Un anniversaire, deux expressions et trois applications Iphone

Il y a plusieurs mois, je m’étais noté dans mon agenda que le 1er décembre, il faudrait que j’écrive un truc sur Rosa Parks.  Rosa Parks, c’est une femme noire née en Alabama, USA, et qui refusa, le 1er décembre 1955, de céder sa place à un blanc dans un bus, déclenchant ainsi un procès où elle sera défendue par un certain Martin Luther King. Un an plus tard, ce sera la fin légale de la ségrégation, du moins dans les bus (fin légale car en pratique, elle resta effective encore des années) ; à son décès, en 2008, on dit d’elle qu’elle fut la femme « qui se tint debout en restant assise » (joli, non ?).

Je n’écrirai finalement pas un article là-dessus, je n’en sais finalement pas beaucoup plus que ce que j’ai pu en lire en quelques mots clefs sur Google (Rosa Parks, Martin Luther King, James Earl Ray, JFK, etc.).

Reste que c’était tout de même noté dans mon agenda, ce qui me donne l’occasion d’une magnifique transition vers Week Calendar, une alternative (payante : 1,59 €) à l’agenda natif de l’Iphone. Pourquoi dépenser 1,59 € pour une application déjà présente sur le préssieux ? Tout simplement parce que celle-ci est nettement plus pratique, nettement mieux foutue et nettement plus complète, c’est net.

Un défaut de taille de « Calendrier », selon moi, c’est l’impossibilité de personnaliser l’alarme, l’utilisateur doit choisir dans une liste prédéfinie qui ne couvre largement pas tous les besoins.  Avec Week Calendar, il devient extrêmement facile de visionner ses RDV en un seul coup d’œil, de les déplacer, de prévoir une alarme à 5, 7 15 jours, etc. A part le Scrabble – on ne se refait pas-, ce doit être une des très rares applications à plus de 0,79 € que j’ai effectivement payée, et je ne le regrette pas.

A noter que la synchronisation avec l’ancien calendrier est automatique (et bien entendu toujours en synchro automatique avec votre agenda yahoo ou gmail), pour ceux que ça rebuterait. Franchement, moi je dis « En voiture Simone » !

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Saviez-vous que cette expression, à l’origine « En voiture Simone, c’est moi qui conduis, c’est toi qui klaxonnes ! » vient d’Intervilles, l’émission présentée à l’époque (1962) par Guy Lux, Leon Zitrone et Simone Garnier ?

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A propos d’application payante, je vous recommande Moblox, un petit jeu extrêmement sympathique et terriblement addictif. Une version light, pardon, lite, vous permettra de découvrir le principe du jeu, avant éventuellement d’acheter la version complète (1,59 €, tiens !). L’objectif, outre s’amuser, est simple : obtenir 100 points en faisant sortir de l’écran des pièces vertes (6 points chacune), tout en évitant de sortir les rouges (-6 points chacune), en un minimum de coups (de 5 à 20 points chacun). C’est plus simple à comprendre en essayant (et c’est gratuit !). Les 120 niveaux du jeu vous donneront pour certains du fil à retordre, sur Iphone et sur Android…

Enfin et avant de finir cet article inintéressant au possible pour nos nombreux lecteurs qui ne possèdent pas d’Iphone, je vous recommande un excellent petit jeu qui rappellera à certains d’entre vous le jeu d’arcade Gauntlet. Dans Catacombs, vous incarnez au choix un magicien, un voleur ou un guerrier, et vous explorez les sous-terrains, affrontez des hordes de squelettes et autres créatures malfaisantes ; vous récoltez des clés, ouvrez des portes, ramassez des trésors, upgradez votre personnage en améliorant ses capacités, tout ça afin de tuer toujours plus de monstres, d’amasser plus de trésor et d’améliorer encore vos capacités. Sans parler des bonus temporaires qui feront de votre personnage un serial killer de squelettes, ce qui est complètement idiot, il est vrai.

Malgré un scénario qui ne casse pas trois pattes à un canard, donc, le jeu est bien foutu et … gratuit (enfin, la partie gratuite du jeu est déjà pas mal quoi ^^).

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En passant, savez-vous d’où vient l’expression « ne pas casser trois pattes à un canard » ? Déjà, aviez-vous remarqué qu’on n’utilise jamais l’expression positivement (du genre « ouaah d’la balle cet article, il casse trois pattes à un canard, j’achète ! ») ?

Ensuite, malgré l’acceptation courante selon laquelle cette expression vient du fait qu’il n’est pas exceptionnel de ne pas casser trois pattes à une bête n’en ayant que deux, il semblerait que ce soit un poil plus compliqué que ça : le « canard » est en effet un nom argotique du cheval qui a, comme chacun sait, 4 pattes. Ne pas casser trois pattes à un canard, ça voulait donc dire que l’on avait ménagé sa monture, que l’on n’avait pas fourni d’effort particulier.

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