L’homme qui voulait vivre sa vie (Douglas Kennedy, 1997)

De son titre original The Big Picture, L’Homme Qui Voulait Vivre Sa Vie est un roman de Douglas Kennedy.

Je ne connaissais rien de cet auteur, je ne savais même pas qu’une adaptation cinématographique avait été tournée il y a de cela peu temps (2010), mais c’est un livre qui m’a été prêté récemment et il faut le dire je n’avais rien d’autre à lire…je partais donc sur des bases saines d’objectivité totale.


Une autre remarque : c’est également le premier livre en français que j’ai lu depuis une éternité (le dernier dont je me souvienne, c’est Le Livre Sans Nom…) et je pense que mon opinion a légèrement été biaisée par sa traduction, car Douglas Kennedy est un auteur qui publie ses romans en anglais.


Ben Bradford est un avocat de Wall Street qui a tout réussi dans sa vie ; il va devenir associé au « jeune âge » de 38 ans,  a une belle épouse ainsi que deux enfants et tous vivent dans une banlieue chic et friquée du Connecticut. Mais voilà, Ben n’a pas eu un parcours typique et a dû renoncer à sa plus grande passion, la photographie, à son grand dam et celui de sa femme qui elle aussi aurait aimé être artiste. Néanmoins, cette vie parfaite n’est qu’une façade et le couple Bradford cache une fragilité proche de la rupture. Et il faudra qu’un évènement extraordinaire se produise pour que Ben prenne enfin le contrôle de sa vie et devienne l’homme qui voulait vivre sa vie.


Ouais, ouais, ouais, ma première remarque quant au style d’écriture du bouquin est purement relative à la traduction qui était moyenne. J’ai vraiment eu avec certains dialogues qui n’étaient pas fluides et surtout étaient sincèrement mal écrits/traduits. J’évoquais sans retenue Le Livre Sans Nom, par moment LHQVVSV (L’Homme Qui Voulait Vivre Sa Vie) me rappelait la traduction approximative de mon livre préféré. J’attendais franchement mieux à ce niveau !


L’affiche du film

Au niveau du contenu, il y avait du bon et du moins bon. L’idée de base est plutôt intéressante, avoir une deuxième chance dans sa vie, alors qu’on a dû renoncer à la véritable passion qui nous alimente ; ce concept très ouvert pousse à la réflexion, mais malheureusement c’est vraiment traité de façon superficielle et on tombe rapidement dans un récit classique, plutôt suspense.

Cette prise de position pourrait être acceptable si la trame était crédible, ce qui n’est pas toujours le cas. Il y a des moments assez invraisemblables qui gâchent quelque peu la lecture.


Je serai finalement curieux de savoir si l’un de nos lecteurs a lu le livre ou même vu le film (voire les deux) et si la même impression d’inachevé se fait sentir.

3 réflexions sur “ L’homme qui voulait vivre sa vie (Douglas Kennedy, 1997) ”

  1. J’ai lu au moins 4-5 bouquins de ce gars, à des moments où je n’avais effectivement rien à lire et que je devais remplir 2h20 de transport par jour.

    A un moment donné, je m’étais demandé si le bouquin que j’étais en train de lire,… je ne l’avais pas déjà lu :p
    Je ne crois pas avoir lu celui-ci, et je n’ai pas vu le film, mais je pense que je comprends très bien ce que tu veux dire par « classique » et « j’attendais mieux » :)

    C’est pas nul, mais c’est classique et effectivement pas forcément toujours très bien écrit/traduit : nickel pour le RER.

  2. Henri sur

    J’ai lu plusieurs livre de l’auteur car j’ai ADORE l’un d’entre eu. Le premier que j’ai lu évidement. Mais AUCUN n’en ai arriver à la cheville !
    Je conseille donc VIVEMENT son livre :
    « Cul de sac »
    Cherchez CET traduction d’occasion car il est aujourd’hui uniquement disponible sous le titre « Noce nuptiale » est le livre ainsi traduit est passable.

  3. Stoeffler sur

    Ah, merci de ton commentaire Henri!
    Tu pourrais nous dire de quoi le livre retourne?

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