The Steel Remains, Richard Morgan 2008
Le truc, en vacances, c’est qu’on a plein de temps pour lire.
Sachant cela, j’avais bien prévu le coup et acheté deux bouquins à lire pendant le voyage au Costa Rica. Je vais seulement parler du premier, je pense qu’il intéressera plus de lecteurs que le second.
The Steel Remains est un roman que l’on peut classer dans la catégorie Fantasy. N’étant moi-même pas un fan de ce genre que j’assimile souvent à Donjons et Dragons avec le style : je suis un magicien et j’ai le sort boule de feu, je tue le Dragon, je prends le trésor et je passe à la pièce suivante… un peu réducteur !
J’ai donc lu mon premier roman du style sous l’impulsion de Stéphane et Margarita qui m’ont convaincu de lire Trône de Fer. J’ai ensuite enchaine avec l’Assassin Royal et d’autres œuvres.
J’ai bien aimé ces bouquins et ça ma donné envie d’en lire plus, du moment que le coté magie/boules de feu reste en filigrane.
The Steel Remains de Richard Morgan est dans la lignée des livres de Joe Abercrombie, un auteur que je recommande vivement. Ayant lu sa première trilogie intitulée The First Law, Abercrombie a ouvert un nouveau genre qui est dur, réaliste, cynique et dont le récit est incroyablement moderne.
The Steel Remains est donc dans cette veine même si je pense que li livre n’est pas aussi bon que la trilogie The First Law.
L’histoire est celle de trois vétérans qui ont combattu ensemble lors d’une invasion d’homme Lézards il y a de cela dix ans et qui, dans leur récits respectifs, vont voir se dessiner une intrigue à laquelle ils ne pourront pas échapper.
Le premier, Ringil Eskiath, est l’archétype du barbare sans cervelle mais dont on apprend des la première page du livre qu’il est noble mais surtout qu’il est gay et toute l’antipathie que cela lui apporte, au niveau de l’Empire ainsi que de sa famille. Même s’il est un héros de la Passe des Potences, qui l’a vu repousser avec peu de soldats, les Hommes Lézards, il ne restera qu’un pédé (selon les protagonistes du livre).
Egar Dragonbane, un Majak, nomade des steppes et chef de sa tribu, coureur de jupon et à la recherche d’un peu d’aventure dans sa vie morne.
Et enfin Archeth Indamaninarmal, conseillère de l’Empereur et dernière représentante du peuple Kiriath qui a déserté l’Empire il y a de nombreuses années. D’ailleurs, le livre fait pas mal allusion à ce peuple, à la peau noire, et qui détenait une technologie qui semble avancée par rapport à l’époque du récit. Un mystère qui ne sera pas révélé dans le livre.
L’univers de the Steel Remains est riche, complexe et c’est un bouquin assez court à lire (350 pages). J’aime le fait que les trois personnages principaux soient liés et que leur histoire soit subtilement racontée tout au long du livre. On a la mise en place d’un univers intéressant, dont on a envie d’en savoir plus.
J’ai cependant trouvé que l’histoire mettait pas mal de temps a se mettre en place, certainement pour bien développer les personnages, et le style de l’auteur rappelle bien Joe Abercrombie ainsi que Steven Erikson, autre auteur de Fantasy. C’est simple, épuré, drôle, violent et on ne s’ennuie pas.
Pour en revenir au récit, l’histoire, bien n’étant pas le point fort, ne se déroule que sur 150-200 pages, ce qui est un peu décevant.
En écrivant cet article, je me rends compte que deux bouquins sont prévus par la suite, ce qui expliquerai pourquoi l’histoire ait été un peu « bâclée ».
Le livre peut cependant être lu seul, et les personnage, le style m’a fait passer un très bon moment. Je recommande !
Un truc qui m’a fait tilter c’est que abercrombie, c’est une marque de fringues hyper en vogue à N.Y.C (les gens qui ne savent pas qu’il y a une boutique downtown font la longue queue devant le magasin de la 5° avenue)