Castlevania : Lords Of Shadow (PS3, 2010)

Dans la série jeux vidéo, je surfe sur une vague positive où je finis enfin les titres que l’on me prête ou que l’on m’offre !

J’ai effectivement brisé la malédiction Final Fantasy 12 et 13, où j’étais arrivé au boss final avant de voir mes circonstances personnelles prendre le pas sur le jeu et ne jamais achever ces RPGs.


La série Castlevania est surtout connue des gamers Nintendo car la saga a vu le jour sur NES il y a de cela 27 ans ( !!!). Le jeu s’est ensuite décliné sur plusieurs plateformes, incluant la Nintendo 64 et la DS, la PS, PS2 et PS3 avec un franc succès. Lords of Shadow, le titre dont je vais parler aujourd’hui est sorti sur PS3 il y a de cela 3 ans.


Le jeu a pour héros Gabriel Belmont, un guerrier faisant partie de la Confrérie de la Lumière et qui se rend dans la région car sa femme a été assassinée par des créatures maléfiques. Gabriel rencontre alors Pan, un ancien dieu, qui lui confie que s’il vainc les Seigneurs des Ténèbres (Lords of Shadow), Gabriel pourra accomplir la Prophétie et récupérer le Masque de Lumière qui aurait pour pouvoir de raviver Marie, sa défunte conjointe. Mais voilà, rongé par la colère et la vengeance, Gabriel n’est clairement pas disposé à faire les bons choix lors de sa quête. Où l’entraineront ses sentiments ?


Lords Of Shadow est un mélange de styles : principalement composé de passages à la Devil May Cry, c’est-à-dire que la caméra suit le personnage à la troisième personne pendant que celui-ci voyagera dans un monde en fausse 3D, le jeu comporte aussi de la plateforme classique avec des sauts et des cabrioles ainsi que des passages où le timing et les réflexes sont essentiels.

La fausse 3D est un des regrets que j’ai sur le jeu, qui est franchement joli. Les effets de lumière sont saisissants et certains des niveaux ont une ambiance unique avec des graphismes de toute beauté, mais le fait d’être en 3D isométrique gâche quelque peu la liberté que le joueur à sa disposition. Il est également impossible de choisir ses angles de caméra, ce qui peut provoquer une vague d’insultes à l’encontre du jeu lorsqu’un ennemi vous attaque en dehors du champ de vision proposé par la caméra…


Castlevania, pas Tarzan, on vous a dit…

Je débute cet article sur un point négatif, mais pour la suite lecteur, il n’y a pas vraiment grand-chose à redire (en mal) sur le jeu.

Le gameplay est varié et on prend vite en main les déplacements de Gabriel. L’ergonomie de la manette est utilisée à fond car tous les boutons ont une fonction, ce qui peut troubler les joueurs peu aguerris.

Le système d’amélioration des armes, la magie de lumière et d’ombre, les artefacts gagnés face aux bosses et les compétences que l’on acquiert en évoluant dans le jeu apportent une dimension supplémentaire et une progression somme toute moins ennuyeuse que si le but du jeu avait été de finir les niveaux les uns après les autres. On peut d’ailleurs refaire chaque chapitre terminé pour trouver des objets, des améliorations ou bien même pour finir un challenge que l’on débloque à chaque fin de niveau – une bonne façon d’augmenter la durée de vie.


L’histoire est bien amenée (à part une section à la fin qui fait vraiment Deus Ex sans qu’il y ait vraiment eu de fil directeur durant le jeu) et les explications qui sont distillées sont assez intéressantes proposant un angle original du mythe développé par les précédents Catlevania.

C’est joli, hein?

Quelques points classes du jeu ; les voix en anglais ne sont pas interprétées par d’illustres inconnus. A chaque nouveau niveau, l’histoire est résumée sous forme de chapitre, lu par une tierce personne (en réalité un personnage qui apparaitra plus tard dans le jeu) et qui n’est autre que Patrick Stewart, comédien anglais TRES respecté et que le public reconnaitra en Jean-Luc Picard, Professeur Xavier ou bien encore Macbeth pour les férus de théâtre. Le personnage principal Gabriel n’est pas en reste car il est interprété par Robert Carlyle qui était dans Trainspotting et 28 Semaines Plus Tard, entre autres. Du beau monde donc ! La bande son n’est pas en reste et la musique colle parfaitement à l’ambiance du jeu. Sombre, lyrique, angoissante, elle complète parfaitement les scènes et ne laisse pas le joueur de marbre pendant les séquences clés de l’histoire.

Dernier point excellent, le dynamisme. De nombreuses cinématiques sont incorporées durant le déroulement du jeu et elles sont principalement utilisées lors des affrontements avec les bosses. L’implication du joueur est constante car une des conditions sine qua non pour vaincre ces ennemis surpuissants est d’effectuer avec le bon timing une série de QTE (ou Quick Time Event) pour leur porter le coup de grâce. Je peux vous dire qu’on ne lâche pas l’écran des yeux même lorsqu’on pense que le boss a été neutralisé. Cet aspect du jeu fait grandement penser à God of War pour ceux qui y ont joué et les phases de combats sont d’autant plus intenses lorsque l’ennemi mesure 30 mètres de haut.

Les QTE interviennent aussi de façon plus sporadique durant les chapitres normaux, et sont généralement associé à des ennemis plus puissants ou bien des interactions avec le décor ; une bonne façon de garder le joueur au taquet.


Mélange de baston et de plateforme, avec une réelle ambiance et une identité propre, je conseille Castlevania : Lords Of Shadow qui vous occupera une bonne vingtaine d’heure. A jouer quand il fait sombre pour rehausser le plaisir de jeu et accroitre l’ambiance.


Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *