Voyage au Costa Rica (Novembre-Décembre 2009), dernière partie
6 décembre 2009, 9ème jour :
Lever à 7h (la routine est installée…), le petit-déj n’est pas le point fort de notre hacienda, faut dire qu’on a été gâté pendant le voyage donc on commence à faire les fines-bouches, mais il faut bien faire le plein d’énergie avant de débuter la journée, qui on espère, sera riche en activités.
Apres avoir éclaté le buffet, on se dirige vers le bureau d’informations et on réserve un trek de deux heures autour du volcan, dans le parc national de Rincón de la Vieja (malheureusement on aurait pas eu le temps de faire celui de huit heures ainsi que d’autres activités, et on aurait bien aimé une journée supplémentaire). On a donc quartier libre le matin pour aller voir quelques endroits recommandés par le guide : des cascades et un bassin rouge, le tout pas très loin de la où on est logé. On photographie le plan (approximatif) de la réception car on a pas de carte et on se lance à l’aventure.
On arrive à se sortir de la propriété sans trop de soucis, sous la garde d’un chien qui nous a pris d’affection (notamment car j’ai fait la bêtise de lancer un cailloux pour le distraire !). On le nommera Allan, car il aura un rôle important durant cette journée. On peut également dire que notre orientation pour cette demi-journée était désastreuse, j’invoque un plan pas à l’échelle et également pas de chance. Pour preuve, on a mis près de 20 minutes pour trouver l’entrée du « bassin rouge », qui était supposée être à deux pas…
Le chemin a été par la suite parsemé de papillons, lézards et autres bestioles. On a également un peu flippé car sur le sentier on est tombé sur de GROS oiseaux, faisant près d’un mètre de haut (ne sachant pas trop ce que c’était, on était donc un peu appréhensifs !). Heureusement, nous étions accompagnés d’Allan qui leur a certainement fait peur, vu qu’ils ont décampé rapidement ! Après cet épisode excitant, on a réussi à trouver le très décevant bassin rouge ; on a littéralement vu des cailloux rouges dans l’eau et c’est certainement tout ce que cela avait à offrir. Pas de quoi fouetter un chat je dois dire… un peu surfait.
C’est un peu déçu que l’on refait le chemin à l’envers, étant précautionneux de ne pas tomber sur des poulets picoreurs d’hommes (pas trouvé un lien pour les poules picoreuses d’hommes dans le péplum des Nuls…).
De retour sur la route qui entoure l’hacienda, on se dirige vers notre deuxième objectif de la journée, une des cascades recommandée par le guide, censée être à 45 minutes de marche. Apres 15 minutes on rencontre une vache ; sans trop s’inquiéter on la contourne pour continuer notre chemin… s’était sans compter sur Allan, notre fidèle compagnon qui s’est mis à aboyer comme un dingue. Ca n’aurait pas été un problème si 20 mètres plus loin il n’y avait pas une vingtaine de vaches qui se rapprochaient de nous. Un coup d’œil à Allan qui commence à les courser… on n’a donc pas pris le risque de les contourner car on voyait qu’elles commençaient à devenir nerveuses et elles étaient bien grosses ces bestioles ; ça aurait été pas de chance si on se faisait piétiner ! Nous avons donc rebroussé chemin, jurant que nous essayerons une nouvelle fois dans la journée d’accéder à la cascade.
De retour à notre hacienda, on décide de faire un petit somme avant d’enchainer la visite de l’après-midi. Cette fois-ci, c’est David qui nous accompagne. Situé à quelques kilomètres de notre chambre, il faut tout de même payer $10 pour pouvoir rentrer (Remarque : Allan ne nous a pas abandonne à ce point, mais il n’a pas été accepté dans la voiture avec nous).
Le début de la visite a été un peu bizarre car il n’y avait pas grand-chose à voir et je dois dire que j’avais du mal à comprendre David qui était toujours 2 bons mètres devant moi et qui de surcroit parlait dans sa barbe. On a effectué le circuit à l’envers, ce qui est une bonne astuce je pense en règle général pour éviter de se taper trop de monde lors de la randonnée.
La première partie du parcours (donc la fin si vous suivez) contenait principalement des bassins de souffre chaud, des bains de boues bouillonnants, des eaux chaudes et des petits volcans. Le tout puait grave mais toute la chaleur qui se dégageait des endroits était assez impressionnante, et l’expérience intéressante.
