Very bad trip
Quatre amis partent à Las Végas enterrer la vie de garçon de l’un d’entre eux. Ils arrivent à l’hôtel, s’installent dans leur suite, montent sur le toit prendre un verre avant de commencer la folle nuit de débauche initialement prévue. Jusque là, le film commence vraiment doucement.
Ils se réveillent le lendemain matin, avec aucun souvenir de la nuit qu’ils ont passé, même si elle a été très manifestement mouvementée ; entre autres, le futur marié a disparu, à moins de deux jours de la cérémonie. Les trois compères vont alors tenter de reconstituer les évènements passés afin de retrouver leur pote, et ils croiseront alors toute une flopée de personnages hauts en couleurs. Là, le film change de registre : alors que jusque-là on était dans la comédie habituelle (le père de la mariée prête la superbe voiture de famille au gendre, en lui demandant d’en prendre le plus grand soin et on SAIT dès lors qu’elle sera défoncée), dès le réveil du premier des compères, l’humour devient nettement plus percutant, jusqu’à la fin, quelque peu consensuelle.
Sans véritable star (hormis peut-être Bradley Cooper, Heather Graham ou Mike Tyson, et un gros chat !), Very Bad Trip a suscité une grosse surprise outre-atlantique par une entrée fracassante au box office. Le titre français du film vous en rappelle certainement un autre, très connu, et qui retrace d’ailleurs la même aventure, celle d’un enterrement de vie de garçon à Las Vegas qui tourne mal, je parle bien sûr de Very Bad Things (la traduction française de Hangover est donc tout à l’honneur du distributeur français du film…).
Le pitch du film, relativement basique, n’est donc pas le point fort du film. C’est du déjà vu, ça sent le réchauffé, et si les bandes annonces n’étaient pas si sympas (mais au final, elles en montrent trop), je crois que je serai passé à côté de ce film dont on peut penser a priori que c’est encore une comédie US pour adolescents, un road movie humoristique comme il y en a tant des pourris (et le nom du réalisateur, Todd Phillips, à qui l’on doit quelques tristes merdes (L’école des dragueurs, Starsky & Hutch, mais aussi… Borat) n’est pas non plus une référence).
Mais non ! J’ai vraiment bien accroché aux gags qui s’enchaînent à un rythme très soutenu, passant du gloussement discret au rire franc et bruyant. Les personnages rencontrés par nos trois anti-héros sont burlesques sans être improbables, les scènes comiques puisent dans tous les registres, bref que du bon.
Il ne me reste qu’à vous dire trois trucs : allez-y, vous ne le regretterez pas (1). Allez-y, vous le regretterez peut-être un peu si vous n’êtes pas adepte de l’humour qui tâche (2). Et quand vous y serez, restez-y ABSOLUMENT jusqu’à la fin du générique de fin (3) !
Ah ben voilà, comme quoi j’avais peut-être eu raison de me méfier de la façon dont tu recevrais La Cité de la Peur : Borat c’était excellent !
Pour en revenir au fond du sujet, j’espère qu’on pourra voir le film ça a effectivement l’air marrant, mais ma moitié ne semble pas emballée… on verra.
Tiens au fait, tu me feras le plaisir de rectifier tes tags : Mike Tyson (sans ‘y’ à Myke) et Las Vegas (sans accent sur le ‘e’, hein… si tu es pointilleux, tu rectifieras aussi dans le texte).
Et ‘Cinéma’ comme tag, ça semble plus essentiel que ‘Very Bad Things’, dans l’absolu.
T-t-t-t…
La Cité de la Peur, c’était 10 ans avant Borat, hein, je ne suis pas certain que tu puisses avoir eu raison de te « méfier » (ne serait-ce que parce que les deux films sont très différents, parce que 10 ans se sont écoulés entre les deux, etc). C’est comme si tu comparais avec « La Tour Montparnasse Infernale », film dont tu es fan et que je trouve merdik.
Pour Very bad Trip, Je ne suis effectivement pas certain que ce soit le genre de film que Marion et toi préférez, mais vous ne risquez pas grand-chose à tenter le coup.
Ou pas.
Et pour les tags, j’ai mis « Cinéma » en catégorie, je le mets aussi en tag ? Du genre, quand tu fais un article parlant de musique/concert, tu le mets en catégorie ET en tag ? Ha, non.
Faudrait qu’on se mette d’accord là-dessus (tu devais faire un truc dans le how to là-dessus, remember ?). Et je corrigerai mes tags quand tu auras corrigé toutes les fautes de syntaxe de tes articles, avec plaisir.
Mm sprit, l rtr d l vngnc d l’sprit d l grt, c’st d vms.
Moi j’ai bien aime et le reverrai avec plaisir.
Ben… j’ai fait le truc dans le How to ? depuis belle lurette, et ça spécifie clairement qu’il FAUT noter à la fois les catégories comme Catégories ET comme Tags, puisque ce sont deux systèmes de classification différents et que selon les préférences des uns et des autres, certains iront chercher directement par grande Catégorie (avec le menu à droite), et d’autres avec les Tags via le menu Chercher ; actuellement, les gens qui utiliseraient l’option Chercher pour trouver des articles sur le cinéma, ils ne trouveraient pas Very Bad Trip, par exemple.
Ah tiens, si, je viens d’essayer et ça marche.
Bon.
A la rigueur on s’en fout alors.
Vu!
Bien bien sympa. J’ai bcp apprecie les blagues avec le bebe, certaines pas classes mais tellement droles…
A ne pas louper, le generique de fin. A ce propos commentaire: ce sont peut etre des acteurs mais ils ont vraiment « trop naturels » pendant la seance de photos… a mon avis ils etaient en etat!
La palme a Allan, le mec le plus decale!
Certaines blagues pas classes avec le bébé ??
Heu, je ne me souviens pas d’une seule blague classe avec le bébé moi ^^
Bon, on était partis hier soir pour voir Public Enemies et finalement sous prétexte qu’on est arrivés un quart d’heure en retard pour la séance, il n’y avait plus de places. Après d’âpres négociations (et le sacrifice de mes deux oreilles), j’ai réussi à convaincre Marion de voir quand même Very Bad Trip.
C’est effectivement assez marrant, bien plus que les films des Farrelli ou d’Apatow, qui en moyenne pour des films supposément blindés de gags me font sourire deux fois par séance.
Un des bons ressorts utilisés par le film, c’est le fait que les personnages sont relativement ‘normaux’, ce qui rend ce qu’ils ont fait encore plus énorme.
J’ai aussi trouvé le jeu des acteurs assez réussi, notamment celui de Stu (Ed Helms), très crédible dans l’incrédulité.
Bref, c’était assez réussi (pas de quoi entrer dans le top 10 de la life, quand même et même si la comparaison est stupide et sans doute stérile, j’ai préféré assez clairement Les beaux gosses).
Un dernier mot pour signaler que l’imprécision de Jika m’a fait perdre 2mn30 de ma vie : il n’est en effet pas nécessaire de rester jusqu’à la fin du générique de fin, mais juste de regarder le début du générique de fin (mais effectivement les photos du générique de fin sont marrantes -et pour certaines, carrément hallucinantes).