The Long Price: Shadow and Betrayal/Seasons of War (Daniel Abraham)
George R. R. Martin, auteur méconnu, a écrit de cette tétralogie (4 tomes, regroupés en deux gros volumes (tout du moins en Angleterre), Shadow and Betrayal et Seasons of War): “S’il y a une justice, cette œuvre devrait être un candidat majeur pour un bon nombre de prix”. Avec tant d’emphase, on ne peut se dire qu’une chose: ça doit être génial.
L’histoire se déroule dans les villes du Khaiem et l’univers du récit plutôt tourné vers le fantastique. Mais là encore, nul n’est question de boule de feu ou de coffre à trésor. La magie est ici incarnée par les Andats, sortes d’esprits, contrôlés par des humains qui ont été entrainés à les lier et les maitriser, les Poètes. Ces Poètes de part cela sont considérés comme des demi-dieux par la population, car les Andats sont la personnification d’une idée, d’un concept. Prenons par exemple l’Andat (fictif) nommé “Corruption”. Le Poète qui le contrôle peut par une simple pensée “corrompre” ce qu’il désire. Autant dire que ce sont des armes de dissuasion très efficaces.
Ces esprits ont par conséquent fait que les cités du Khaiem (chaque cités de l’Empire est dotée d’un Poète qui contrôle un Andat mais aussi régit par un Khai, sorte de chef) ont pu prospérer au fil des années tant au niveau économique que guerrier.
Cet univers crée par Daniel Abraham se trouve en toile de fond de la véritable histoire du livre, qui va dépeindre le destin de deux hommes, Otah et Maati, à plusieurs moments clés de leur vies. Autour d’eux, intrigues, guerres, complots, serments et trahisons qui vont lier leur destinée à celle de l’Empire du Khaiem.
Voila donc; cela vous semble un peu touffu? C’est normal, c’est ma première remarque par rapport au livre, il faut un petit peu de temps pour rentrer dedans, mais l’univers est riche et très bien expliqué, à la fois original mais également familier car proche par certains cotés des civilisations orientales.
Par contre, une fois plongé dans le récit, j’ai trouvé qu’il était difficile de s’en décrocher. La première partie était assez simple à suivre au niveau de la trame et de l’histoire, mais après cette mise en bouche, les intrigues et les rebondissements se complexifient au fil des pages et des sections, l’auteur ne sombrant pas dans la facilité. Les choix des personnages ainsi que la portée de leurs actions vont avoir des conséquences lourdes et l’auteur ne fait pas de volte-face, ce qui est une autre grande réussite du livre je trouve.
Le style est agréable et le monde dépeint fascinant, avec en particuliers la relation entre Poète et Andat, qui est de plus en plus développée au fils des sections.
Un seul regret, je pense que la fin a manqué un peu de courage, surtout en la comparant avec le reste du livre.
Pour conclure, une très bonne œuvre que je recommande chaudement aux amateurs du genre, avec une histoire riche et intéressante, une trame complexe et bien sur une histoire qui s’achève! (pas comme un certain Martin!)
I’ve just finished this and really liked it as well. The first book is a little simple in its story, as the characters are introduced, but it becomes much better. The ending is a little too neat, but doesn’t feel forced…
It feels like the author knew where he was going from start to finish, with no distractions or extensions (unlike some other fantasy series which i’m still waiting for the end of, George rr Martin and Robert Jordan RIP, that’s you I’m talking about!).
I checked on amazon and the first two books in the series have now been translated into french, but are very expensive – are all French novels like this!?!?! (cechola!!)
« Cechola » :D
Les derniers conseils de lecture de Steven ont été plus que judicieux, alors si ce bouquin-ci a été traduit, je vais peut-être tenter l’aventure :)