District 9 ( Neill Blomkamp – 2009)

Une affiche plutôt sympa

L’Afrique du Sud, une partie de la population est méprisée, voire haïe, et parquée dans les ghettos. Il faut dire qu’ils ne sont pas vraiment comme nous, différents ; ils ont une sale gueule, n’hésitent pas à piller, bouffer des détritus et sont friands de nourriture pour chat en conserve : ce sont les Aliens.

Leur arrivée en grande pompe il y a plus de 20 ans s’est vite transformée en surprise pour les terriens. Alors qu’ils perforaient la coque de leur vaisseaux pour aller à leur rencontre, ils ont découvert que les Aliens étaient en train de mourir de faim. Les habitants de Johannesburg ont donc été obligé de les accueillir dans leur banlieue, appelé District 9, où ils y sont restés depuis leur arrivée.

Voilà le point de départ du film District 9, qui commence un peu comme un documentaire en mettant en scène la situation des « crevettes » ou « prawns » en anglais.

Le film suit pendant près de trois jours la vie de Wikus, travaillant pour une organisation privée militaire, la MNU, ayant pour but de déplacer la population Alien de District 9 vers des camps spécialisés un peu loin de la capitale…

Pendant ce temps, un petit groupe d’Alien travaille d’arrache pieds à rassembler le plus vite possible un fluide mystérieux qui est entrepose dans un cylindre métallique.

C’est par hasard que Wikus, alors qu’il se rend de taudis en taudis dans District 9 pour expulser les Aliens vers le nouveau camp, mettra littéralement la main sur le cylindre métallique et se retrouvera aspergé du liquide susnommé.

C’est a partir de ce moment que le film débute et qu’une spirale infernale va entrainer Wikus vers une quête infernale qui le verra tour à tour fuire son organisation et pactiser avec la racaille Alien.

Si pendant le synopsis vous avez froncé les sourcils, reconnu une situation similaire, c’est normale, la toile de fond de l’apartheid est voulue et les comparaisons sont évidentes lors du film ce qui en fait un élément supplémentaire dans l’histoire et rend le scenario un peu plus original.

C’est le premier film de Neill Blomkamp (apparemment chouchou de Peter Jackson) et je dois plutôt dire que c’est assez réussi. L’histoire est  intéressante et le début du film tient en haleine pendant près d’une demi-heure avec son effet documentaire et l’histoire que se dévoile devant nous petit a petit.

La deuxième partie du film est très différente, beaucoup plus violente avec énormément plus d’action, une scène de bagarre dans les locaux de la MNU hilarante et une scène finale en apothéose avec une bataille entre un mécha et l’armée locale.

Je ne vais pas trop dévoiler l’histoire pour ceux qui n’auraient pas encore vu le film, maisje le recommande malgré ses faiblesses : des incohérences scénaristiques dans l’histoire et peut être le film est victime de ses influences  dont il s’inspire; il fait référence à d’autres long métrages et donc perd un peu de son originalité, car il n’arrive pas à se dédouaner de ses prédécesseurs.

Les bons points sont :

L’acteur principal, dont l’accent Sud-Africain me fait délirer, et qui est au delà de cela, très crédible dans son rôle de bureaucrate se rendant sur le terrain.

Une histoire intéressante qui met en relief une période de l’histoire délicate en y ajoutant une nouvelle dimension.

Des effets spéciaux très très réussi, notamment le vaisseau spatial au dessus de Johannesburg et les combats qui sont « réalistes » et bien rendus.

Une mise en scène dynamique et qui tient la route.

Au final, je conseille fortement, une œuvre originale et différente et qui, malgré quelques faiblesses, laisse présager un second film prometteur !

Voilà la bande annonce qui dépote !

3 réflexions sur “ District 9 ( Neill Blomkamp – 2009) ”

  1. seb sur

    Film étonnant, à regarder absolument en VO. Franchement mon coup de coeur de l’année en matière de SF.

  2. lulu sur

    J’étais d’accord avec toi pour le reste des films, mais j’ai trouvé celui-ci particulièrement mauvais. Bien que vu en VO, je l’ai trouvé long, mal réalisé, pas très beau techniquement et bien trop « cliché » et trop prévisible. Cette sorte de mi-SF m’a foutu dans une colère noire ! (enfin… alien plutôt.)

  3. Stoeffler
    Stoeffler sur

    Pas de soucis Lulu, on est la pour partager nos idees, qu’on soit d’accord ou pas.
    En tous cas, re-bienvenu parmi nous et merci de tes commentaires!

    J’ai vu par ailleurs Cashback comme tu me l’avais conseille; j’ai bien aime mais sans plus. De bonnes idees mais qq defauts qui m’ont un peu rebutes (notamment le jeu des acteurs et les scenes a poil pas justifiees).

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