Puss in Boots (Brian Lynch, 2011)

Puss in Boots (ou Chat Potté en français) est l’un des nombreux personnages qui soit apparu dans la série des films animés Shrek. Sa popularité, ainsi que le déclin imaginatif de la franchise, ont poussé Dreamworks à sortir un film entièrement consacré à la petite boule de poils.

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L’histoire est on ne peut plus conventionnelle : Puss et Humpty Dumpty, amis d’enfance, allient leurs forces afin de retrouver les haricots magiques et dérober l’oie d’or du royaume des cieux. Dans leur tâche ardue, ils pourront compter sur l’aide de Kitty Softpaws (Kitty aux pattes de velours, enfin je crois…) habile pickpocket et danseuse émérite.

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Après cette introduction, on se rend compte qu’on baigne toujours en plein univers du conte de fée et les réalisateurs s’en donnent à cœur joie en faisant coexister à l’écran une multitude de mythes et contes.

Cependant, et je vais peut-être casser tes espérances lecteur, ne cherche pas dans le scenario, ni même la trame, une quelconque originalité : c’est vraiment cousu de fil blanc et puant de bons sentiments.

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Il reste néanmoins que le film fait passer un bon moment, voire un très bon moment si on est fan du petit félin.

Les gags sont destinés à la fois aux enfants et aux adultes, et souvent les uns riront lorsque les autres resteront de marbres (quoiqu’on avait deux abrutis derrière nous qui rigolaient à chaque plan…). Un mélange donc d’humour bon enfant avec des chutes et des pains dans la figure (patapouf comme diraient certains auteurs de ce blog) et de gags absurdes ainsi que de références plus adultes. Il y en a donc pour tous les gouts.

A noter que les séances sont en 3D et qu’une nouvelle fois la technologie est sous exploitée, mis à part pour rajouter une certaine profondeur à l’image ; notable mais ça reste trop léger pour apporter vraiment un plus.

Quant aux ingénieurs des studios Dreamworks, ils se sont une nouvelle fois bien débrouillés au niveau de l’animation, du rendu des personnages et des décors, c’est simplement de toute beauté.

Un point appréciable pour les anglophones, Antonio Banderas la voix originale, est toujours de la partie : avec son accent espagnol chaloupé et bien chantant, il rajoute un effet comique non négligeable. Salma Hayek qui a déjà partagé l’affiche avec lui (dans Desperado notamment) est également au casting de la voix et la paire s’en donne à cœur joie pendant tout le film.

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Au final, Puss in Boots est un petit film sympathique, assez rigolo, qui permettra certainement à Dreamworks de faire du blé grâce aux gens qui avaient apprécié Puss dans les films de la franchise Shrek.

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Les meilleurs moments du film :

– La danse de Puss et Kitty (et le club où ils se rendent)

– Le chat qui fait ooooh (vous comprendrez quand vous verrez)

– L’œuf qui fait « j’étais là »

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La bande annonce (ne pas regarder si d’emblée vous avez envie de le voir, ça gâchera certains gags) :

3 réflexions sur “ Puss in Boots (Brian Lynch, 2011) ”

  1. Akodostef sur

    J’ai personnellement du mal à comprendre la popularité du Chat Potté… je le trouve moche, et je trouve que c’est le moins marrant des personnages secondaires de Shrek. En gros, il a eu UNE bonne scène qui a fait date (je parle évidemment de celle où il fait les yeux mignons, que je ne trouve pas très réussie visuellement d’ailleurs) et ça lui a apparemment assuré une popularité éternelle qui m’échappe totalement.
    Comme je n’aime pas non plus Antonio Banderas, ça n’aide pas, forcément.

    Maintenant, j’ai bien aimé les Shreks, donc je regarderai sans doute ce film-ci aussi… quand il passera à la télé.

  2. Jika sur

    Vu !

    Alors, nous on a trouvé ça pas trop mal finalement… Quelques bons moments, quelques longueurs, mais un bon moment tout de même.

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