GOne – Un peu d’histoire, Chapitre I

A l’occasion de l’impression prochaine de notre premier EP 8 titres (avec des enregistrements propres et bien mixés, dont les meilleurs seront également accessibles sur notre page MySpace), j’ai décidé de rédiger quelques notes rétrospectives sur mon groupe de rock, GOne, histoire de planter quelques jalons avant que tout le sel des événements de ces premières années soit happé dans le vortex de la célébrité qui, immanquablement, nous avalera tous (et accessoirement, pour que la rubrique « GOne », créée à l’ouverture de ce blog, ne soit plus la seule rubrique avec zéro posts…).

 

Pour me simplifier le récit des événements plus que par égocentrisme, je vais poser la première pierre de la fondation de GOne à mon arrivée dans le groupe, bien qu’un récit différent pourrait plutôt placer la naissance du groupe à la première formation rassemblée par Lionel, au jour où Arnaud nous proposa le nom de GOne, ou à une quelconque autre étape importante de notre évolution.

 

Arnaud L.Chapitre 1 : La fin de « Get2 »

Je jouais donc à l’époque (en 2004) dans mon premier groupe de reprises, celui que j’avais fondé avec mon pote Cyril alors que j’étais encore à la fac, commençant avec une guitare et une basse (non, pas même de batterie), et qui avait patiemment évolué tout en restant de façon permanente un vaste chaos (perdant régulièrement l’un de ses membres, ce qui nous obligeait pendant un temps à jouer en nombre réduit, puis à faire du recrutement jusqu’à trouver le bon remplacement, qui devait réapprendre tout notre répertoire, etc. et nous privait de réelle progression).

 

Arnaud, qui jouait de la guitare dans ce groupe, jouait également de la batterie dans un autre groupe de reprises, et leur chanteur venait de jeter l’éponge : espérant pouvoir jouer pour la Fête de la Musique, ils avaient besoin d’un remplacement rapidement.

Flatté qu’ils aient pensé à moi et content de pouvoir tenter d’assurer le chant seul (dans mon premier groupe, j’avais assuré du début à la fin -avec quelques intermittences tout de même- simultanément la basse et le chant), j’avais accepté ce bout d’essai et appris leur répertoire en un temps record pour pouvoir effectivement jouer cette représentation unique.

 

Tout s’étant parfaitement déroulé –et dans la mesure où je préférais leur répertoire au nôtre- j’acceptais avec plaisir lorsqu’ils me proposèrent de continuer la route avec eux.

Nous mîmes en place pour la saison 2004-2005 une alternance entre les dates de répétition des deux groupes, que par simplicité et pour reprendre la terminologie utilisée par Arnaud, lui et moi désignâmes désormais des titres « G1 » le nouveau groupe, et « G2 » l’ancien.

 

Cette saison fut assez calamiteuse pour G2, d’une part parce que la qualité de notre jeu se réduisit encore lorsque nous choisîmes de ne plus répéter qu’une semaine sur deux, et d’autre part parce que nous avions décidé de tenter d’introduire un nouvel instrument dans notre équipe pour tester, et que cela ne fut franchement pas concluant (sans que la qualité du jeu de notre clavier aie à être remise en cause à un niveau quelconque, au contraire).

Prenant de moins en moins de plaisir à jouer avec ce groupe et jugeant qu’il devenait nécessaire de faire un choix entre les deux formations pour espérer jouer correctement dans l’une ou l’autre, Arnaud et moi proposâmes de mettre un terme à l’aventure « G2 »… ce qui semblât ne pas poser de problème à Tomoko (qui jouait à l’époque également dans un groupe assez cool et qui marche plutôt bien, Temple Town), Martin (le clavier, qui travaillait déjà dans la musique et n’avait pas réellement le temps de travailler nos morceaux). Seul Stéphane, notre guitariste principal, ne semble pas avoir poursuivi dans la musique après la séparation du groupe. Get 2, en concert Place de la Contrescarpe en 2004

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