Game of Thrones Saison 7 Episode 6 « Beyond the Wall » : ça ne va pas !
Mais qu’est-ce que je fous là franchement ? C’est trop tard, l’épisode 6 date déjà d’une semaine, et tout ce dont tout le monde va parler maintenant, c’est du septième et dernier épisode de cette 7e saison ! Oui, ben désolé moi j’étais en retard, et je n’ai vu l’épisode 6 qu’hier.
Et ça m’a agacé. Je trouvais la saison plutôt pas mal jusque là, visuellement plus réussie que les précédentes, moins de temps morts dans le récit ; on y retrouvait toujours quelques événements ou réactions bizarres voire incompréhensibles, mais là franchement, c’est tout l’épisode qui est à la rue ! Et comme j’aime bien Game of Thrones, ça m’énerve. Et quand je m’énerve, j’écris des billets, c’est comme ça.
Bon celui-ci est un peu écrit à l’arrache, parce que du coup, j’essaye de ne pas arriver troooop tard non plus, histoire qu’il y ait quand même un peu d’intérêt à le lire pour ceux qui auraient déjà vu la suite (il n’est que 19h quand je commence l’article, mais j’en connais déjà… moi-même, je pourrais être en train de le regarder plutôt que d’écrire mais NON ! D’abord se plaindre, je suis Français moi môssieur).
Bref, que se passe-t-il dans cet épisode, et pourquoi est-ce que ça ne va pas ? (évidemment, ça va divulgâcher grave, si vous n’avez pas vu l’épisode, je ne comprends pas que vous soyez encore en train de lire ces lignes, arrêtez-vous maintenant, je ne réponds de rien ensuite)
La 7e compagnie :
L’épisode commence plutôt bien avec les échanges sympa entre les membres de l’étrange escouade de 7 héros (et une poignée de Jean-Jacques, comme les appellerait l’Odieux Connard), même si je me suis étonné du temps qu’il faisait apparemment au-delà du Mur, en plein hiver (pas de buée quand on souffle, tout, c’est limite il fait chaud, visiblement). Ça se gâte quand Jon fait mine de rendre Grandgriffe, l’épée que lui a léguée feu-le Commandant de la Garde de Nuit, à Jorah.
Sérieusement ? Là maintenant, en plein milieu de l’expédition ? Tu as prévu une autre épée ou du coup tu te battras avec tes petits poings si Jorah accepte ? C’est le premier gros artifice scénaristique de l’épisode, où on se contrefout de la vraisemblance pour amener un dialogue qui -ok- a son intérêt… mais juste, pas là, dans ces circonstances, quoi…
Ceci dit la question de « et qu’est-ce que tu as d’autres comme arme si tu offres Grandgriffe ? » pose la question de l’équipement du reste de la bande : visiblement, on a oublié qu’on allait se battre contre des morts-vivants et des Marcheurs blancs ! Seul Jon a une arme en acier valyrien, seul Jorah a un poignard d’obsidienne, et le reste se bat allègrement avec des armes du quotidien. Ça devrait suffire non ?
Mmh… probablement pas, mais on a peut-être oublié de les prévenir du problème (les prévenir eux, ou les auteurs du scénario, je ne sais pas).
C’est là que survient l’attaque de l’ours-mort-vivant, que j’ai trouvée plutôt pas mal… jusqu’au coup ultime porté par Jorah, avec son petit poignard. Ben ouais, son poignard il est en obsidienne, c’est fatal !
C’est fatal… contre les Autres, les Marcheurs blancs, oui ! Contre les zombies, c’est juste un petit poignard, là ! Alors le gros ours qui meurt d’un petit coup de poignard, c’est que ça devait être la goutte de trop : il était à ça de (re)mourir, heureusement que Jorah est arrivé avec son petit poignard pour donner la pichenette fatale.
Et là, normalement, la mission devrait s’arrêter non ? Je veux dire : les types sont venus chercher un mort-vivant, et deux Jean-Jacques se sont fait trucider. Du coup, ils vont se relever sous peu en tant que morts-vivants, non ?
