Electric Six (Bataclan, 19 Novembre 2011)
On a failli le louper, celui-ci ! L’année dernière, avec Michmuch on avait suivi Electric 6 en concert au Trabendo, à Paris, et un mois après, à Londres ; cette année, comme bébé Michmuch était sur le point d’entrer dans notre réalité, et à peu près à la date du concert, on n’a finalement pris les billets avec Stoeff et Vorti que dans les tous derniers jours (et sans Michmuch).
Le Bataclan était peut-être un peu trop grand pour un concert en France d’Electric 6, puisqu’il y avait pas mal d’espace dans le public… mais celui-ci a compensé en participant activement à l’ambiance -un peu trop parfois même puisqu’on a eu un nombre hallucinant de blaireaux qui montaient sur scène pour -au mieux- se lancer dans un crowd surfing reulou et -au pire- se défroquer et se claquer les fesses ou faire le tour de la scène en laissant au passage son chapeau sur le crâne du chanteur… Vraiment le genre de truc qui me donne envie de mettre des tartes et qui me ruine le plaisir, en tant que spectateur ; Dick Valentine, lui, était remarquablement zen par rapport à ça (il a juste dit à un moment « this is the worst night of my life », mais avec son sourire crispé sociopathe, donc on ne sait pas trop quel était le degré auquel il fallait le prendre) : difficile de réagir autrement pour quelqu’un qui se donne l’image d’un mec complètement barré… mais j’aurais détesté être à sa place.
Pour le reste, malheureusement le concert m’a un peu déçu. D’une part, le son n’était pas terrible (catastrophique même, au début, où on n’entendait qu’à peine le chanteur), même s’il s’est progressivement amélioré ; il aura quand même manqué le clavier sautillant, crucial de After Hours, Down at Mc Donnelz, et I Buy the Drugs…
D’autre part, la playlist était moins bonne que l’an passé… Avec tous les bons morceaux que j’ai envie de les entendre jouer sur scène, se taper des titres insipides comme When I Get to the Green Building, Infected Girls ou surtout une version longue de The Future is in the Future fait vraiment l’effet d’une douche froide. J’ai été aussi un peu déçu de retrouver les mêmes jeux de scènes et les mêmes blagues, globalement, que ceux des concerts de l’année dernière (dont j’avais déjà eu double ration) ; j’aurais espéré plus de créativité de la part d’un malade comme Dick.
Bref, heureusement, Electric Six est un extraordinaire groupe avec des morceaux extraordinaires, parce que sans ça le concert de ce samedi ne se serait quand même pas classé bien haut dans mon classement des concerts de ma life.
Je vous mets pour finir une petite vidéo d’un ancien morceau que j’ai redécouvert en me préparant pour le concert et qui a ce fameux clavier sautillant qui a donné plusieurs de leurs meilleurs titres : I Buy The Drugs (avec comme toujours, un clip plein de sens et de bon goût).
Ça me rappel la fois ou j’écoutais « Infected Girls do it better » au boulot, et j’ai mis 2 bonnes minutes à me rendre compte que j’avais pas branché le casque et que j’entendais le son qui venait du PC, dans l’open-space.
Plusieurs petites remarques, vu que j’y etais aussi:
– Salle trop grande pour le groupe; je ne connais pas la capacite du Bataclan, mais la ou on les avait vu l’annee derniere sur Londres, il me semble qu’il y avait environ 800 places.
– Ambiance sympa certes, mais la securite du Bataclan laisse a desirer. Surfer sur la foule, si tu te fais choper, d’habitude on te vire sans sommations. Ici, on te faisait gentillement repartir dans la foule… pour recommmencer 5 minutes apres. De meme avec les tocards qui montaient sur scene pour embrasser le chanteur ou lui mettre un chapeau sur la tete.
– Je ne peux qu’opiner quant a ton analyse sur le choix des chansons; clairement plusieurs dont on avait rien a foutre et qui auraient pu etre remplacees par de bien meilleures!
– Quasiment les memes blagues d’une annee sur l’autre, voire la meme intro pour les chansons (reference a Gay Bar); surtout difficile de savoir si le chanteur se foutait de la gueule du public qui ne semblait pas toujours tout comprendre les choses qu’il disait.
– Neanmoins, si on est fan du groupe, on appreciera les chansons et l’interpretation, meme si le son etait un peu pourri. Il est malheureusement vrai que les show de l’annee precedente etaient bien meilleurs.
@ Dranac: :), bah ca aurait pu etre pire au niveau de la chanson… elle est plutot soft celle-la…
Moi je me souviens d’un concert dans un café-bar où le chanteur en pleine action a dû faire comprendre à un vendeur de rose que non, merci, pas pour le moment…
:D
^_^
Un moment historique ! Ca je pense que je m’en souviendrai toute ma vie…
He he, il me semble avoir des preuves photographiques de cet evenement ^^
J’avais bien aimé leur 1er album qui était plus couillu que ce qu’ils font maintenant.
Billx :D
Leur premier album était très bien, en effet ; leur deuxième aussi, dans un genre différent, mais tout aussi péchu. Ils ont relâché un peu l’accélérateur ensuite, mais ça ne les a pas empêché de caser quatre-cinq excellents titres à chaque album ! Je suis moins fan des derniers albums, mais j’ai tendance à mettre du temps à assimiler les derniers disques des artistes que j’aime bien.
Tout ça me donne pas mal envie de consacrer un article à l’histoire d’Electric Six ! Je m’y pencherai peut-être… un jour… après avoir écrit la dizaine d’articles que j’ai toujours en attente sur quinze autres sujets…!
J’ai bien peur qu’apres ecoute, leur dernier album soit a la hauteur de leur pochette… :(
Oué, premier et deuxieme album sont excellents, apres malheureusement les bons titres se font plus rares (ou rares sur certains albums voire pire); ce qui n’empeche qu’Electric 6 est un bon petit groupe!