Le couchsurfing (bons baisers de Bruges)

Vous en avez peut-être entendu parler, mais sans savoir précisément en quoi ça consiste ? Plusieurs reportages ont déjà été diffusés à la téloche, ici ou ,  et plein sont visibles sur le net.

J’avais envie d’essayer depuis longtemps, parce que je trouve le principe vraiment attirant : vous découvrez une ville ou une région non seulement à moindres frais, mais de manière bien plus réelle, palpable, que si vous débarquiez plus classiquement dans un hôtel ; et surtout, surtout, vous faites la connaissance de gens qui ont au moins ce même esprit © de partage et d’hospitalité. Céline était un peu plus réservée sur l’idée, pour des questions de sécurité : il est vrai que ça revient à accueillir chez soi un ou des inconnus, ou à aller dormir chez quelqu’un que vous avez rencontré de visu le jour même… C’est Arnaud, un copain de Gattaca, fervent adepte (et pratiquant !) du couchsurfing qui aura eu raison de nos dernières réticences (lors d’une rando roller, on finissait de gravir la rue de Rennes, je m’en souviens !), et j’ai donc commencé à regarder comment ça se passait, les vacances d’octobre approchant.

Il existe aujourd’hui deux sites principaux qui fonctionnent à peu près de la même façon, et une multitude d’autres, moins connus (mais qui n’en sont potentiellement pas moins intéressants). Le premier, le plus évident, c’est bien sûr http://www.couchsurfing.org, LE site de référence. J’espère qu’Arnaud passera par là pour donner quelques précisions sur les inexactitudes que je vais donner, mais en gros, il existe une multitude de sous-groupes par région (par exemple, si vous êtes disposés à accueillir quelqu’un sur votre ville, il existe sûrement un groupe dédié). Correctement paramétré, votre profil vous permet de recevoir par mail les « emergency request «  à raison d’un par jour, un par semaine, etc. Le second site, peut-être moins connu, mais qui je crois a mes préférences, c’est Hospitality Club. Les fonctions sont sensiblement les mêmes que pour « CS » (pour les intimes), il est également peut-être plus sobre (plus moche diront les mauvaises langues). Peut-être parce qu’il est moins connu et que les hébergeurs potentiels sont donc moins spammés, j’ai eu plus de réponses à mes demandes d’hébergement postées sur HC qu’à celles postées sur CS. Enfin, une pléthore de sites a vu le jour récemment, et très honnêtement, je n’en fréquente aucun (un a retenu mon attention, tout de même : BeWelcome, créé par des utilisateurs insatisfaits de Hospitality Club). J’imagine que les utilisateurs de tel site sont de toutes façons également inscrits sur les autres…

Pour une première expérience, on a préféré être accueilli qu’accueillir, et plutôt par une femme que par un homme (bah oui, tant qu’à se faire violer, autant que ce soit par une fille hum hum). Au final, on est donc partis à Bruges, chez Els, contactée sur HC. Après quelques échanges de mails afin de faire connaissance, elle m’envoie son adresse pour une arrivée le dimanche 25, en fin de journée. Petite panique sur le trajet : avec le passage à l’heure d’hiver durant la nuit, on avait peur d’avoir déjà une heure de retard en arrivant ; mais non, la Belgique change également d’heure deux fois par an (tout comme nombre d’autres pays, au final : ce n’est donc pas une particularité franco-française). Premier contact super sympa, Els est une jeune femme de 36 ans, avec deux jolies petites filles, deux chats et une petite maison accueillante au bord d’une rivière peuplée de canards. Peu après notre arrivée, on repart direct pour une visite éclair chez les parents d’Els, également très sympas, on (=Céline) mange nos premiers chocolats.

Après un petit dîner rapide chez Els, on ressort tous les deux nous faire notre première impression de la ville, avant de rentrer nous reposer (5-6 heures de route dans les pattes, depuis l’Alsace, tout de même). On passera les deux jours suivants à sillonner la ville dans tous les sens, de long en large et du sol au ciel (le Beffroi de Bruges, 366 marches !). Je ne vous ferai pas le descriptif de tout ce qu’on a pu voir à Bruges, quelques photos devraient suffire, mais juste quelques mots pour finir…

Le centre historique de Bruges se visite intégralement (hors musée, restaurant, gaufre, etc.) en deux jours bien remplis : la place centrale de la ville, les canaux, les parcs, le béguinage, le ‘t Zand, les églises (et les abbayes) (et les chapelles)  (et les couvents), le Minnewater, les moulins… Prévoyez une journée de plus si vous voulez visiter les musées. Ha, juste un truc : évitez les restaurants de la place centrale…

Un énorme merci à Els et sa famille pour son hospitalité, qui nous a permis de découvrir toutes ces belles choses, les pizzas belges aux épinards, un tour de magie et le rummikub (variante du rami) !

6 réflexions sur “ Le couchsurfing (bons baisers de Bruges) ”

  1. Dranac sur

    Si une mère célibataire avec 2 gamines accepte d’accueillir, c’est que ça doit pas être si dangereux.

    Sinon la suite c’est quoi ? ces même personnes vont squatter chez vous un de ces quatres ?

  2. Jika sur

    Bah nous on les accueillera avec plaisir :-)
    Après, on est également susceptibles d’accueillir d’autres gens, en fonction de nos disponibilités.
    Pour répondre à tes questions posées sur U2, c’est basé sur l’idée de partage et de volontariat : il n’y a aucune obligation (sauf le respect !, mais nous sommes entre gens civilisés :-)

  3. clown sur

    c est clair dranac surtout un affreux comme lui :D

    C est une super idée ca … je vais creuser un peu les sites que tu presentes

    Bisou a tout le monde

  4. Jika sur

    Clownie :-)
    C’est possible mais à confirmer qu’on fasse un tour à Lyon début Décembre pour la Fête des Lumières.

    Bien sûr, si ça se fait (ce qui est une question de « squattanapé » à trouver), je te tiens au courant !

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *