Rock en Seine – Août 2009 (Jour 3)
Vaincus par la fatigue et la flemme, Marion et moi faisons faux bond à Michel et son pote Laurent, qui partent seuls voir à 14h30 le groupe Metric, dont la musique est sympa (j’avais envie de les entendre pour mieux connaître, pour l’instant ce que j’ai entendu ne me convainc pas plus que ça) mais dont je ne comprends pas la passion qu’ils suscitent (enfin, que la chanteuse Emily Haines suscite… parce qu’elle est trop belle (euh… franchement ?) et fascinante (???) dixit nos deux fans enamourés. En écoutant leur musique pendant que j’écris cet article (et que je prépare un milk-shake à la fraise), je me dis que je n’ai pas raté grand chose finalement.
Nous arrivons donc bien après le début des premiers concerts ce dimanche, dernier jour du festival, et nous sommes venus plus forts : non seulement parce que nous amenons avec nous des renforts (Marge et Stoeffler), mais aussi parce que, ayant finalement pris conscience qu’il existait des moyens de se protéger de la poussière, nous nous sommes équipés (comme en atteste la photo ci-contre. Mais non, ce n’était pas too much : il y avait vraiment beaucoup de poussière, je vous promets ! ^_^). Nous retrouvons donc Michel et Laurent, effondrés de n’avoir eu droit qu’à 35 minutes de concert de Metric (ce qui est, effectivement, un peu court, surtout quand on s’est privé de repos exprès pour assister au spectacle), et qui terminent leur nuit allongés dans l' »herbe » au soleil. Nous tapons tranquillement la discute pendant que Macy Gray réalise en arrière-plan une performance soul qui paraît parfaitement exécutée à mon oreille distraite. Je ne mets pas de lien parce que je ne connais pas du tout son œuvre et que je n’ai qu’un souvenir extrêmement diffus du show.
Pauvre Sliimy (on prononce [slimi] pas [slaimi], son nom faisant visiblement référence à sa morphologie longiligne plutôt qu’à son… heu… son côté gluant ?)… L’accueil que lui fait le public français (lui-même est français) est pour le moins mitigé depuis la sortie de son album : d’un côté la critique salue dans la quasi-unanimité le talent de l’artiste et la légèreté pétillante de ses compositions, et toute une frange -plutôt « branchée »- du public l’adule depuis sa reprise du Womanizer de Britney Spears… d’un autre côté, un nombre incroyable de gens le classent d’emblée comme un sous-Mika (c’est Stoeffler qui s’est désigné pour faire spontanément -ce qui est quand même révélateur- la vanne archi-entendue ce jour-là), soit à cause de son son très pop, soit peut-être à cause de son timbre ou de son physique androgynes… personnellement, je pense que Mika est un bien meilleur chanteur, mais je trouve le timbre et la personnalité de Sliimy plus originaux et moins fabriqués. Pendant le concert, tandis que Laurent-le-pote-de-Michel le qualifiait de « Prince de Prisunic » (ce qui en terme de look est déjà plus approprié) quelqu’un dans le public jetait des ordures au chanteur en plein milieu d’une chanson (ce qui est vraiment, vraiment nul), sans parvenir à le troubler en apparence. Bref : malgré un début de carrière fulgurant (trop, peut-être ?), on ne peut pas dire que Sliimy fasse l’unanimité… Sa musique est pourtant assez sympathique, comme vous pourrez en juger en écoutant son sautillant single Wake Up. Enfin, nul n’est prophète en son pays, comme disait ma grand-mère.