Apparemment, personne ne pense ni à les brûler, ni à les emporter comme prise, donc c’est que c’est moi qui ait mal dû comprendre.
Pendant ce temps à Winterfell…
Littlefinger pose LA question qu’il lui faut à tout prix éviter que Sansa se pose, que Sansa devrait obligatoirement se poser, à laquelle Arya devrait logiquement répondre mais dont elle choisit de garder le secret : comment Arya a-t-elle mis la main sur le billet écrit par Sansa à Robb ?
La réponse à cette question : « Je l’ai piqué à Peter Baelish qui venait de le récupérer auprès du nouveau mestre de Winterfell » cramerait instantanément (au sens métaphorique comme littéral sans doute) Littlefinger auprès de Sansa. Le plan de Baelish ne tient que grâce à ce point aveugle (Arya ne répond pas, Sansa n’insiste pas) qui n’a pas de justification autre que scénaristique.
Là-haut, sur la montagne…
Pendant ce temps, nos héros ont tendu une embuscade à un groupe de morts-vivants qui se baladent là sans qu’on sache trop pourquoi. Disons que ce sont des éclaireurs pour ne pas chipoter. Ils butent le Marcheur blanc, tous les autres meurent.
Tous ? Non ! Il en reste miraculeusement un, qui devait n’avoir pas été zombifié par le Marcheur qu’il accompagnait (mais alors pourquoi l’accompagnait-il ??!) et qui donc peut être capturé par nos gentils héros pour leur permettre (enfin ! hem…) de remplir leur mission. Enôrme ficelle.
Ce mort-vivant a apparemment un pouvoir incroyable : il crie, et ça ramène ses potes. Il crie et ça les appelle, à la rigueur pourquoi pas. Mais là l’armée de l’hiver est apparemment assez loin d’après les nuages de froid qu’on voit à l’horizon, et BIM, en trois minutes, ils sont là. Joli téléport, et je suis curieux de connaître la nature du message qui permet à un pimpin mort-vivant anonyme de prévenir l’armée entière, avec tout l’état-major, que c’est les gros héros de l’histoire qui sont là et que ça vaut le coup de venir se téléporter pour sauver le pimpin mort-vivant anonyme… Par ailleurs, si l’armée des morts a la capacité de se déplacer aussi vite, perso je ne comprends pas comment ça se fait qu’ils ne soient pas déjà de l’autre côté du Mur, soi-dit en passant.
Là, le fait que Davos ait été chercher l’irremplaçable Gendry dans l’épisode précédent (un truc déjà complètement sorti de nulle part) prend tout son sens : Gendry, qui est jeune, est donc à même de retourner à Eastwatch pour donner l’alerte. Mais dites, Gendry, il a le sens de l’orientation j’espère ? Non, parce que là il s’est mis à neiger un peu, et franchement avec pour seuls repères un océan de blanc pour s’orienter, c’est pas gagné-gagné cette histoire. Ah, apparemment, je m’inquiète toujours pour rien : il est même revenu exactement à la porte de la forteresse, il avait dû laisser un marqueur sur son GPS.
Le problème des morts-vivants :
On apprend que les morts-vivants ne savent pas nager. Ok, pourquoi pas, il n’y a pas de règle qui dise ce qu’ils ont le droit de faire ou pas. M’enfin, dans ce cas, j’aurais autant aimé aussi qu’ils ne sachent pas courir, ou se battre avec des armes. Là en fait, c’est un de mes points de mécontentement majeurs avec la série, c’est pourquoi je prends un petit paragraphe pour en parler plus en détail.
