Toy Story 3 (Lee Unkrich, 2010)
Dans ce troisième (et probablement dernier ?) épisode, le petit Andy est devenu un grand ado, et se prépare à quitter le foyer familial pour la fac. C’est l’heure de faire le tri dans sa chambre entre les choses qui l’accompagneront, celles qui iront au grenier, et celles qui partiront à la poubelle. Ses jouets fétiches, avec lesquels il ne jouait plus depuis longtemps mais auxquels il est resté attaché, vont réussir in extremis à échapper à la décharge, et se retrouver à la place dans une garderie gérée -au niveau des jouets- par un vieux nounours machiavélique et sans cœur auquel il leur faudra échapper.
Au moment de la sortie du premier film, je me souviens de l’avoir snobé : comme c’était le premier film entièrement réalisé en images de synthèse, il y avait tout un foin autour de sa sortie, tout le monde voulait, tout le monde devait le voir, et moi c’est le moyen le plus sûr de me donner envie de faire le contraire (eh oui, parfois je suis con et snob…). J’ai finalement vu Toy Story plus tard, en VHS (ah ben oui, c’est quand même sorti en 1995 !), et comme souvent je me suis alors dit que j’avais été bien bête et qu’au-delà de la prouesse technologique, c’était avant tout un excellent film, inventif, drôle et touchant.
On retrouve avec bonheur ces ingrédients dans le troisième volet de la série : la nature particulière des héros -des jouets tout petits dans un monde gigantesque- permet aux auteurs d’imaginer des situations originales et des astuces inédites pour leur faire résoudre les problèmes rencontrés.
On rit aussi pas mal (notamment une séquence d’anthologie dans le dernier tiers, avec la programmation de Buzz l’Eclair en version espagnole), quoique un peu moins que dans les épisodes précédents il me semble. Mais surtout, Toy Story 3 est très, très émouvant. Bien sûr, en mettant en scène à la fois les jouets qui ont marqué l’enfance des jeunes adultes d’aujourd’hui (citons le téléphone qui roule parmi les nouveaux venus) et ceux des enfants d’aujourd’hui (la peluche Totoro…), ils font efficacement appel à la nostalgie de l’enfance qui sommeille en chacun de nous. Mais c’est surtout sur la fin que Toy Story 3 remporte la partie, avec deux séquences mémorables : l’une, qui met superbement en scène la solidarité de cette communauté de jouets qui est devenue plus qu’une famille Show ▼
, et l’autre qui évoque l’attachement d’Andy pour ces jouets qu’il a tant aimé, ces souvenirs auquel il doit tourner le dos Show ▼
Ca ne veut pas forcément dire grand chose, parce que je peux être une vraie fillette au cinéma, mais j’avoue : j’ai pleuré. Et je n’en ai pas honte, parce que je pense que ces scènes vraiment touchantes ne m’ont pas volé ces larmes, et qu’elles les méritaient vraiment.
Très chouette film, je recommande.
J’ai regardé les trois Toy Story en trois jours car Marga voulant aller le voir ce weekend, je me suis dit que j’allait me les enfiler a la suite car oui, je n’avais pas vu les deux premiers opus!
Comme Steph’ le mentionne dans son article, « tout le monde devait le voir, et moi c’est le moyen le plus sûr de me donner envie de faire le contraire « , c’est exactement pourquoi je ne les avais pas regardé a l’époque.
Je suis pas mal du meme avis pour Toy Story 3, c’est un chouette petit film, avec toujours pas mal d’humour, mais ici aussi un cote plutot sombre et tourne vers l’emotion; et meme si je n’ai pas pleure (je ne suis pas une fillette moi!), je reconnais qu’il y avait plus d’emotion dans cet episode que les autres. Cependant, c’est Disney, et il était SUR que ca allait bien se terminer.
Neanmoins, je recommande également, la ou de nombreuses franchises decoivent dans les suites, Toy Story assure!
Stéphane qui pleure pour Lost, Stéphane qui pleure pour Toy Story 3… Stéphane qui devient une lopette?
Non, trève de plaisanterie (et de mauvaise foi, puisque je fond systématiquement en larme sur au moins une vingtaine de films, séries… voire bouquins)r, je suis content que ça t’as plu. Moi j’ai été parmi les premiers à voir Toy Story: le geek dans l’âme… mais c’était assez bizarre de se retrouver dans une salle avec pleins de gamins. Maintenant, on peut voir Toy Story 3 dans une salle exclusivement peuplé d’adultes: Pixar a fait sa marque!
Je partage ton avis à l’égard de ce film. Cependant, je vois plus la poupée Totoro comme un clin d’oeil, voire un hommage à l’autre grand studio japonais (Ghibli). Si les enfants d’aujourd’hui jouaient avec des Totoro, ça serait chouette d’avoir des enfants. Malheureusement non ^^ :p
Je pense comme toi ; en fait au départ, j’avais ajouté une réserve entre parenthèses après mon commentaire sur Totoro pour dire ça, mais je l’ai retirée parce que ma phrase en devenait trop lourde (oui oui, on dirait pas comme ça, mais je fais des efforts pour rester à peu près lisible ! ^_^)