Riddick (David Twohy, 2013)
Aujourd’hui une fois n’est pas coutume une chronique assez courte – je n’ai en effet pas le temps de m’étendre sur le film Riddick, troisième opus d’une « saga » qui l’est devenue après le succès (mérité) de Pitch Black en 2000.
Les Chroniques de Riddick avaient suivies en 2004 mais le long métrage manquait sérieusement de caractère malgré les effets spéciaux qui, ce dont je me souviens, n’étaient pas trop mal. Apparemment, le succès commercial du premier opus avait occulté « la part créative » des CdR et c’est après l’échec cuisant du deuxième épisode de la série que le projet de faire un troisième film avait quelque peu disparu dans l’oubli… jusqu’à 2013 !
Malheureusement, le résultat n’est pas plus encourageant que cela. Je ne me souviens plus vraiment des CdR, mais c’était mauvais. Riddick, malgré plus de libertés scénaristiques, ne parvient pas à redresser la barre. Le film se divise en trois parties : pendant la première, on voit Riddick se rafistoler tel un chirurgien en herbe (c’est bien connu que pour soigner une fracture, un petit coup de boulon ça ne fait pas de mal), survivre sur une planète hostile peuplée d’étranges créatures peu originales et avoir l’air cool. Les images de synthèse sont trop grossières pour ne pas se rendre compte que Vin Diesel passe la plupart de son temps devant un fond vert et les décors auraient pu être une réussite si leur incrustation avait été plus réussie. Dans la deuxième partie du film, on ne voit quasiment plus notre héros, ce qui ne serait pas trop mal si ce n’est que les nouveaux personnages sont tous pourris, clichés et inintéressants : du réchauffé, des dialogues pathétiques et du machisme à gogo. Quant à la troisième partie, c’est un remake moins inventif des dernières minutes de Pitch Black, le premier volet de la saga. Pas mal la créativité lorsqu’on on est arrivé à pomper sa propre franchise !
Un mot sur le scenario : fadesasnssaveuretpasoriginal. Voilà, ça fait un mot…
Bref, à part quelques idées sympas (notamment la bombe sur le casier renfermant les batteries de vaisseaux (ah, tiens lecteur, ça t’intrigue et te pousse inéluctablement vers une copie du DVD afin de comprendre ce que je raconte, hein ?)), je ne recommande pas de voir Riddick. Une perte de temps. Si la bande-annonce ci-dessous vous a plu, je vous conseille plutôt Pitch Black, qui lui était un bon petit film original !