Pour résumer hypeeeeeer schématiquement (mes excuses par avance aux fans de zombies), pour moi, il y a, en essence, deux types de morts-vivants (non, pas le « bon mort-vivant » et le « mauvais mort-vivant ») :
– il y a les morts-vivants « traditionnels ». Ceux-là fonctionnent au ralenti, ils marchent lentement, leurs attaques sont maladroites… Le fait d’être mort leur a fait perdre quelque chose de l’efficacité du vivant, en quelque sorte. Si les vivants courent, ils les distancent ; s’ils les affrontent, c’est super compliqué de les tuer, mais on peut y arriver. Le ressort psychologique qui les rend cauchemardesques (outre leur apparence et leur nature, bien sûr), c’est l’inéluctabilité de leur victoire : ils sont nombreux, et ils ont l’air de devoir être toujours plus nombreux (les gens qu’ils tuent deviennent eux-mêmes des morts-vivants), et quelque soit le nombre qu’on détruit, il y en a encore, toujours. En vérité, on ne peut pas réellement leur échapper parce qu’ils sont partout.
– A côté de ces morts-vivants « traditionnels », il y a les morts-vivants « modernes », apparus il me semble depuis 28 jours plus tard (il est très possible qu’il y en ait eu avant mais c’est le premier cas dont je crois me souvenir) : ceux-là courent. Qu’est-ce qu’on fait quand on est menacé par une créature décérébrée et frénétique, qui court généralement aussi vite que soi mais avec une endurance et une détermination supérieure à la sienne ? On s’enfuit, il n’y a pas d’autre issue, parce que les affronter est comme affronter un vivant, en pire, et que là encore il y en a trop pour qu’on puisse espérer les détruire tous.
Le problème des morts-vivants dans la série (ce n’est pas ce que j’avais compris d’eux dans les livres donc je crois vraiment que c’est un choix de la série), c’est que comme on est dans une histoire avec des combattants armés, les héros ne s’enfuient pas face à ces monstres, et qu’ils les affrontent. Quel est l’espoir d’une poignée de guerriers même physiquement au top, même hyper-entraînés (et même s’ils avaient les armes appropriées hem hem), face à une horde sans fin de créatures aussi rapides qu’eux ? Pendant combien de temps un vivant armé peut-il abattre ses assaillants avant que la fatigue, l’imperfection d’un coup, ou le surnombre, ne finissent pas le faire tomber ?
Pour moi, les combats contre les morts-vivants n’ont aucun intérêt dans la série et je décroche systématiquement, parce que je sais pertinemment que si les règles n’étaient pas tordues pour permettre aux héros de s’en sortir, l’issue serait pliée d’emblée.
Et encore, je ne parle même pas du fait que normalement, ces morts-vivants sont pratiquement impossibles à détruire (rappelez-vous du premier mort-vivant dans la saison 1, dont la main coupée continuait de se mouvoir en rampant, pour tuer) : comme ils sont animés par une volonté tierce, ces morts-vivants-là n’ont pas besoin de leur cerveau ou de leur cœur pour fonctionner. Le seul moyen de s’en débarrasser (enfin, jusqu’à cet épisode 7.6 où on découvre un moyen « magique » de les faire s’éteindre, en détruisant leur maître Marcheur), c’est de les détruire totalement, par l’incinération par exemple.
Bref : les morts-vivants sont en soi un problème pour la série (je pense qu’ils auraient vraiment dû en rester aux morts-vivants « traditionnels » étant donné qu’il était prévisible que des héros seraient amenés à les affronter l’arme à la main), mais dans cet épisode les scénaristes abandonnent non seulement toute vraisemblance quant aux capacités physiques des héros, mais ils abandonnent aussi, et c’est plus grave, les règles de l’univers qu’ils ont passé 7 saisons à nous décrire : un coup d’épée, et hop, un zombie de moins, c’est bien pratique.
« Quand te reverrai-je, pays merveilleux ? »
Visiblement, Gendry a couru très vite jusqu’au Mur. Le corbeau a volé vraiment très vite jusqu’à Dragonstone. Et Daenerys et ses dragons ont volé hyper vite de Dragonstone jusqu’au lieu de la bataille. Honnêtement, on dit que le Nord c’est grand mais c’est très surfait. En une nuit, tu fais l’aller-retour en volant, en vérité.
