Voyage au Costa Rica (Novembre-Décembre 2009), deuxième partie

Comme disait ma grand-mère: Vieux motard que j’aimais. Voici la suite de nos aventures en Amerique centrale… ou du nord?

3 décembre 2009, 6ème jour :

Une autre journée de transfert, après un dernier petit déjeuner copieux, le mini-van vient nous récupérer sous la pluie… on commence à y être habitué ! Une heure et demie de route pour contourner Arenal, le chauffeur s’en donnait à cœur joie pour dépasser les 4×4 des touristes et des locaux. Puis une autre heure et demie de route (de merde) pour arriver à Santa Elena, notre destination dans Monteverde. Pendant cette période, nous avons pu cependant apprécier le paysage environnant qui changeait énormément de nos précédents lieux de villégiature. Des pâturages, des collines, des vaches, de la verdure, le tout dans un relief très vallonné. Dans notre guide, ils comparent souvent le Costa Rica à la Suisse, non seulement parce que le pays n’a pas d’armée, mais aussi pour certains de ces paysages. Après donc une trentaine de kilomètres de route (de merde) et qui a inclus un détour dans une Cafetal locale (le gars est venu récupérer une livraison personnelle et on a du rebrousser chemin après avoir chargé la commande, le tout prenant près de 20 minutes !) ainsi que l’esquive d’un motard un peu trop jouasse sur la route, on arrive à Santa Elena puis notre hôtel. Le complexe ressemble un peu à un chalet, c’est assez marrant… mais dès notre arrivée, ils nous upgradent en suite junior, plutôt cool. Pour nous rendre à notre chambre, on nous dit d’attendre le 4×4 pour nos valises. On rigole doucement car on se dit que la chambre ne peut pas être si loin de la réception ; erreur, il a fallu près de 5 minutes en voiture pour atteindre la chambre qui se trouvait à environ 500 mètres de dénivelé. On ne regrette pas de devoir se taper la marche les prochains jours car la vue sur la vallée est absolument splendide (avec l’ une énorme baie vitrée de la suite) et notre chambre tip-top.

Vue de notre chambre

Le déballage de nos bagages effectué, on se dirige vers la réception (5 bonnes minutes en descendant) et après des coups de fils interminables à divers agences locales, on finit par réserver une visite dans une plantation de café. Ouf, on peut respirer pour cet après-midi, qui ne sera pas perdu. On part donc pour Santa Elena y manger un morceau ; la ville n’est pas des plus intéressantes, essentiellement des restos, des tours operators et des hôtels. On opte pour « The Tree House » qui a l’air assez funky de l’extérieur. Le restaurant a littéralement été construit autour d’un arbre centenaire qui se trouve au milieu du resto/bar. Super sympa comme idée. On commande 2 bons gros burgers délicieux (les produits locaux font la différence avec ce qu’on mange en France ou en Angleterre) et 2 boissons : $28 !! Ouch, le luxe a un prix !

De retour à la réception, on se fait récupérer pour se rendre chez la plantation de Don Juan. J’avoue avoir été un peu septique avant d’assister à la visite car la publicité faite par la plantation était du placardage d’affiches, PARTOUT dans la ville, façon bourrage de crane, et j’avais un peu peur d’une chaine… que nenni ! A notre arrivée on nous demande quelle est notre langue de choix pour effectuer la visite. Les autres gugus du bus sont des français, des allemands et des américains. Je suggère à Marga, plutôt tenter en espagnol car on a des chances de pouvoir être plus tranquilles. Ce fut une bonne idée car on s’est retrouvé tous les deux avec notre guide personnel, Junior, qui nous fera une excellente visite de la plantation, de la semence de la graine à sa torréfaction.

La visite a été très enrichissante : on a débuté par l’ouverture de la cosse mure (totalement rouge) et qui donne le grain de café tel qu’on se l’imagine. On peut soit le mettre en terre pour donner de nouveaux arbustes ou on le traite pour faire du café que l’on peut consommer. On s’est baladé partout dans la plantation pour récolter quelques grains dont l’enveloppe sera enlevée puis lavée. On a perdu dès lors deux couches. Le germe est par la suite séché sur le sol, à l’air (doucement, pour ne pas perdre trop d’arome), puis une deuxième fois dans une espèce de serre où l’humidité est contrôlée.

Serre pour le café

Il reste deux couches supplémentaires à retirer avant d’obtenir le grain de café qui sera torréfié ; il peut être soit brulé pendant une courte durée pour donner un gout plutôt doux et plein d’arome, soir pendant une plus longue période, ce qui donnera un gout plus fort mais avec moins d’arome.

