[La Chanson de la Semaine] Paradise Circus (Massive Attack)

Souvent les chansons les plus simples sont aussi celles qui sont les plus touchantes, ou celles qui restent gravées dans les mémoires.
Massive Attack est un groupe qu’on ne présente plus ou presque plus: en provenance de Bristol en Angleterre, les membres du groupe ont sorti 5 albums qui ont plus ou moins marqués les esprits, en 20 ans de carrière. Heligoland est leur dernier opus en date et Paradise Circus, que je veux vous faire (re-)découvrir aujourd’hui, est l’une des chansons tirées de cet album.

 

 

Paradise Circus débute avec quelques notes sur un synthé. S’en suivent quelques claquements de main. Une voix féminine, toute simple, presque aguicheuse dans son phrasé, mais à la fois mélancolique, se greffe par la suite sur le tempo. Puis la batterie s’ajoute. Et finalement, une ligne de basse

Elle fait froid dans le dos cette pochette….

lourde, elle aussi aguicheuse pendant près d’une minute,  se pose sur le reste des ingrédients de Paradise Circus.
A ce moment, on est (je l’espère) conquis par la lancinance de la chanson, sa mélancolie et on se laisse transporter par sa beauté. Simple, mais efficace. Épurée, mais aussi énigmatique.
Les paroles retranscrites ci-dessous sont également simples, quoique compliquées à traduire en français, ce que j’ai fait du mieux que j’ai pu mais je suis loin d’être satisfait du résultat. A vos avis en commentaire!

 


It’s unfortunate that when we feel a stone
We can roll ourselves over cause we’re uncomfortable
Oh well, the devil makes us sin
But we like it when we’re spinning in his grip


C’est malheureux que lorsque l’on sente (ou touche?) un cailloux
On puisse se retourner parce que l’on est gêné [il y a une image que je n’ai pas pu retranscrire entre Stone et Roll]
Eh bien, le diable nous fait commettre des péchés
Mais nous aimons quand son étreinte nous fait tournoyer.


Love is like a sin, my love
For the ones that feel it the most
Look at her with her eyes like a flame
She will love you like a fly will never love you again


L’amour est comme un péché, mon amour
Pour ceux qui le ressente le plus
Regarde la, ses yeux telle une flamme
Elle t’aimera tel un éphémère [plus poétique que mouche, hein?] qui ne t’aimera plus jamais

 

L’album Heligoland est disponible dans toutes les bonnes crèmeries et je conseille à tout à chacun de l’écouter. Ça n’est pas le meilleur CD qu’ils aient sortis, mais quelques unes des chansons valent vraiment le détour.


Pour la petite histoire, Paradise Circus est aussi le générique d’introduction de la série Luther (ça se prononce Loofa ;-)), produite et diffusée sur la BBC.

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