Outre une endurance et une vitesse hors normes, il y a aussi eu apparemment une grosse distribution de GPS magiques, parce que je suis curieux de savoir quelles indications Daenerys a reçu pour savoir comment rejoindre les héros encerclés (j’imagine que « à droite, derrière le gros caillou » n’aurait pas été assez précis ; ils ont dû tenter « là où c’est que les gentils se battent ». Bien joué !)
Bon, je passe sur la ficelle insupportable de l’attente jusqu’à la dernière seconde du combat, le moment où tout semble perdu, pour faire apparaître la cavalerie qui va retourner le cours de la bataille (qui avait déjà rendu la conclusion de la Bataille des Bâtards (saison 6, épisode 9) bien lourdingue).
J’ai trouvé pour ma part le rendu des explosions de glace créées par les flammes très impressionnantes, et le retournement de situation créé par la mort du dragon, puis sa réanimation, était une grosse surprise à laquelle je ne m’attendais pas, dans une storyline qui, pour l’essentiel semble à peu près complètement pré-écrite au point où on en est.
Néanmoins, je me demande pourquoi, s’il avait des javelots magiques de glace qui tuent à distance, le Roi de l’Hiver ne s’en est pas servi pour se débarrasser des 7 mercenaires pendant qu’ils étaient perchés sur leur île (les mecs se sont quand même téléportés jusque là pour régler leur compte aux gars qui voulaient kidnapper un de leurs potes) [quelqu’un a écrit que le Roi de l’Hiver serait vervoyant comme Bran, et qu’il aurait vu la bataille contre les dragons et que c’est pour ça qu’il leur réservait ses javelots (et qu’il avait acheté des chaînes de malade pour tracter sa prise hors de l’eau après)… admettons].
Je reste trèèèès surpris par la réaction (ou l’absence de) de Daenerys à la mort d’un de ses dragons, dont on nous a bien rappelé dans l’épisode précédent qu’ils étaient ses « enfants ». Qu’elle ait été prête à en sacrifier un pour sauver l’homme qu’elle commence à aimer, soit. Mais ça n’empêche pas d’avoir une réaction lorsque la mort se produit, ou après ! Une mère normale aurait eu le cœur déchiré. La Daenerys qu’on connaît serait entrée en fureur. Là, rien.
Ça arrive, quoi.
YOLO (or twice (maybe more)) :
On arrive à la séquence du n’importe quoi : tout le monde se prépare à se carapater, mais Jon se découvre une passion pour la destruction de zombies de base (dont la subsistance ou pas en tant qu’individu n’a aucun intérêt pour personne, rappelons-le).
Qu’il bute les plus proches du groupe pour permettre l’embarquement en sécurité OK. Mais là c’est l’heure du décollage et ce qu’il fait n’a aucun sens. Résultat : seul contre tous, il se fait choper. Ça, à la limite, c’est bien fait pour lui. Il tombe dans l’eau glacée, emporté par le poids de son équipement et de deux morts-vivants qui le ceinturent. Bon, ben, là a priori c’est cuit pour lui.
Tout le monde aurait hurlé contre le fait que Jon meure à cause d’un comportement fondamentalement irrationnel, mais à la rigueur, ce n’est pas la première fois qu’il se comporte comme un bourrin en bataille, et puis qui êtes-vous pour savoir comment les gens réagissent quand ils sont dans le feu de l’action (moi aussi ça m’est déjà arrivé, à Dynasty Warriors, de vouloir finir une dernière vague d’adversaires avant de m’attaquer aux problèmes plus urgents !) ? Bref, faire mourir Jon pour prix de cette mission catastrophique mais qui peut changer le cours de la grande histoire en décidant tout Westeros à lutter contre l’armée des morts, ça aurait pu être un choix scénaristique.
