La Défense
Une simple question d’une amie belge nous avait fait remarquer à Céline et à moi que nous ignorons nombre de choses sur Paris, alors que nous y vivons depuis toujours.
La question, toute bête, était : « pourquoi avoir donné ce nom au quartier d’affaires de La Défense ? »
Vous avez eu peur, hein ? Vous avez cru que je voulais encore vous parler de politique, de l’EPAD, de la presque-nomination-candidature du fils de notre Président à la tête de … Non, pas cette fois.
Le nom du quartier, qui compte environ 3 millions de m² de bureaux, ainsi que 600 000 m² de logements, vient de la statue nommée La Défense de Paris, érigée à la gloire des soldats ayant défendu la ville durant la guerre franco-allemande de 1870. Cette sculpture inaugurée en 1883 sur ce qui était le rond-point de Courbevoie, est toujours visible aujourd’hui à son emplacement initial, bien que le rond-point où elle était implantée ait disparu.
Il est à noter que ce quartier de La Défense est considéré par certains comme un véritable musée à ciel ouvert, car l’esplanade offre effectivement à la vue des passants pressés un grand nombre d’œuvres d’art.
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Savez-vous ce qu’est l’odonymie ? Un odonyme est le nom que l’on donne à une rue, une avenue, une plage ou à tout axe de communication (« Rue de la Grande Truanderie », « Boulevard Arago » et consorts).
Le choix du nom de ces axes dépendant de l’autorité municipale, il traduit bien souvent l’orientation politique de la commune (notamment pour les « bastions » de droite comme de gauche) car tel ou tel nom véhicule telle ou telle image : point de « Boulevard Lénine » à Neuilly-sur-Seine, point d’ « Avenue Bonaparte » à La Courneuve, par exemple.
Et savez-vous ce qu’est un gentilé ? C’est le nom de l’habitant d’un lieu (ville, pays etc…) et doit prendre une majuscule (le Parisien, l’Ypsylonien, le Toutouvillais, etc.).
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On trouve comme chacun sait à La Défense plusieurs des sièges sociaux des entreprises du CAC 40, dont je croyais d’ailleurs à tort qu’il s’agissait des 40 plus grosses entreprises françaises (en réalité, créé en 1987, le système de Cotation Assistée en Continu se base sur les cotations d’un échantillon de 40 entreprises -parmi les 100 premières de France- choisies dans les différents secteurs de l’économie).
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