Pandorum (Christian Alvart, 2009)

Affiche du film

« Dans l’espace, personne ne vous entend crier. »

« L’espace est infini, la terreur aussi. »

Le moins que l’on puisse dire, c’est que les gars du marketing, ils foutent vraiment les boules ! Ces deux exemples sont tirés d’Alien, le huitième passager de Ridley Scott et d’Event Horizon, de Paul W. S. Anderson.

Et ces longs métrages ont pour points communs de se dérouler dans l’espace (qu’est-ce qui se passe dans l’espace ?) et d’être plutôt flippant. Le premier a connu le succès sur lequel on ne pas revenir et le deuxième est un film plutôt sympathique, qui m’avait bien plu lorsqu’il était sortit il y a quelques années de cela.

Affiche francaise du film

Quel rapport avec Pandorum ? Et bien, ca se passe dans l’espace, ça fout les chocottes et l’affiche française est comment dire… à chier ? Voyez par vous même.(sur la droite). Avec un titre comme ça et une photo pareille, vous auriez envie d’aller le voir vous ? Zou, directement en DVD…

A sa sortie en Angleterre j’ai été tenté mais je ne me suis malheureusement pas décidé assez vite : j’avais vu que le film n’avait pas spécialement été apprécié par Empire, un magazine qui à la cote outre-manche, et même si j’essaie de ne pas lire ou de me fier aux critiques j’avais repoussé trop longtemps l’inévitable. J’étais donc condamné à devoir le voir en DVD, si jamais l’envie me prenais un jour de vouloir le visionner.

Oh surprise, j’apprends il y a quelques jours qu’il était sur notre liste de films qui nous sont envoyés par la poste ; ni une ni deux, on se fait donc une petite soirée pour le mater.

Comme toujours, un petit résumé qui ne gâche pas trop le film : après hibernation artificielle, c’est un réveil en catastrophe pour le caporal Bower qui ne se souvient plus quelle est sa mission ou même son propre passé ; il sait juste être à bord de l’Elysium, un vaisseau transportant d’autre passagers en hibernation, et qu’il se trouve dans l’espace. Il parvient à réveiller son supérieur le lieutenant Payton, lui aussi amnésique, et malgré leurs efforts, les deux protagonistes ne parviennent pas à contacter les secours. Bower décide alors de partir en éclaireur dans le vaisseau pour essayer d’élucider ce mystère…

Ma première impression du film est plutôt positive : l’histoire est efficace, avec ce réveil sans aucun souvenir, on est tout de suite immergé dans l’histoire. Ensuite, il y a beaucoup de scènes dans le noir, avec des éclairages très réduits (à part des bâtons phosphorescents, qui seront de différentes couleurs et qui rappellent certaines scènes du film Pitch Black et les nombreuses teintes qui dépendaient de l’endroit de la planète ainsi que de l’heure) et qui renforcent l’effet claustrophobique du film (ainsi qu’une scène dans un conduit d’aération très, très serré).

Affiche pour Event Horizon

Les quelques rebondissements qui ponctuent le film, rythment le déroulement de l’histoire et on ne s’ennuie pas.

A noter finalement que la manière dont se déroule la trame ainsi que les effets de cameras ou même le scenario, rappellent aux fans de jeux vidéos des titres tels que Dead Space ou encore Doom (d’après ce que je lis d’Internet…).

On arrive maintenant aux points négatifs… filmer dans le noir, c’est bien, mais si la camera bouge trop ou si c’est mal maitrisé, ça passe moyen, vraiment moyen. Certaines scènes étaient trop illisibles, pas assez maitrisées.

Il ya eu aussi deux/trois clichés durant le film qui m’ont fait tiquer, avec notamment des personnages secondaires trop stéréotypés ou encore la toute dernière image de fin du film (la fin est ok, juste la tout dernière scène…).

Affiche pour Alien

Autre chose, j’ai eu du mal à m’attacher aux personnages principaux et pendant le film je me foutais éperdument de leur destin et ça m’a un petit peu gêné; en complétant cette critique, je suis maintenant un peu plus mitigé sur le film.

Au final, film moyen (ndlr: j’avais écrit  « bon petit film » mais finalement il y a trop d’écueils) ; de bonnes idées mais pas assez maitrisées et des défauts un peu trop flagrants.

Reste qu’il se laisse regarder sans trop de soucis ; je conseille seulement si vous aimez le genre : « qu’est-ce qui se passe dans l’espace et qui fait peur ».

2 réflexions sur “ Pandorum (Christian Alvart, 2009) ”

  1. Prédominance sur

    Bon , vu la date je pense que le lien est mort ….! Mais voilà , je comprends pa s a quel moment tu as pu te douter de leurs destins ? Comment imaginer qu’ils étaient la depuis 1000ans ! Le film était trop innovent !! Mais je voulais savoir qu’elle était le lien avec le film Elysium qui se passe aussi en 2153 ou 2154 c’est étonnant !

  2. Stoeffler sur

    Salut Prédominance.

    Pour répondre a ta premiere question, en ayant vu le film il y a maintenant trop longtemps, je ne pourrais pas te repondre de maniere trop precise. Si je me souviens bien, tu peux deviner la fin parce qu’il y a des elements dans le film qui pointent dans cette direction.
    Et pour le destin de certains personnages, c’est juste que si tu presentes a l’ecran un archetype du « mec-mysterieux-qui-q-qqchose-a-cacher-attention » ou encore de la brute sans cervelle, ou tu simplement parce que tu n’accroches pas au personnage, je m’en contrefous s’il creve ou pas.

    Par contre, pas compris ton lien avec Elysium.

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