La deuxième partie du parcours était plus centrée sur la flore du parc, en particuliers les arbres. On retiendra une sorte de vigne (dont on a oublié le nom…) qui pousse autour de l’arbre et le prive de lumière provocant ainsi la mort du végétal. Les tailles atteintes par ces vignes sont très impressionnantes et le mécanisme qu’elles utilisent pour survivre et tuer les arbres force le respect.
Nous avons également été chanceux sur la faune environnante : des toucans, une Pava Crosteda, des singes, des paresseux et une quinzaine de pizotes. Les pizotes sont des animaux assez marrants, avec leur long nez allongé ; ils couraient un peu partout pour chopper des fruits et n’étaient pas spécialement farouches, se rapprochant à quelques mètres de notre petit groupe.
La visite a pris deux heures ce qui signifie que nous avons pu retourner à notre chambre assez tôt et ré-entreprendre la marche jusqu’à la cascade en espérant cette fois ne pas être arrêté en chemin par les vaches tueuses d’hommes ! Elles n’étaient effectivement pas de la partie cette seconde fois, et nous n’étions pas non plus accompagnés d’Allan, qui aurait certainement fichu le boxon un peu partout. Le parcours jusqu’à la cascade était jonché d’oiseaux/papillons/bouses de vaches et autres excréments en tous genre, un vrai champs de mines pendant 20 à 30 minutes.
On arrive finalement à bon port pour être accueillis par trois chiens ressemblant à Allan et qui nous ont littéralement pris d’assaut, l’un d’entre eux m’ayant croqué le mollet… oh putain, c’est la malédiction de la cascade. Heureusement les cabots se sont calmés sous l’impulsion d’un autre groupe de touristes qu’ils avaient pris en affection. Ces espagnols mettent d’ailleurs rapidement les voiles après notre arrivée : tant mieux c’est plus tranquille et bye-bye les clebs !
Je dois avouer que la cascade en elle-même était superbe, dans un petit coin reculé, nous étions les seuls à en profiter. Sa couleur est assez particulière, bleue claire. Dans le guide, ils mentionnent un lagon ayant une également eau bleue très particulière, nous faisons donc le rapprochement avec notre cascade ; cela serait du aux particules de cuivre issue du volcan. Alors je vais faire mon chimiste de merde pendant deux secondes, mais pour une fois que mes études servent à quelque chose et que je peux expliquer le pourquoi du comment… la couleur bleue est caractéristique de la présence d’ion cuivre 2, ou Cu 2+ qui ont la particularité d’avoir une belle couleur bleue profond. La dilution de la cascade explique certainement pourquoi on n’a pas cette intensité mais reste cependant une eau bleue claire. On ferme la page g33k de merde pour revenir à notre chute d’eau.
Un petit escalier nous amène dans l’eau, sur une minuscule crique et on se baigne mais pas trop loin, car le courant est assez fort. J’aurais bien fait un petit saut devant la chute mais n’ayant aucun guide avec moi pour me dire qu’il n’y avait pas de danger, je n’ai pas risqué de me rompre les os.
On repart pas trop tard pour assister au coucher de soleil depuis un mirador que l’on a aperçu le matin et qui semble offrir un bon point de vue. Personnellement, c’est discutable selon moi ! A nous de vérifier donc. De notre retour de la cascade, Allan nous attendait pour nous accompagner. Sur le chemin, nous avons été rejoints par les autres clébards de la cascade, et il faut dire qu’ils étaient assez agressifs et que cela ne nous rassurait guère. Allan étant notre pote, il est reste très calme malgré les autres chiens qui le provoquaient et se battaient avec lui ; par deux/trois fois ça a failli partir en sucette. Mais finalement, tout s’est terminé relativement bien, et le coucher de soleil était acceptable.
Le retour à notre chambre s’est effectué dans une appréhension de se faire mastiquer les mollets, mais l’inusable Allan veillait au grain.
Un douche bien méritée, un diner copieux et séance triage de photo avant d’aller se coucher.
7 décembre 2009, 10ème jour :
On quitte Rincón de la Vieja un peu à contrecœur, non pas pour la hacienda (ni même Allan), mais parce qu’on aurait apprécié rester un peu plus longtemps pour pouvoir essayer d’autres activités telles que des randonnées plus difficiles, d’autres ballades jusqu’à des cascades, des tyroliennes dans les canyons, du tubbing, du rappel… Je pense qu’il y en avait pour au moins 4 ou 5 jours dans cet endroit.
On embarque donc pour notre dernière étape Costa Ricaine et qui est la cote pacifique, entre Quepos et le parc naturel de Manuel Antonio.
A part l’ostensible retard de notre minibus à l’une des étapes et d’énervants couples d’américains bruyants, RAS. A 15h30 nous arrivons à notre dernier hôtel, l’hôtel California (aucun lien avec la chanson) et il semblerait que nous soyons les seuls occupants. Par conséquent, on a une belle petite chambre avec vue sur l’océan et le soleil couchant.
On se décide sur le programme du lendemain et du surlendemain puis on pique une tête à la piscine en sirotant une boisson fraiche ; un peu de relaxation durant le voyage ne fait pas de mal
Le diner fut fort sympathique, dans un resto recommandé par le guide. La bouffe est bonne (pas mal de spécialité poissonnières), et les cocktails variés et fleuris avec en prime la meilleure sangria de la région !
8 décembre 2009, 11ème jour :
Décidément, les petits-déjeuners vont de mal en pis, plus ca va, moins c’est bon !
Quoi qu’il en soit, nous nous sommes préparés pour nous faire récupérer par notre minibus et partir en direction de notre visite de la journée : la villa Vanilla, une petite exploitation à environ 30 km de notre hôtel ou bien évidemment on y récolte… de la vanille. Mais la visite n’a pas simplement consisté en le pourquoi du comment de la vanille, nous avons pu également parler du chocolat d’autres plantes et épices.
La première partie de la visite a débuté par un passage devant l’entrepôt ou la vanille est stockée. Sur le sol, devant le bâtiment, des milliers de gousses étaient en train de sécher au soleil. Il faut savoir que la gousse, lorsqu’elle est mure est verte. A ce moment là, elle est cueillie puis séchée plusieurs heures par jour avant d’être entreposée dans des sacs plastique en intérieur pour la faire transpirer et ce jusqu’à maturation optimale, ce qui peut prendre plusieurs mois ! Ce procédé long et fastidieux explique en partie pourquoi la vanille est si chère.
Lorsqu’on ouvre les gousses, il y a plein de petits grains que l’on appelle le caviar de vanille. La vanille est aussi la seul épice à pouvoir être conservée pendant plus de 10 ans sans perdre son arome, la classe, hein ? L’exploitante nous assure que sa vanille est réputée dans le monde entier (trouver le site) et que la villa produit la meilleure du monde.
D’autres épices et plantes ont été évoquées pendant cette première partie : le cacao et son fruit par exemple. Sa graine est blanche et entourée de gélatine au gout assez citronné. Tout comme le café, la graine doit être séchée puis grillée avant de devenir le cacao qui nous connaissons.
Par la suite on nous a parlé de : poivre blanc et noir, de curcuma, de cannelle qui en réalité est l’écorce de l’arbre à cannelle (vous le saviez, vous ?). D’ailleurs il ne faut pas confondre la cassia (qui nous est vendu simples mortels comme de la cannelle) et la cannelle de Ceylan (la vraie donc !) dont les propriétés physiques (l’une est très dure [cassia] et l’autre très friable [vraie cannelle]) et médicinales (l’une contient de la capsaïcine qui fluidifie le sang, cause des ulcères et des problèmes rénaux [a haute dose, la cassia] et l’autre regorge d’antioxydant et facilite la digestion [la vraie cannelle]). Ce début de la visite a eu le mérite d’être intéressante, instructive et assez divertissante car on a pas mal touché et interagit avec les plantes et les épices.
La deuxième partie de la visite a consisté en une petite marche autour de la plantation. Nous avons appris pendant cette ballade que la vanille était une orchidée, qu’elle s’enroulait généralement autour d’arbres et que pour produire sa gousse il fallait pollinisation de la plante. Cette pollinisation se fait MANUELLEMENT et 9 mois après (véridique…) si on a de la chance, on obtient une gousse mure. Comme expliqué précédemment, cette gousse est verte et peut donner naissance jusqu’à 10/15 autres gousses avant de mourir. Dans la plantation, on ne pratique pas de pollinisation à l’extrême et la plante n’est pas trop bousculée pour que son rendement soit maximal et que sa durée de vie n’en soit pas trop affectée (en général 20 ans).