Arrive enfin l’heure de l’un des concerts les plus attendus du festival pour moi, celui des Eagles of Death Metal (pour mémoire, Stoeffler avait déjà consacré un billet aux EODM sur mon ancien blog, Alzheimerpower)! J’aime bien la musique des EODM sur disque : contrairement à ce que leur nom annonce, il ne s’agit pas du tout de death metal mais plutôt d’un rock relativement dépouillé (une guitare, une batterie, une voix), à la limite du garage, et les deux membres du groupe sont remarquables et sympathiques : Josh Homme (le grand roux) est une figure majeure du rock actuel, ancien guitariste et compositeur du groupe Kyuss qui « inventa » le stoner, actuel leader des Queens of the Stone Age et de Them Crooked Vulture (on en parle plus bas), et grande gueule décomplexée charismatique (je vous invite à voir ces vidéos souvent fendardes sur certains de ses échanges avec le public en concert); alors que Josh Homme est jean-foutre mais visiblement très premier degré, Jesse Hugues, le chanteur, ne se prend quant à lui clairement pas au sérieux et joue aussi bien par son look (il arbore une épaisse moustache qu’il peigne en public et qui est l’un des attributs spécifiques du groupe, qu’ils utilisent pour leur merchandising et tout) que de par son attitude la carte du second degré (écoutez leurs paroles en général et regardez le clip le plus cheap de 2009 pour juger, ou aussi cette vidéo d’I Want You so Hard mixée avec une interview tordante du bonhomme). Néanmoins, sur disque, la trop grande sobriété du dispositif (une batterie et une seule guitare, donc, avec des riffs assez simplistes et un chant qui va un peu trop souvent se percher en voix de tête à mon goût) tourne assez vite en rond et cantonne les EODM au rang de « groupe sympa, mais pas plus » sur mon échelle personnelle. Sur la Grande Scène du festival, c’est tout autre chose, d’une part parce que le duo est remplacé par une vraie formation et qu’au niveau du son, ça se ressent ; d’autre part, parce que Jesse Hugues se fait plaisir sur l’estrade, et obtient une vraie réponse du public de fans qui hurle, saute et lui fait d’une façon générale un excellent accueil (et quand on est au milieu des gens contents et qu’on partage la sensation, c’est très appréciable). On regrettera un son un peu limite au tout début (le chant était sous-mixé, mais je crois que Hugues était aussi un peu enroué) -Stoeffler jugera qu’il a gâché l’ensemble du concert, ce qui me semble vraiment excessif- mais pour moi ce fut le meilleur concert du festival et je sais que je les reverrai désormais avec plaisir sur scène. A noter : une courte apparition « surprise » de Josh Homme au milieu d’un morceau, acclamé comme une idole par la foule en délire, même si son intervention a un peu foutu le boxon dans le groupe, qui a mis du temps à retrouver où ils en étaient dans leur morceau…
…car ainsi que la rumeur (enfin, un gars brun dans le métro sur le chemin) nous l’avait appris, Josh Homme était bien présent à Rock en Seine. Non pas pour tenir la scène des Eagles of Death Metal avec Jesse Hugues, donc, ni pour un concert des Queens of the Stone Age (extraaaaaaaaaaordinaires concerts : c’était après les avoir vu en 2005 à Rock en Seine justement que j’avais réalisé que c’était un groupe excellent à tous niveaux (technique, scénique, mélodique…) alors que le riff tout bête de leur tube No One Knows qui passait alors en boucle à la radio m’avait donné la fausse impression d’un groupe un peu bateau). Eh non, car si Josh Homme était présent ce jour-là, c’était pour jouer avec Les Petits Pois !… « Les Petits Pois ?… Mais qu’est-ce que c’est que ce nom débile ??! », vous demandez-vous sans doute. Ç’avait en tous cas été ma réaction en lisant le nom du groupe dans le programme, présenté comme un groupe-mystère, un supergroupe formé de musiciens mythiques venus d’autres groupes fameux mais dont l’identité ne serait révélée que lors du festival. Personnellement, avec un nom pareil j’avais décidé de n’accorder que mon mépris à ce que j’imaginais être un pauvre « coup » pour faire rejouer de vieux artistes français et je n’aurais sans doute même pas été jeter d’oreille sans 1. la présence de Laurent (-le-pote-de-Michel) qui marchait dans ce teasing tout pourri et voulait savoir de qui il s’agissait; et 2. la révélation faite à Stoeffler et Marge par le fameux petit brun dans le métro à l’aller, certifiant que « Les Petits Pois » n’était qu’un alias temporaire pour ce groupe qui avait un vrai nom : Them Crooked Vultures. Moi, on m’aurait dit que Them Crooked Vultures jouerait, en m’expliquant qui serait sur scène, je m’y serais intéressé tout de suite. Je ne sais pas qui a eu l’idée de ce pseudo-teasing, mais c’était vraiment absurde et contreproductif, à mon sens (encore que comme ça, ils ont peut-être rameuté des gens qui n’auraient pas été les écouter sinon, m’enfin…). Parce que donc, Them Crooked Vultures, ce sont Josh Homme au chant et à la guitare, Dave Grohl à la batterie (le mythique batteur de Nirvana, qui retrouve son instrument de l’époque après avoir gagné une vraie crédibilité artistique et une grande popularité au chant et à la gratte avec les Foo Fighters là où il n’était qu’un batteur anonyme dans l’ombre de Kurt Cobain), et John Paul Jones, ancien membre multi-instrumentiste de ce petit groupe méconnu, Led Zeppelin. Bon, donc il y a du beau monde dans ce super-groupe, mais qu’est-ce que ça vaut au final ? Honnêtement, je crois que Stoeffler et moi avons eu le même ressenti pendant le concert : la musique sonnait quand même essentiellement pas mal comme du Queens of the Stone Age et comme nous ne connaissions aucun titre, nous étions modérément emballés. Puis, sur le dernier tiers du concert, les morceaux ont commencé à évoluer et à montrer d’autres qualités plus personnelles, jusqu’à s’avérer très chouette à écouter et donnant envie de bouger. Au final, il faudra le réécouter plus attentivement, mais la formation pourrait être intéressante (à voir si ça restera un gadget de plus dans les nombreux projets de Homme ou si l’investissement de ses membres permettra au groupe de dépasser cette dimension limitée).
MGMT n’est pas que le groupe qui a obtenu 30.000 € de l’UMP pour l’utilisation sans autorisation de son single Kids lors de leurs meetings politiques (en pleine phase d’étude de la loi Création et Internet, censée protéger les auteurs… contre l’utilisation non autorisée de leurs œuvres !). J’aime bien leur premier single, Time to Pretend, auquel je trouve une certaine filiation avec la musique d’Arcade Fire, avec des instruments électroniques pour remplacer les cordes et les percussions du groupe canadien; à l’écoute de leur album entier par contre, j’ai du mal à comprendre la raison de l’énorme engouement international qu’ils ont suscité. J’avais entendu dire énormément de mal de leurs premières prestations scéniques, les deux compères d’MGMT ne livrant apparemment pas le genre de show que la couverture de leur pochette, psychédélico-païenne, laissait imaginer, et se comportaient sur scène de manière assez ordinaire (comprendre : chiante). Pour la petite histoire, j’ai lu quelque part -impossible de retrouver où- que cette photo aurait été improvisée à l’arrache et ne correspondait peut-être tout simplement pas à la personnalité réelle des membres du groupe : ils ont visiblement compris la popularité de ce look depuis puisqu’ils sont désormais systématiquement habillés de vêtements babas bizarres. Bref : je n’étais pas plus fan que ça de l’album, j’avais entendu dire du mal de leurs shows, donc je me satisfaisais tout à fait que tous les membres de notre petite bande aient choisi de ne pas se précipiter pour les écouter, préférant aller chercher de quoi casser la croûte et s’asseyant à distance respectueuse de la scène (on ne la voyait pas, quoi), tout en restant tout à fait à portée de la musique. Hé bien, même si je ne regrette pas de ne pas avoir suivi plus à fond le concert, je dois reconnaître que ce que j’entendais était tout à fait honnête (à part une chanson sur laquelle le chanteur était pratiquement seul… ce qui ne pardonne pas quand on n’est pas un pur tueur au chant), et je pense que tous ceux qui ont aimé l’album ont vraiment dû apprécier leur performance.
Trêve de plaisanterie : le groupe pour lequel une bonne partie de notre bande avait essentiellement pris ses billets allait enfin monter sur la Grande Scène… du coup, tant pis : pour s’assurer une bonne place pas trop loin de la scène, nous avons fait l’impasse sur le concert des Klaxons (désolé, je n’ai pas trouvé de meilleur lien que ça… même leur Myspace ne propose que trois titres); j’aurai juste entendu quelques bribes de Golden Skans, qui me donnaient bien envie d’en entendre et d’en voir davantage… Enfin, après plus d’une heure d’attente (prévue), arrivaient The Prodigy ! Après un album décevant (malgré un titre que je trouve génial, Always Outnumbered, Never Outgunned), le groupe était de retour avec un son redevenu menaçant et techno-rock comme à l’époque de l’immense Fat of the Land. J’attendais donc impatiemment de bondir en tous sens sur les récents Invaders Must Die, Omen, ou sur l’une de leurs innombrables anciennes bombes. Que dire du concert…? Le lightshow était excellent, tout le monde était à fond, sur la scène (avec un bémol concernant Maxim, que je trouvais un poil agressif envers le public) aussi bien que dans la fosse, la playlist était idéale… Ça devait vraiment être un concert ultime ! Le seul problème c’est que je ne suis pas capable d’en témoigner puisque le son, lui, était totalement inintelligible (la malédiction des ingé-sons qui ne connaissent que les basses avait encore frappé…). Mais comme tout le monde autour de moi avait l’air de trouver le concert mortel, ce n’est qu’au bout d’un bon moment que je me suis osé à demander s’il n’y avait que moi qui n’entendait rien (mille excuses à mes fidèles protections auditives, que j’ai accusées le temps d’un morceau d’être responsables de la distorsion infâme du son -à tort, évidemment) et il aura fallu attendre la fin du concert pour que tout le monde reconnaisse que le son était atroce ! Autant pour la promesse que j’avais demandé le deuxième jour, que si le son était pourri pour un concert important pour nous, on se déplacerait pour trouver un endroit d’où on entendrait mieux :( grrrrr…. Bon, ça aurait sans doute sans ça été le meilleur concert du festival, mais franchement je ne comprends pas comment on peut se contenter de l’ambiance pour apprécier un concert.
Résultat, pour dresser un court bilan de ce Rock en Seine 2009 :
Mes concerts préférés :
1. Eagles of Death Metal
2. Dananananaykroyd
3. Just Jack
4. The Horrors
Des satisfactions d’ordre général :
1. la sélection des groupes témoignait d’un franc bon goût,
2. les horaires étaient pas mal calés cette année pour permettre d’enchaîner d’une scène à l’autre sans avoir à se barrer pendant le dernier tiers d’un concert (ce qui doit être horrible à vivre pour les artistes).
3. le public était globalement très bien, répondant à ce qui se passait sur scène, quel que soit le concert, sans violence et sans jets de gobelets à-demi pleins de bière bien que les anglais (entre autres étrangers) aient commencé à sérieusement squatter le festival : personnellement tant que c’est un public de qualité (comprendre : qui vient pour la musique, pas juste pour se pinter la gueule) qui arrive de toute l’Europe (et plus ?), ça me botte !
Et une grosse déception : les balances trop souvent à la ramasse. Je comprends bien que pour des concerts en plein air, la gestion du son est délicate, mais là le manque de maîtrise était manifeste et m’a gâché plusieurs concerts. Il ne me semble pas que le problème se soit posé comme ça les années précédentes, j’espère que ça ne se reproduira pas les prochaines…
Je reste plus dubitatif quant à ce que fait Prodigy depuis 2 albums.
Le dernier est bâclé je trouve et cette utilisation de son cheap Nintendo que toute la frange electro s’arrache commence vraiment à me les briser.
J’attends avec impatience une tuerie du même accabit que « Firestarter »…
Tu trouve que « Invaders must die » c’est du son cheap ?
Je trouve justement, aussi bien en termes de construction que de ton ou de sonorités que c’est un morceau aussi puissant proportionnellement que « Firestarter » à l’époque !
Pas « Invaders… » non, quoique y’en a un chouilla sur le « refrain » si je peux utiliser ce terme. Franchement quand on écoute « Omen » ça file la gerbe, on se croirait sur le parking d’un Leclerc pour une convention tunning :/
« Firestarter » c’était le single pour lancer l’album « The Fat of the Land » et quand on écoute le reste de l’album, ce choix a été plus que judicieux puisque « The Fat of the Land » est ce qu’ils ont fait de plus crasseux, sombre, dégueu, rampant, punk tout simplement… Suffit d’écouter « Breath », « Smack my Bitch up », « Diesel Power », « Fuel my Fire » qui sont des bombes parmis toutes les autres de l’album. Du big beat super gras qui tabassent les tympans sur des airs de drum’n’bass bien graves.
Depuis cet album il y a eu quelques sursauts avec quelques titres excellents, je pense à « Baby’s got a temper » ( et le clip est terrible je trouve ) et « Spitfire » qui renoue avec « The Fat… » mais c’est tout.
Après ya deux solutions :
– Soit on aime le côté « mignon » et nostalgique de Prodigy quand ils faisaient des trucs comme « Fire », « Charly » ou « Voodoo People » et du coup on aime « Invaders must die ».
– Soit on subit les croûtes comme je le fais ( et bien d’autres dans ce cas là ) en espérant un truc bien crasseux façon « The Fat… »
Mais c’est le soucis de tous les groupes ça. Quand il y en a un qui sort un chef d’oeuvre dans sa discographie, ça devient LA référence et c’est souvent très dur de l’égaler.
U2 en est le parfait exemple pour mon plus grand malheur…
Oki dok, donc je faire des commentaires essentiellement sur ce dernier jour.
