Mêmesprit

Sympa l'affiche.

Je me suis longuement posé la question de faire un article sur le film The Cabin In The Woods car il est difficile d’en parler sans en gâcher l’histoire.

J’ai moi-même évité toute publicité pour arriver à visionner le film sans apriori. Le fait que Marga voulait le voir m’a aussi permis de pouvoir prendre une décision sans vérifier ce que pensaient les critiques.

 .

L’histoire. Un groupe de 5 jeunes américains part en weekend dans un chalet qui été acheté par le cousin de l’un d’entre eux. Sur le chemin, puis dans la maison elle-même, des évènements étranges se produisent et laissent à penser que le chalet qu’ils occupent renferme des secrets maléfiques. Tous les ingrédients sont réunis pour que leur séjour se passe dans de mauvaises conditions et que la situation tourne au vinaigre, mais tout n’est pas aussi simple que cela en a l’air…

 .

Une affiche alternative qui m'a bien fait rigoler...

Le pitch du film ressemble étrangement à un vieux film d’horreur me direz-vous. Eh bien oui et non, car même si Drew Goddard, le réalisateur, reprend les ingrédients du genre, The Cabin In The Woods joue habilement avec le genre mais manipule les clichés pour faire sourire et même rire le spectateur. Si vous vous attendez à quelque chose de sérieux, et bien après quelques minutes de film, vous verrez que c’est en fait un gros délire. D’ailleurs, plus l’histoire avance plus on a l’impression que le dénouement va être énorme. C’est malheureusement à la fin du film que cela pêche un peu, certainement victimes de leur délire, on a l’impression que les auteurs auraient pu trouver une fin un peu moins concon.

Difficile d’en dire plus sans en gâcher la substance, je m’arrêterai donc sur ce dernière commentaire qui est que The Cabin in the Woods reste quand même bien gore, donc public abstient-toi si tu ne supportes pas la vue de l’hémoglobine.

 .

Personnellement, j’ai été réceptif au délire des scénaristes, et en occultant les dernières minutes du film, j’ai bien apprécié la montée en crescendo et le « partage en cacahouète » qui survient au milieu de l’histoire. Un bon divertissement qui dévie du traditionnel film d’horreur mais qui reste à prendre au quinzième degré.

 .

La bande annonce n’est pas trop mal, car elle ne résume pas les trois-quarts du film, j’ai aussi longuement hésité avant de la mettre :

.