Lichtenstein : A retrospective (Tate Modern, Londres, 21 Février au 27 Mai 2013)

Lorsqu’on m’a proposé d’aller voir une expo au Tate Modern et de me culturer un peu (pour changer), j’ai dû admettre que je ne connaissais pas grand-chose à l’Art Moderne. Si j’apprécie l’Art Urbain (ou « Street Art »), le moderne m’échappe souvent car je le trouve plus difficile à appréhender et il faut bien l’avouer, il y a des fois ou on a l’impression d’observer une toile sur laquelle l’artiste a fait n’importe quoi. Technique/couleur/message, honnêtement, j’aimerai bien qu’on m’explique ! Je comprends tout à fait qu’une œuvre puisse véhiculer une émotion, quelle que soit sa forme, je suis dubitatif quand on place devant moi un tableau monochrome et qu’on vient m’expliquer tout un charabia sur le pourquoi du comment.


Je digresse, je digresse… Le jeudi 21 février a vu s’ouvrir une exposition temporaire au musée d’art moderne de Londres, le Tate Modern, et qui a pour sujet Lichtenstein, un nom qui ne vous fait peut-être pas tiquer, mais dont je suis sûr que vous avez vu au moins une de ses toiles, celle-ci par exemple :


Figure centrale du Pop Art américain, Roy Lichtenstein s’est notamment fait connaitre pour ses peintures centrées sur la publicité et le culte de l’image. Il est surtout célèbre pour ses toiles ayant pour inspiration la bande dessinée et le fait que la B.D. soit aussi populaire a propulsé Lichtenstein vers un succès quasi immédiat car ses œuvres étaient à la fois faciles d’accès mais aussi capables de choquer… enfin ça c’est le pitch de l’expo !


Alka Seltzer

Lichtenstein ne s’est pas simplement contenté de faire que des toiles inspirées de bandes dessinées, et cette rétrospective rassemble 13 salles chacune centrée sur un thème qui fut cher à l’artiste pendant sa vie et qui regroupe des tendances et techniques plus ou moins différentes (Noir et Blanc, Les Nus, Guerre et Romance, etc…). L’exposition est relativement bien faite, avec peu d’explications ce qui permet peut être de se laisser porter par la disposition des œuvres mais qui d’un autre coté ne donne pas assez d’approfondissements sur les techniques ou les inspirations.


J’ai été particulièrement séduit par tout ce que était noir et blanc, la salle sur les miroirs ainsi que les paysages, que j’ai trouvé très réussis. Ce qui démarque Lichtenstein de ses contemporains, c’est la technique qui l’a rendu célèbre et qu’il a utilisé pour composer la plupart de ses tableaux / bandes-dessinées : pour « peindre » ses toiles, il utilise souvent des grilles qui permettent de remplir les esquisses à l’aide de points plus ou moins grands. Cette technique est notamment utilisée dans les paysages chinois qu’il a créés au crépuscule de sa vie et je pense que le tableau ci-dessous est celui que j’ai préféré de toute l’expo :

Paysage Chinois

Il dégage une sérénité mais aussi une originalité qui en font une œuvre unique.


Si l’expo va se déplacer dans d’autres pays, je conseille chaudement.


Lichtenstein, j’achète ! Enfin, pas les originaux…

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