Dans l’exploitation nous avons pu également voir l’arbre à cannelle dont même les feuilles ont un parfum qui ressemble à l’épice, du basilic sauvage, de l’origan, de la citronnelle, et d’autres plantes diverses et variées.
La troisième partie de la visite nous a fait prendre un petit chemin jusqu’à une cabane ouverte, avec un beau panorama sur les environs. Nous nous sommes installés confortablement sur de luxueux canapés avant de nous faire servir notre premier breuvage : un thé glacé à la cannelle, qui a apparemment des vertus thérapeutiques. Nous avons par la suite enchainé avec un cheesecake à la vanille (délicieux), puis une glace à la cannelle servie avec un cookie au chocolat amer et une glace la cannelle. Dé-li-ci-eux.
Pour clôturer cette expérience gustative, nous buvons un chocolat fait maison, comme les mayas le préparaient. Pour être honnête c’était pas très bon ! D’abord, c’est très très amer, puis c’est fait avec de l’eau. Nous avons aussi essayé un chocolat au piment… c’était… différent ! Par la suite nous avons rajouté quelques gouttes d’extraits de vanille au breuvage et le gout a légèrement changé (toujours pas top, mais il y a eu de l’amélioration !). Apparemment, la vanille fait ressortir le gout des aliments et il n’est pas rare de rajouter des gouttes d’extrait à une sauce tomate par exemple pour en faire ressortir la saveur. Même avec l’aide d’un petit biscotti fait maison, le chocolat au piment n’est pas super bien passé !
Un fois la dégustation achevée, on redescend de notre promontoire pour finir notre visite devant un étang où sont entreposés plusieurs types de poivres. Les grains sont placés dans des sacs en jute et plongés dans l’eau où la faune de l’étang va éroder l’écosse des grains et les rendre lisses pour donner les grains que l’on peut acheter dans le marché (ils auront été au préalable lavés évidemment !).
Après la traditionnelle visite dans la boutique de souvenirs (purée les épices ça coute vraiment cher et pas que dans les jeux de plateau !), on retourne avec notre minibus à Quepos, la ville la plus proche de notre hôtel, qui n’a d’intérêt que les boutiques de souvenirs. C’est tout ce qu’il y à Quepos pour être honnête ; c’est assez moche et bétonné, et construit à l’Américaine (en damier) ; la ville n’a que peu d’intérêt ; mais bon, les cadeaux de noël n’allaient pas s’acheter tous seuls.
On rentre assez fatigués. Apres un petit passage à la piscine, une bonne douche et une bonne dose d’anti-moustique, on se rend à El Avion, un bar-restaurant assez sympa qui a pour devanture un ancien bombardier acheté à l’armée américaine ; un partie du bar est d’ailleurs dans l’avion et on peut même visiter la cabine du pilote, assez cool !
9 décembre 2009, 12ème jour :
Lever tôt ce matin, en effet nous nous rendons au parc naturel de Manuel Antonio qui à l‘air assez réputé. Comme tout bon voyageur, je me suis tapé le guide et je dois dire que ça m’avait bien donne envie ; mais ça m’avait également fait un peu flippé car selon le bouquin, on doit s’attendre à une horde de touristes ! C’est pour cette raison qu’on a décidé de se pointer pas trop tard, c’est a dire 8h lors de l’ouverture du parc. A noter que l’ambiance dès notre arrivée fut assez différente, les guides viennent nous accoster, et t’envoient à la limite chier si tu leur réponds que t’es pas intéressé, bref assez différent de ce à quoi on a été habitué.
Je dois admettre après coup que même si c’est l’endroit le plus touristique qu’on ait visité, on a pas été submergé de touristes avec nous.
Le parc en lui-même se divise en plusieurs zones où on peut se balader. Pour atteindre ces zones, on doit marcher environ un kilomètre et demi et sur le chemin on croise déjà pas mal d’animaux : papillons, singes (des capucins dans ce cas précis), paresseux, ratons-laveurs (par ailleurs trop mignons quand ils se dandinent en groupe. L’intérêt du parc est de voir évoluer les animaux dans leur habitat naturel ; avec déjà toutes ces rencontres, on se dit que la journée va être bonne !