Mais avant tout un point a éclaircir, The Gossip c’est pas de la pop (je crois que je me suis fait comprendre, non? ;)) leur son a pas mal evolue et ce qu’ils font aujourd’hui n’est evidemment pas aussi noisy qu’ a leur debut mais leur dernier album sonne toujours comme leur musique, certes plus arrangee et la chanteuse a decidee d’utiliser sa voix pour chanter et non crier…
Revenons-en a nos moutons…
– Sliimy j’ai rien contre lui mais son son n’est pas tellement original (peut etre pour un artiste francais) et j’aime pas le fait que tu sois oblige de lancer ta carriere en faisant une reprise et en etant habille différemment. Comme evoque dans un article precedent, c’est une mode qui commence a se rependre et qui est bien enervante.
– EODM, decu evidemment car j’ai trouve le son pourri et inegal. C’est dommage car comme tu le disais Stef, sur scene le son est different du CD car il y a 5 personnes et des arrangements supplementaires. Plus pechu. Cependant je ne suis pas tout a fait d’accord avec les morceaux qui sont semblables. Le premier album est certes repetitif mais dans le second et surtout le troisieme, il y a plus d’instruments, d’arrangement et les titres sont assez distinctifs. Neanmoins, ils ont la patate sur scene et le chanteur avait un bon feeling avec… les filles de sexe feminin situees dans la foule!
– Them Crooked Vulture a mon avis, il faut attendre le CD et l’ecouter avant de pouvoir apprecier totalement ce qu’ils font. C’est pas juste un concert que t’ecoutes d’une oreille distraite a 250m de la scene avec le vent qui tourne. Neanmoins, on reconnait les sonorites QOTSA et on peut s’attendre a qqchose de pas mal.
– MGMT a priori rien contre eux, mais le fait qu’ils soient passes en boucle a la radio pendant 3 mois n’aide pas. Juste inintéressant a mon gout.
– On en arrive enfin a The Prodigy et c’est vrai qu’on en attendait tous du grand. Je les avais vu il y a qq annees lors d’un festival et je me souvenais que leur performance m’avait epoustoufflee pour un groupe d' »Electronika » (desole j’arrive pas a classer leur musique). Un concert ou je j’ai cru que c’etait l’apocalypse. J’avais donc hate et je n’ai pas forcement ete decu meme si je reconnais qu’une fois de plus la balance etait a chier et que sur certains morceaux c’etait mieux de connaitre la chanson car on ne comprenait pas forcement.
Je suis as specialement d’accord avec toi Jiby, Invaders Must Die n’est pas si mal que ca, de tres bons titres dessus. Meme s’il n’egale pas Fat of The Land ils repartent sur de bon rails apres le decevant Always Outnumbered… Et tout a fait d’accord, le meilleur de cet album, c’est Spitfire. Surpris que tu n’es pas parle de Girls, a mon avis un hommage au son des annees 80.
– Mention speciale au public qui est plutot bon esprit (ou Meme Esprit) mais ca peut etre a double tranchant. Un concert ou tu peux etre a 10 metres de la scene sans mourir, mais d’un autre cote une ambiance un peu trop gentillette.
Pour conclure, journee sympa entre potes avec de la musique derriere mais honnetement les balances ont gache la plupart des concerts et quand tu paies pour aller voir tant d’artistes, la moindre des choses c’est d’assurer qu’il y ait un son correct, au minimum.
A vrai dire je trouve « Always Outnumbered… » un cran au-dessus que « Invaders must die » héhé !
Et pour « Girls » j’aime bien mais il est un peu trop…bordélique :p
So wait & see…
Un mot à Stoeffler pour revenir sur les Gossip, je n’ai pas dit qu’ils faisaient de la pop, j’ai dit qu’ils « se tournaient vers des ambiances plus pop », ce qui est indéniable, je pense. Et ce n’était pas forcément une plainte de ma part, puisque je trouve leurs deux premiers albums trop primitifs (pour les mêmes raisons que je n’adhère pas complètement à EODM : le dispositif est trop pauvre et produit donc une impression de répétition décevante) ; j’ai d’ailleurs vu un concert des Gossip dans le « Live de la semaine » sur Canal +, et c’était vraiment très bien (c’était rigolo de voir le guitariste jouer du clavier avec les deux index, mais le son était très chouette, ça m’a donné d’un coup une image bien meilleure de ce dernier album).