Monsters University (Dan Scanlon, 2013)
Le cinéma de nos jours nous gave de suites et de suites du retour ainsi que de suites du retour de la vengeance du fils de…
Bref, nos amis cinématographes ont ensuite décliné le concept du préquel, une « suite » qui se passe avant l’opus original – une feinte pathétique car elle permet évidemment de reprendre un filon qui a bien marché. Pas toujours utilisé de la meilleure des formes, les studios Pixar démontrent une nouvelle fois leur ingéniosité et le talent des gens qui y travaillent. Chose d’autant plus louable que les Californiens appartiennent désormais à Mickey et que leur créativité aura pu en pâtir !
Monsters University se déroule donc avant que les deux héros de Monsters, Inc (Monstres et Cie en français) ne travaillent ensemble. Le film débute avec l’enfance de Mike (apparemment Bob en français ?) et son désir de devenir un « Scarer », un monstre dont le métier est de collecter les cris des enfants pour produire de l’énergie, vitale pour la survie de nos monstres. Après un voyage scolaire où il assiste de très près à une opération de récolte de cris, Mike décide d’étudier comme un acharné pour rentrer à Monsters University, voie royale pour devenir « scarer ».
Sans trop gâcher le film, Sulli et Mike vont se rencontrer à l’Université lors de cours pour devenir Scarer. L’un arrivé à coup d’huile de coude, Mike, alors que l’autre, Sulli, fait partie d’une famille de Scarers qui a énormément de talent, mais aucune « technique », nos deux comparses vont devoir faire équipe (amené plutôt de façon intelligente) avec une bande de looser du campus, les Oozma Kappas (référence marrante aux fraternités américaines) afin de gagner une compétition universitaire et leur assurer le succès dans leur études.
Si vous voulez une critique rapide, alors prenez pour comparaison le premier opus – si vous avez aimez, vous apprécierez …également Monsters University.
Pour les autres, ce nouveau film des animations Pixar est une réussite. C’est peut-être pas aussi inventif que Monsters, Inc et c’est normal car en reprenant une franchise le monde est déjà posé, mais il offre un angle différent.
C’est plutôt pas mal car je pense que ce nouvel épisode ciblera les petits comme les grands car il y a des gags à gogo, assez patapouf pour les jeunes mais aussi d’autres plus subtils plus les plus agés, (particulièrement celui de l’escargot qui m’a bien fait rigolé) mais aussi des thèmes adultes qui sont traités avec justesse et sans morale puante à l’américaine.
L’histoire est pas mal fichue et le rythme bien géré. Ce qui est également gratifiant ce que le déroulement de l’histoire ne tombe pas dans la facilité et donne une certaine leçon de vie qui est assez juste et réaliste.
Et évidemment on se prend une grosse claque au niveau de l’animation et des graphismes, si on peut appeler ça comme ça !
Les textures, jeux d’ombres, les couleurs et la fluidité des mouvements sont superbes et le souci du détail est poussé très très loin. On voit quasiment les empreintes digitales de certains monstres !
Au final, un bon petit film qui peut se voir sans avoir vu Monters, Inc et qui ravira petits et grands.
Pour changer, un teaser et non pas une bande-annonce !