Don Juan, le fondateur de cette Cafetal et son petit chien, Tequila, sont venus faire une photo avec nous après l’explication sur la torréfaction (allez vérifier sur le site, c’est bien lui… et son clebs !)… en fait le gars rode dans les parages et met un point d’honneur à se faire tirer le portrait avec tous les groupes de touristes qui passent.

La plantation ne produit qu’un type de café, le café Arabica et elle se trouve à une altitude et une localisation optimale pour produire le breuvage. La proximité du volcan fait que la terre regorge d’éléments essentiels pour que la plante pousse de la meilleure façon. De plus l’altitude joue un rôle prépondérant dans le gout que prendra le café. Il doit être cultivé entre 1000 mètres et 1500 mètres d’altitude de manière générale. Au dessus de 1250m, le café sera plus acide et sous cette altitude, il sera plus amer ; selon les acheteurs, différents mélanges peuvent être obtenus pour choisir le gout que le client désire. Notre plantation se trouve à 1260 mètres d’altitude, un équilibre parfait entre amertume et acidité…

Avant de finir la visite, on passe à cote d’une machine pour presser la cane à sucre… un peu bizarre dans une plantation de café, mais je pense qu’ils cherchent à donner une autre dimension à la visite ou simplement éduquer sur plus de sujets. Nous on ne va pas s’en plaindre.

La visite s’achève sur une dégustation avec dans un premier temps la manière traditionnelle de faire le café, à l’aide d’une potence et d’une chaussette.

Moment intime avec Don Juan...

Potence + chaussette

Puis dans un deuxième temps avec un véritable expresso ainsi que quelques douceurs (riz au lait à la cannelle, liqueur de café, amandes grillées, chocolats) pour accompagner le breuvage. Un passage obligatoire à la boutique de souvenir nous a vu acheter plein de petits paquets de café qui auront parfumé nos sacs de voyage pour le reste du séjour.

Sur le chemin de l’hôtel, plein de jeunes sont en tenu de fête et jouent des instruments de musique dans la rue. Cool, une fiesta locale on se dit. On vérifie ça à la réception et on nous avoue que ça ne vaut pas la peine car ça ne durera qu’une heure et que c’est essentiellement pour les enfants.

On se relaxe un peu dans notre chambre (après 10 minutes de marche avec une cote de la mort) puis on va diner dans un petit endroit sympa juste à coté de l’hôtel, Chimera (malheureusement pas de site) qui fait des tapas originaux et des cocktails terribles ! Mojito à la noix de coco pour Marga et Frozen Mango Margarita pour moi… miam, on recommande chaudement l’endroit !

4 décembre 2009, 7ème jour :

Lever à 7h00, bien décidés à effectuer les activités prévues. On ouvre les rideaux : il pleut ! On se prépare en se disant que ca peut changer à tout moment et on prie pour avoir l’après-midi ensoleillée ou du moins, pas trop humide.

Direction le resto pour le petit-déj (moyen aux vues des prestations des journées précédentes …) avec nos affaires, on va pas se retaper la montée pour des clopinettes ! On finit quand même par s’éclater le bide avant de partir pour La Fabrica de Queso, ouverte par les Quakers, dont je ferai une petite description un peu plus loin dans la récit.

Fabrique de fromage

A 9h00 précise notre guide fait son apparition : jeune, dynamique avec un fort accent américain. On apprendra par la suite qu’il est né aux Etats-Unis de parents Costa-Ricains et qu’il est revenu au pays il y a 8 ans. La visite débute avec l’arrivée du camion citerne plein de lait. 45000 litres sont livrés tous les matins et proviennent d’environ 120 fermes « locales » (comprendre dans un rayon de 3 heures et demies) et le lait acheminé est ensuite testé dans le laboratoire de l’usine. Si la qualité n’est pas assez bonne, le fermier est payé moins cher pour sa marchandise ce qui le pousse à faire mieux la fois suivante. Si le lait contient des antibiotiques, le fermier se verra refuser sa production pendant un mois et payer le contenu du camion ! Dur en affaire ces Quakers. La fabrique reste ouverte 7/7 mais ne produit du fromage que sur 6 jours.

Apres cette introduction, Ronald (notre guide) nous parle de la fondation de l’usine dans les années 50 par 8 Quakers. Les Quakers sont un groupe religieux pacifique créé au 17e siècle en Angleterre. On nous rassure que ce n’est pas une secte ! La fabrique est cotée en bourse et les employés sont tous actionnaires mais leur part ne peut pas dépasser 5%.

Nous entrons dans le bâtiment et traversons un couloir avec des vitres surplombant la salle de production. Le lait est d’abord pasteurisé puis versé dans une cuve où il sera chauffé. La bactérie de culture (une pour chaque type de fromage) est alors ajoutée ainsi qu’une enzyme et le tout est mélangé pendant trente minutes avant que le lait ne caille. L’excédent qui ne contient que de l’eau et des protéines est alors envoyé par pipeline à une ferme à cochons située un peu plus bas dans la vallée . Les Qakers produisent aussi de la viande de porc et nourrissent partiellement leurs animaux de cette façon. Le poids du fromage après le procédé représente 10% du poids du lait initial, et le produit est alors récupéré à la main puis placé dans des moules qui seront pressés afin d’évacuer l’excédent d’eau. L’usine produit peu de sortes de fromages : emmental, cheddar, parmesan, mozzarella et edam entre autres.

La visite s’achève sur un peu d’histoire des fondateurs de l’usine. Ils étaient huit, comme mentionné auparavant, et ont décidé de ne pas participer à la guerre de 39-45, afin de poursuivre leur idéal pacifiste. C’était pour le gouvernement comme s’ils étaient des déserteurs et furent donc jetés en prison. Après avoir fait leur temps, ils ont donc décidé de partir des Etats-Unis pour s’exiler ailleurs ; ils ont rejeté l’idée du Canada (trop froid) et du Mexique (pas de possibilité d’acheter des terres si on est un Gringo). A cette époque, le Costa Rica abolissait son armée ce qui en a fait un candidat idéal pour leur installation.

Il sont passé quelques années à voyager dans le pays avant d’avoir eu l’idée de monter une affaire qui pourrait marcher : le fromage. Aves l’aide de la communauté Quaker, et notamment de la newsletter du groupe, ils purent trouver un maitre fromager et leur affaire a pu réellement décoller à partir de ce moment. Ils sont à l’origine de la région que l’on nomme de nos jours Monteverde.

La session se termine par une dégustation de fromage produits dans l’usine (le fromage local, à maturation très courte est par ailleurs très bon et très doux).

On passe finalement à la fin de la visite par la cafeteria et gouter le milkshake qui a été recommandé dans le guide. Ce qui était marrant, c’était que le lait pour nos milkshakes venait directement d’un robinet qui était relié aux cuves de lait pasteurisés de la fabrique. En tous cas le milkshake était délicieux !

Batido!!

On retourne à Santa Helena pour un peu de shopping et on rentre à l’hôtel à pied pour le plus grand plaisir de nos jambes qui s’habituent à peine au relief accidenté de la région. Le programme de l’après-midi : tyroliennes et ponts-suspendus dans la foret de nuages. C’est une réserve protégée qui est située un peu plus haut en altitude que le village de Santa Helena dans laquelle les nuages sont souvent à hauteur du sol. C’est à nouveau en minibus que nous nous rendons à l’endroit susnommé et dès notre arrivée on enfile harnais casques, ainsi que des gants-qui-puent-la-transpiration-des-autres-gens. L’équipement ainsi que la manière dont on enfile le tout est dument vérifié par le personnel ; ils vont d’ailleurs nous suivre tout le long du parcours pour nous conseiller et nous prévenir quoi faire, voire même faire taxi pour les personnes les moins courageuses.

On reprend le minibus pour quelques centaines de mètres et sur le bas-côté on emprunte un petit chemin pour se rendre aux premières tyroliennes. Le cadre autour de nous est assez irréel : la foret de nuage nous enveloppe totalement alors que nous commençons l’ascension. Il y a une humidité oppressante et étouffante, de la condensation se forme sur les végétaux autour de nous et on a même l’impression qu’il vient juste de pleuvoir. Impressionnant !

On revient doucement à la réalité avec la première descente qui se passe plutôt bien : les tyroliennes sont rapides et hautes. La seconde a été une surprise pour tout le groupe de touristes qui était avec nous : les guides font des signes lorsqu’on approche du prochain arbre, soit pour freiner soit pour continuer. Lors de la deuxième descente, moins longue que la première, il se trouve qu’on prend très rapidement de la vitesse et les guides près de l’arbre ne faisait aucun signe !! Dès lors, tu chies un peu dans ton froc car tu penses que tu vas te payer le tronc d’arbre (mieux que tomber de 25/30 mètres me direz-vous…). En fait, ces petits enc… ont un système de freinage qu’ils utilisent près des plateformes. En discutant avec les gens autour de nous, personne n’a été prévenu de cette petite blague et tout le monde a quelques peu stressé.