Notre premier parcours est une boucle sur une péninsule (le parc est au bord de la mer) et se nomme le chemin de la cathédrale. On débute le parcours avec une plage de sable blanc, effet carte postale assuré. Cette plage s’étend sur quelques centaines de mètres et on peut y observer des iguanes et même des piverts. Le parcours n’était pas très long en distance mais le relief étant assez accidenté, on a mis quasiment deux heures avant d’en avoir fait le tour. Pour nous récompenser de nos efforts, on a piqué une petite tête à la plage sur laquelle on avait débuté notre parcours. Sur le chemin, nous avons vu également pas mal d’animaux du type lézards, agoutis et surtout des singes capucins tueurs d’hommes. Je m’explique, on a réussi à trouver sur le parcours un petit capucin dans un arbre à moins d’un mètre de nous et qui batifolait dans un arbre. On a voulu le prendre en photo, mais voilà, les touristes qui sont arrivés derrière nous ont voulu faire de même et je sais pas s’il s’est senti en danger ou quoi que ce soit, mais tout d’un coup le visage du capucin a totalement changé d’expression et il nous a sauté dessus ! Ca a été la débande totale car même si la taille du mammifère n’est pas impressionnante, je ne sais pas ce qu’une morsure de singe peut entrainer !
Cette dernière expérience nous a un peu calmé pour le reste de la journée et à chaque fois que l’on a croisé un capucin on a gardé nos distances, mais s’ils n’ont JAMAIS réédité leur petites simagrées même lorsque les gens les chassaient de leur sac à dos (ils pillent les sacs à dos des touristes, c’est assez drôle à regarder quand c’est pas son propre sac qui se fait piller !).
Donc après notre bain dans une eau transparente et à 25˚C, nous déjeunons de Pringles, un repas équilibré, puis nous reprenons la route pour nous rendre sur un mirador qui donne sur une crique. La vue était magnifique et on a pu également observer quelques aigles qui volaient autour de nous.
L’étape suivant était une plage recommandée par le Lonely Planet. On a pas mal galéré pour pouvoir y accéder, surtout sur la fin et franchement ça valait pas le coup. C’était pas beau et on ne pouvait pas se baigner à cause des nombreux rochers qui se trouvaient un peu partout.
On retourne sur nos pas pour faire escale sur une autre plage beaucoup plus petite que celle de Manuel Antonio et beaucoup moins bondée de gens également. L’eau est toujours aussi bonne et le coin sympathique à regarder, mais une fois dans l’eau il est impossible de faire plus de quelques mètres car les rochers sont glissants et il n’y a pas assez d’eau pour progresser assez loin. On avait l’impression que tous les cailloux du pacifique s’étaient retrouvés là !
On retourne donc à notre point de départ sous le cagnard, dégoulinants de sueur (remarquablement, la jungle protège bien des rayons su soleil mais en contrepartie, l’humidité est assez étouffante !).
C’est une expérience inoubliable que de pouvoir se balader dans la jungle, regarder les animaux et se baigner dans une eau transparente, le tout dans le même endroit. On quitte le parc avec plein de souvenirs dans la tête, il est près de 16h et ça fait quand même 8 heures qu’on y est !
Une première pour nous au retour, les transports en commun (on est venu en taxi, avec le conducteur le plus lent du monde, on a pas voulu réédité l’expérience…) et ça marche plutôt pas mal, et c’est surtout moins cher !
Le soir on mange dans une pizzeria et puis on file se coucher une nouvelle fois pas trop tard, lessivés par une journée encore une fois bien remplie. Demain, dernière vraie journée touristique au Costa Rica car vendredi, c’est le transfert pour San José et ca va prendre une nouvelle fois toute la journée. Le retour s’approche à grands pas…
10 décembre 2009, 13ème jour :
Dernier jour donc pour profiter des activités ; aujourd’hui quelque chose d’un peu particuliers qu’on a « découvert » grâce à notre hôtel, une sortie en mer sur un catamaran. Nous étions une vingtaine de personnes, et à vrai dire on a un peu hésité avant de réserver ne sachant pas trop à quoi nous attendre ; on voulait simplement faire du snorkling mais apparemment tout était complet et rien n’était disponible avant samedi. C’est la première fois du voyage que j’entendais ça, enfin on s’est donc rabattu sur cette sortie conseillé par la nana qui est à la réception de l’hôtel. Et pour être totalement honnête, c’était super sympa ! A bord, l’équipage a été très accueillant et les boissons ainsi que la bouffe était compris dans le prix.