Mais non ! Jon ne meurt pas ! Une fois encore, il s’en sort miraculeusement. Bon. Au bout d’un moment, le fait de mettre les héros dans des situations où ils devraient mourir ne va plus avoir d’effet, mais allons-y. Là arrive Mains Froides a.k.a. Tonton Benjen Stark, lui aussi téléporté là on ne sait pas bien comment, et qui… donne son cheval à Jon et se sacrifie en se jetant dans la horde.
Ah.
Repartir avec lui sur le cheval, éventuellement ? Non ? Bon.
Donc, je résume cette scène de deux minutes : Jon meurt mais en fait non. Benjen (que personnellement je croyais déjà perdu dans une bataille précédente) apparaît de nulle part, le temps de se sacrifier, et pour que Jon puisse retrouver ses potes et sa meuf en étant grièvement blessé, ce qui va déclencher la séquence de rapprochement sentimental entre Daenerys et lui, à son chevet.
Mais !!? Pourquoi cette séquence ??! Est-ce qu’il n’était pas possible d’imaginer un acte héroïque accompli par Jon, qui le laisse grièvement blessé mais qui lui permet quand même de partir avec sa bande ? Pourquoi nous refaire le coup du « Jon meurt. Ah non ! » ? Pourquoi faire sortir Benjen du chapeau pour 40 secondes avant de le faire se sacrifier sans aucune raison ? Elle est complètement hallucinante cette séquence ! Et le fait que tout ça se déroule en moins de cinq minutes contribue à dissiper complètement les enjeux, et à rendre le tout totalement anecdotique.
Dany ma meuf :
Dernier truc qui m’a fait lever les yeux au ciel, la goutte d’eau sans importance mais qui montre quand même que ceux qui ont écrit cet épisode l’ont mal écrit, avec avant tout l’idée de faire plaisir au public, fut-ce de façon grossière et sans esprit de cohérence avec tout ce qui a précédé : Jon qui appelle Daenerys « Dany ».
« Dany » est le surnom que ce sont mis à donner les fans de la série au cours de la première saison. Ce surnom n’apparaît nulle part dans les livres, et il n’a aucune raison d’être venu aux oreilles de Jon. Pourquoi Jon se met-il à appeler Daenerys « Dany » à cet instant ? => Pour faire plaisir à la partie du public qui frétille en voyant le rapprochement s’opérer progressivement entre les deux promis.
C’est du fan service, et ça n’est pas le niveau d’écriture que j’attends de Game of Thrones, personnellement.
Ps : merci à Stoeffler, qui m’a dégoté les images pendant que j’écrivais l’article en speed, histoire de le publier pas troooooooooooop en retard !
Moooooooooooooooooort de rire!!! (>_<) Honnetement, c'est dommage que l'episode ait ete aussi lourdeau parce que comme tu le precises, le twist du dragon de glace est tres sympa et apporte un equilibre inattendu entre le porte avion Daenerys et le Roi de Nuit. J'ai aussi ete bluffe par les scenes ou les dragons poutrent les armees (et aussi lorsque des brochettes de Lannister avaient ete preparees). Visiblement, la scene de la resurrection etait l'une des pieces majeures du scenarios et ils ont maladroitement construits un episode qui aurait pu etre mega top. A la place, ils ont produit qqchose qui n'a pas trop de nom. Pour revenir sur qq points que tu fais par rapport au Roi de la Nuit et les zombis qui se baladent en slip. J'ai lu qqpart que la Roi de la Nuit serait tout comme Bran clairvoyant. Est-ce que cela n'expliquerait pas qu'il sache ou est chaque soldat de son armee? Et de la meme facon, est-ce que garder nos merceniares en vie sur l'ile n'aurait pas une tactique afin d'attirer les trois dragons et d'en choper un? Bref, je me dois egalement de dire qu'il n'y avait pas que du negatif dans l'episode, meme si finalement cela ne le sauve pas, entre autres les dialogues avec le Limier et Tormund que j'ai trouve justes, visuellement c'etait joli et puis ce dernier revirement de situation va apporter un peu de sel pour preparer une bataille Jon+Daenarys sur dragons contre le roi de la nuit sur dragon. Une bataille qui pourrati etre sympathique a l'ecran.
