The Understudy – Pour Une fois (David Nicholls, 2005)
Dans un précédent article, j’ai fait la critique de One Day (ou Un Jour), un des romans de David Nicholls que l’on m’avait chaudement recommandé. Agréablement surpris par le style et le ton de l’auteur, même si le genre du roman n’était pas ma tasse de thé, je me suis laissé tenter à nouveau par l’un de ses précédents romans, The Understudy (Pour une fois en français).
Une nouvelle fois, une traduction plus qu’approximative, qui s’expliquera certainement au lecteur francophone durant la lecture. En effet, understudy signifie doublure en français, mais au sens théâtral du terme lorsqu’un acteur ne peut honorer sa performance sur scène. Pas forcément de rapport avec Pour Une Fois, à priori en tout cas.
L’histoire : Stephen McQueen est un acteur minable, non pas qu’il soit incompétent dans son métier, mais il n’a jamais eu la chance de prouver qu’il a le talent d’être reconnu et apprécié par le monde entier et ses pairs. Il file donc de job en job, avec pour principal accomplissement dans sa carrière un DVD éducatif pour les enfants où il est déguisé en écureuil…
Divorcé, sa femme ayant la garde de sa fille unique, Stephen veut s’affirmer devant tous et démontrer qu’il deviendra LA prochaine star internationale. Qui sait, même s’il est la doublure de l’apollon anglais Josh Harper au théâtre, peut être que ce boulot lui permettra enfin de percer dans le métier, et pourquoi pas plus ?
Comme pour One Day, The Understudy n’est pas le genre du livre que je choisirai de lire dans mon temps libre. Mes impressions sont d’ailleurs assez similaires à celles que j’ai livrées sur le dernier roman de David Nicholls : un talent indéniable pour dépeindre avec réalisme les relations hommes-femmes (avec une mention particulière pour les dialogues qui sonnent toujours justes), un humour qui dépote avec des remarques cinglantes et des répliques qui décapent.
Sauf qu’à l’instar de One Day, je trouve que l’intrigue fonctionne moins bien : bien que les personnages soient toujours bien dessinés et leur histoire riche, il y a quelques clichés (notamment sur les acteurs-qui-ont-une-vie-pourrie-et-que-leurs-femmes-ont-quitté-pour-quelqu’un-qui-a-un-vrai-travail) qui gâchent le récit ici ou là.
Cela reste néanmoins une critique mineure et le livre se dévore rapidement. Comme pour One Day, si j’avais pu le finir d’une traite, je l’aurais fait et j’en était pas loin.
Si le résumé vous a plu, alors je conseille. Si c’est votre premier livre de David Nicholls, One Day est certainement meilleur, donc il vous faudra commencer par ce dernier !