On s’est donc éloigné de la cote sous le soleil à en gros 5/10 km, pour aller observer des dauphins. On a eu de la chance apparemment, à un moment ils étaient 6 à nager autour du bateau. L’atmosphère était détendue, très agréable, bercé par les vagues, la musique et l’ambiance ; tous les ingrédients étaient réunis pour passer un agréable moment.
Apres notre rencontre avec les dauphins, nous avons fait le tour d’iles du coin. La première fut complètement couverte d’oiseaux et la deuxième inhabitée, couverte de plantes ressemblant aux canes à sucre. La ballade en mer fur reposante et après avoir navigué 30-40 minutes, on a pu piquer une tête dans l’eau qui était délicieuse.
Apres être remonté dans bateau, on s’est dirigé de nouveau vers la cote, à environ 3km pour effectuer 45 minutes de snorkling. Pas convaincu au début car l’eau était assez trouble, nous avons pu trouver des coins sympas près de rocher pour observer la faune locale : une dizaine de type de poissons différents, plus ou moins gros, et une vingtaine de touristes au milieu.
Nager pendant 45 minutes, ça creuse donc on nous a servi le déjeuner dès le retour à bord. L’équipage avait préparé un buffet chaud et froid consistant de brochettes de poissons, de salades et de petits biscuits. La fin du repas était également synonyme de fin du voyage et nous avons accosté un peu déçu de ne pas pouvoir rester plus longtemps sur l’embarcation. Si vous avez l’occasion d’essayer, c’est franchement sympa !
Un peu de shopping sur Quepos pour être sur qu’on a bien un souvenir pour la famille, puis on pique de nouveau une tête à la piscine avant de prendre une douche et de découvrir qu’on s’est tapé un coup de soleil parce qu’on est un abruti, moi en tous cas ! On s’apprête à quitter les lieux le lendemain, le cœur un peu lourd car on a vraiment apprécié le pays.
11 décembre 2009, 14ème jour :
Que dire de cette avant-dernière journée sinon qu’on a profité une dernière fois de la piscine et qu’on a consciencieusement fait nos valises avant d’attendre notre dernier transfert pour San José la capitale. La boucle est bouclée.
La circulation aux environ de San José est tout bonnement hallucinante, c’est le chaos, le bordel, le foutoir. Conduire est presque un art, surtout lorsque l’on aperçoit une voiture tourner à droite qui se fait dépasser par la gauche par un autre véhicule qui lui aussi tourne à droite… Oo
Le retour dans la capitale est assez étrange car on retombe vraiment dans l’influence américaine au niveaux de l’inspiration urbaine et des moyens de transports. Les routes sont inondées de Wendys, KFCs et autres Subways.
La ville en elle-même, bien que ne l’ayant pas visitée m’a laissé totalement froid, et je n’ai vraiment pas eu envie de la visiter ; peut être si je connaissais quelqu’un qui y vivait ou si on avait eu plus de temps.
Commence la longue période d’attente pour notre vol. Dernier resto, marocain pour changer, dernière bière locale (Imperial). Le Costa Rica, j’y serai bien resté un peu plus longtemps et le pays laissera une trace indélébile dans ma mémoire. L’heure du coucher approche, on doit se lever tôt pour prendre l’avion le lendemain matin.
12 décembre 2009, 15ème jour :
Etant immunise au réveil de Marga depuis un peu plus d’un an, c’est elle qui m’a secoué à 4h30. Départ la tête dans le cul… rien à raconter sur le retour, qui fut long, très long. Ah si, la taxe pour partir, une invention Costa Ricaine : $26 pour pouvoir quitter le pays… un scandale !
On est donc rentré le cœur gros, car quitter le Costa Rica fut difficile, on a passé d’excellents moments dans ce pays accueillant et magnifique.
Passage de 30˚C à San José à 5 à C à Londres, la batterie de la voiture était à plat… le retour au pays commençait sur les chapeaux de roue !
Mouahahhaa !!
Excellent article : j’ai bien aimé Allan, les vaches piétineuses et les capucins voleurs, et surtout, surtout, bien entendu, le livre d’or !
Tu écris sinon que tu t’es tapé le guide : bien, ou bien ?