Coucou toi ! J’ai bien aimé ton article ;-)
J’ai eu la même réaction que la tienne concernant le temps que met daenerys à arriver mais j’ai lu un article sur HuffingtonpoSt qui explique bien qu ils ont du rester 5 jours sur leur caillou. Temps nécessaire à resolidifier la glace. Certes ce n’est pas bien expliqué par les scénaristes mais ça prend du sens. Seule inconnue de l’article c est la vitesse de vol du dragon estimée à 280km/h.:-)
@Stoeffler : oui, j’ai trouvé aussi que les échanges de début d’épisode avec Tormund étaient bien marrants :)
Je ne sais pas d’où sort cette histoire que le Roi de la Nuit serait vervoyant, mais rien ne l’empêche a priori. Si c’est ça, visiblement son pouvoir est plus sympa que celui de Bran, parce que lui il en fait quelque chose !
@Camarao : Ah sympa ! 5 jours sur le caillou avec pas d’endroit où dormir, pas de capuche, dans le grand nord en plein hiver ? Je trouverais l’explication tout aussi invraisemblable personnellement. J’ai lu chez La Dame (https://mirabilique.fr/index.php/ si vous ne connaissez pas, c’est souvent assez rigolo et/ou bien vu) que le réalisateur a reconnu n’avoir intentionnellement pas voulu s’embarrasser des questions de timing pour la construction de son épisode, ça me paraît plus plausible (même si pas justifiable…).
J’ai effectivement fait qq recherches et pour paraphraser plusieurs billets, il y aurait bien une theorie sur les pouvoirs du Roi de la Nuit: il pourrait etre a la fois vervoyant et warg (je connais pas la traduction en francais).
Plusieurs indices pour etoffer cette these:
– lorsque le roi de la Nuit a senti Bran lorsqu’il avait des visions au moment de devenir la corneille et l’a marque de son « sceau » pour pourvoir le localiser
– lorsque Bran prend possession du corps d’un corbeau pour espionner les marcheurs et qu’il se fait griller par le Roi de la Nuit et sort de son hote (de lui-meme ou est-il force?)
– l’attitude du Roi de la Nuit est assez omnisciente; plus j’y repense plus ca a de sens que la bataille finale n’ait ete qu’un pretexte pour capturer un dragon (qu’il aura appercu dans ses visions). Apparement, les chaines utilisees pour tirer le dragon hors du lac etaient presentes lors de la scene du raid par les dragons. Mais aussi le Roi de la Nuit et ses generaux sont arrives sur place avec trois lances de glace pour… trois dragons. Coincidence? Je ne pense pas et cela expliquerait des le depart qu’ils n’utlisent pas leurs armes contre compagnie de joyeux lurons, qui ne serait qu’un appat a dragon.
En lisant deux trois trucs sur le net, il y a une theorie bcp plus WTF qui prend forme sur le sujet du Roi de le Nuit. Je ne vais pas la reveler, mais il semblerait en tous cas qu’il y ait des revelations importantes a faire a son sujet lors de la prochaine et derniere saison.
(pour l’anecdote la traduction de warg en français est « zoman » ;) )
Une question additionnelle qui ne m’avait pas sauté à l’esprit, mais qui fait sens : pourquoi le Roi de la Nuit vise-t-il un des PETITS dragons QUI BOUGENT, plutôt que le GROS dragon au sol et QUI NE BOUGE PAS (et sur lequel tous les mecs sont en train de grimper pour s’enfuir, ce qui les priverait de toute porte de sortie…) ?
Je viens de rattraper (il était temps) cette épisode et par la même occasion je suis tombé sur ton article et je suis entièrement d’accord avec toi ! Et c’est vrai que le ponpon c’est quand même quand Snow commence à appeler MA Kahleesi : Dany ! Nan mais OHHHHH ! Ca sort d’où ça ? Il se croit ou le bâtard :-P ?