En tout, 13 tyroliennes, dont 3 longues de plus de 250 mètres et se trouvant à 30/40 mètres du sol. La vue est tout simplement magnifique et le parcours plutôt bien fichu : un mélange de longues descentes pour admirer le paysage et des plus courtes entre arbres et lianes pour donner une impression de vitesse. A noter que sur une des grandes tyroliennes, je ne sais pas si c’était le vent ou un mauvais positionnement du corps, j’ai fait plein de 360˚ sur moi-même… autant ça pourrait être fendard en temps normal, mais à 40 mètres du sol, t’es pas trop rassuré…

Dans la foret de nuages

Mention spéciale pour la 13ème tyrolienne (supposée faire 1km d’après le guide, mais en réalité 600 mètres, ce qui n’est déjà pas mal) qui est très impressionnante et qui s’effectue à 40/50 mètres du sol. L’originalité se trouve dans le fait qu’on l’a faite à deux. Margarita devant moi et c’est parti pour 45 secondes de descente à fond les ballons… en théorie ! On s’est arrêté 30 mètres avant l’arrivée (je dois être maudit… ou tordu) ! J’ai passé les deniers mètres à nous tracter pour nous sortir de là. La tache étant plus compliquée lorsqu’on est deux, à une telle altitude.

A noter que les guides, qui étaient 4 ou 5, sont en constante discussions entre eux via des talkies-walkies, il n’y a donc pas de soucis de se faire rentrer dedans si on se retrouve bloqué sur la tyrolienne.

Oo la grosse araignée!!

Même après ces quelques (légères) mésaventures, on a bien aimé, la vitesse et la hauteur sont grisantes et on se sent en sécurité tout du long. Ah, oui, sur le chemin qui reliait les tyroliennes, on est tombe sur ça : ça aide à regarder la où on met les pieds !

Il y avait une option de pseudo saut à l’élastique après les descentes, mais je ne m’y suis pas risqué, pour deux principales raisons : pas d’effet de groupe pour me motiver et pas trop de temps pour effectuer le reste du parcours et ses ponts suspendus.

Cette petite balade dans la jungle a duré une heure et quart avec en tout huit ponts. Nous avons eu de beaux points de vue, c’est exactement l’atmosphère à laquelle je m’attendais lorsque j’anticipais une promenade dans une foret tropicale ; c’est juste dommage qu’on ait pas eu plus de temps que cela (il fallait choper la dernière navette pour rentrer) et qu’il n’y avait pas de guide pour nous montrer deux/trois trucs cools. On n’a donc pas pu apprécier la faune comme on aurait pu, reste les vues du pont sur la vallée, et la jungle qui sont exceptionnelles. Le fait d’être dans la foret de nuage renforce le cote féerique de l’endroit qui a un charme indéniable.

De retour à notre hôtel, on décide de faire l’impasse sur la visite de la jungle de nuit, tellement on est éreinté. Notre restaurant du jour ne mérite même pas que son nom figure dans ce merveilleux blog, tellement la déception fut grande lors de notre visite (pourtant nous étions emballés par la description du guide). On finit la journée dans un des jacuzzis en plein air de l’hôtel. On se prélasse, puis on se délasse avant d’aller se coucher.

Pont suspendu

5 décembre 2009, 8ème jour :

Le transfert de la journée pour Rincón de la Vieja se passe raisonnablement bien. Une petite heure et demie à monter et descendre des routes de merde ; notre chauffeur est le même gus qui nous a conduit à Monteverde. Il est toujours pied au plancher mais cette fois, il nous laisse prendre des photos et nous indique quelques iguanes que nous nous empressons de flashouiller. Le coté inquiétant de la chose, c’est qu’il est censé regarder la route et qu’il arrive à apercevoir des iguanes sur le bas cote à près de 50 mètres de distance… on essaie d’oublier.

Lors d’une pause pipi, nous pouvons observer une bonne demie douzaine de perroquets qui s’essaient à escalader des troncs d’arbre ; c’est assez comique à regarder, au lieu de voler, ces abrutis d’oiseaux enfoncent leur bec dans le tronc puis gigotent comme ils peuvent pour se propulser un peu plus et saisir l’écorce de l’arbre dans leur serres et répéter le processus pour se hisser à une plus haute altitude.

Après ces quelques minutes d’observation ludique, on reprend notre moyen de locomotion pour arriver à Liberia, qui se trouve à une demi-heure de notre destination finale, Rincón de la Vieja, autre zone volcanique du pays. La fin du voyage est très poussiéreuse et le climat change brutalement pour quelque chose de beaucoup plus aride : peu de végétation et des arbres secs avec peu de feuilles. Le relief est également très accidenté et ça ressemble pas mal à un désert ou à du maquis. On sent également que la chaleur est plus écrasante et l’humidité a quasiment disparue.

Nous sommes logés dans une hacienda (ou ranch) et nous filons directement au bureau des informations afin de ne pas perdre notre journée !

On récupère un guide qui vient de débuter et qui essaie de nous vendre les trucs à touristes qui ne nous intéressent pas. Apres moult tergiversations et discussions, nous nous décidons pour une ballade à cheval qui se termine par une visite de chute d’eau puis une station thermale locale avec des boues issues du volcan. On avale vite fait un sandwich et on part direct à l’aventure. Marga et moi-même n’avons pas monté de poney cheval depuis notre enfance donc on est légèrement rouillé. On se dit que ça risque d’être folklorique malgré les gens qui nous disent que y’aura pas de problème, et que c’est pour tous les niveaux.

On nous met donc directement sur nos canassons respectifs (après avoir signe une décharge qui dit que c’est pas la faute des organisateurs si on meurt à cheval Oo) avec nos petits casques et on nous « explique » comment conduire la bête : Marche/arrêt/gauche/droite et hop c’est parti.

Bon… on a mis une heure et demie pour faire 5.5 km, ce qui est assez lent. A notre décharge, le terrain était très accidenté avec énormément de rochers, de montées et de descentes.

Pour ce qui est de la conduite de mon brave compagnon, ça allait à peu près lorsqu’il avançait, j’arrivai à le diriger. Pour s’arrêter pas de problème non plus (ce qui était top). Le problème résidait dans la mise en marche ou le changement de vitesse et dans ces compartiments, la bestiole était beaucoup plus capricieuse ! Il fallait les encouragements du guide qui était avec nous et ses « vamos, caballoooooooooooooooooooooo » pour avoir une totale efficacité. Néanmoins (fesses en moins aussi…) content d’avoir effectué ça à cheval ; de jolis paysages, même si des fois on était plutôt concentré sur comment ne pas mourir ou rester sur le cheval.

Ulysses revient!

Arrivés à la cascade Oropéndola, on retrouve le guide qui avait essayé de nous refourguer les activités qu’on ne voulait pas faire, s’occupant d’un groupe de mexicain. L’eau est claire et fraiche et après avoir pataugé pendant quelques minutes, on s’essaie à quelques sauts dans le petit lagon. C’est pas très haut (5 à 6 mètres) mais c’est assez marrant tout de même. A noter que notre guide Ulysses à fait plusieurs plongeons la tête la première dont une tentative où il a glissé et a failli s’ouvrir le crane. Heureusement, plus de peur que de mal.

De retour sur nos chevaux, on monte pendant 10 -15 minutes pour rejoindre notre dernière étape de la journée : le spa. On débute par un sauna pour ouvrir les pores et après on s’enduit tout le corps d’une boue volcanique, qui je dois l’avouer, pue pas mal. Les mexicains de la cascade étaient aussi présents et mettaient pas mal l’ambiance. Une fois l’opération terminée, on se laisse sécher avant de retirer la boue dans un bassin thermal (température >35˚C). Apparemment, la boue de volcan est bonne pour la peau car elle la détoxifie ; mythe ou réalité ? Aucune idée mais on avait la peau douce quand la boue a complètement disparue.

Dans le bassin, on s’est rendu compte que deux des mexicains, 2 mexicaines pour être plus précis, et qui étaient habillées un peu pétasses provoc’ étaient en réalité… Costa Ricaines et qui plus est des escort-girls. Tout d’un coup, Margarita et moi on rigolait beaucoup moins. On a donc décampé assez rapidement après ça et on est rentré fourbu vers 18h30 après une nouvelle journée chargée.

Le reste de la soirée s’est passé tranquillement, à nous relaxer, taper des messages avec mes gros doigts sur le téléphone de Marga et diner au resto de l’hacienda parce qu’on est à des kilomètres de toute civilisation.

(Pour plus de photos…)

4 réflexions sur “ Voyage au Costa Rica (Novembre-Décembre 2009), deuxième partie ”

  1. Marga sur

    Holidays!!!!!!! Sigh, seems like a long time ago :o(

  2. Sympas, les photos :)
    Sur celle avec Don Juan, c’est qui le gars au chapeau !?

  3. Stoeffler
    Stoeffler sur

    Tu le fais expres ou tu le fais expres?

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