) : très chic, ce Bed & Breakfast propose des chambres confortables, une pièce à vivre agréable, et une grande et belle salle de bains ; le petit déjeuner est un buffet copieux et varié – rien n’est fait maison, mais tout reste de bonne qualité.
Big Sur : Deetjens Big Sur Inn (*) : le concept est sympa : une vieille maison en bois partagée en différentes chambres. Il n’y a malheureusement que deux salles d’eau -communes- pour les 4 chambres, les douches sont exigües, les pommeaux de douche sont -comme partout- fixes, mais surtout leur jet ici est archi-faiblard, la température est un cauchemar à régler… je pense que j’aurais difficilement supporté de rester plus d’une nuit, parce qu’en terme d’hygiène personnelle, c’était un peu limite (qui a l’habitude de conditions type camping s’en moquera peut-être). A noter aussi : il n’y a pas de clé pour fermer les chambres. En arrivant, je suis ainsi allé éteindre le réveil du voisin qui sonnait sans discontinuer en pleine après-midi. Moyen niveau sécurité. Enfin, les murs (de bois) font dix centimètres : le matin, on a été réveillés par les voisins qui parlaient, puis (d’après le bruit) ont apparemment tenté de démonter une porte, avant de mettre de la musique douce (pour se réveiller en douceur ? Se rendormir ? Réveiller les voisins?). Ça énerve. Le petit déjeuner par contre est copieux et bien présenté, et la serveuse (qui donne des petits noms à tout le monde –Sweety, Sweetheart, Honey,…) est charmante.
Les endroits où nous avons mangé :
San Francisco :
A16 (**) : pas emballé par ce wine bar/pizzeria chicos même si elle a plu aux trois autres : trop cher pour des pizzas somme toute ni originales ni très fines (la mienne, une Marinara, portait bien son nom puisqu’elle baignait dans le coulis de tomate). Et pourtant nous étions dans l’arrière-salle, qui nous préservait de l’essentiel du brouhaha de la salle principale.
Boulevard (****) : Restaurant de standing, avec une cuisine traditionnelle revisitée de bon goût (j’y ai par exemple dégusté un T-Bone… d’agneau et en dessert une Chocolate Angel Pie accompagnée d’une mousse au chocolat, d’une banane au caramel, et d’une lamelle de banane sèche nappée de chocolat). Une bonne adresse, mais pour un budget supérieur à la moyenne.
La Boulange (****) : Ah ! La Boulange ! Peut-être le meilleur souvenir qu’il me restera de San Francisco (ma tête a mauvaise mémoire, mon estomac l’a meilleure ^_^ !). On en trouve plusieurs échoppes dans la ville, et toutes proposent un grand choix de viennoiseries et de boissons chaudes ou fraîches pour se confectionner un petit-déjeuner à la carte de rêve. L’endroit idéal pour prendre son petit-déjeuner (ou un goûter, éventuellement !) à SF.
Carmel-by-the-sea : Basil (****) : bon petit resto qui proposait une cuisine assez fine et fraîche, quoique relativement classique, avec un service très agréable et dans un cadre beaucoup moins bruyant que la plupart des restos américains.
Big Sur : Nepenthe (**) : la plupart des restos de Big Sur sont objectivement chers. Celui-ci, qui a vue sur la mer (la mer de nuages, pour nous) est tellement cher qu’on a été obligés de se restreindre sur le choix des plats, une chose qui ne m’était pas arrivée depuis bien longtemps. Ceci dit, la viande était très bonne, donc les gens qui n’ont pas peur de claquer autant d’argent que dans un restaurant gastronomique y trouveront peut-être leur compte.
Bon, ben, je ne sais pas pourquoi les commentaires avaient été bloqués sur cet article, mais c’est réparé maintenant…
Bon ben enfin on peut causer sur ce post! J’avais juste envie de faire de la pub pour mon Blog en fait, et sur les articles de Vran sur les plantes carnivores:
http://ssaft.com/Blog/dotclear/index.php?post/2009/04/06/Le-Squatt-du-Stagiaire-episode-one%3A-La-vengeance-verte
et
http://ssaft.com/Blog/dotclear/index.php?post/2009/04/07/%5BLe-mercredi-on-converge…-pour-de-vrai]%3A-les-Plantes-carnivores-partie-2/2
Voilou!
Ah… il y a l’air d’y avoir un problème avec ton deuxième lien, il me renvoie vers une page d’erreur…