Robin des bois (2010)
Après de nombreuses adaptation de la légende de Robin des bois, le duo Scott/Crow se retrouve (pour la cinquième fois)afin de nous faire profiter d’une toute nouvelle vision de ce héros, de nous faire découvrir l’homme derrière la légende et d’ancrer le film dans le contexte historique des croisades de Richard Coeur de Lion.
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Robin Longstride, archer dans les rangs de l’armée anglaise assiste à la mort de son roi en Normandie et rentre au pays pour remettre la couronne à la femme de Richard qui la donnera à son tour à Jean mais aussi remettre l’épée de Robert de Loxley, mort dans une embuscade, à son père Walter qui habite à Nottingham. Il y découvre une Angleterre en crise (du fait du financement des croisades), en proie à une guerre civile menée par les barons afin de destituer Jean, roi avide de richesse et de pouvoir et confrontée à l’invasion à venir de la France.
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Arrivé à Nottingham avec ses plus fidèles compagnons, il fait la connaissance de Walter de Loxley et de Marianne, désormais veuve de Robert. C’est à partir de ce moment là que le film prend une toute autre direction et affiche la volonté de Ridley Scott de rendre ce personnage le plus humain possible et de sortir des stéréotypes. On découvre alors un Robin avec ses failles, ses sentiments et ses doutes, sa relation naissante avec une Marianne, elle aussi loin des stéréotypes de la veuve éplorée (admirablement interprété par Cate Blanchett). Sans dévoiler ce qui se passe ensuite, la fin du film s’ouvre sur le mythe que tout le monde connaît du Robin qui vit dans les bois comme hors-la-loi avec tous ses compagnons.
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La comparaison avec le prince des voleurs interprétés par Kevin Costner en 1991 est inévitable.
L’intrigue est complètement différente et l’ambiance bien que sombre dans le fond ne se fait pas ressentir dans la forme avec des décors lumineux, loin des décors sombres qui accompagnent trop souvent les films qui ont lieu au Moyen-Age. Contrairement au filme de 1991,le film de Scott fait la part belle aux relations entre les personnages, aux modes de vie des gens en Angleterre dans ce contexte historique et ne mise pas tout sur l’action. On y ressent malheureusement quelques longueurs et les différentes scènes de combat n’ont rien d’épique et manque de saveur.
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Pour résumer, Robin des Bois n’a pas la dimension épique qu’avait Gladiator et en même temps ce n’était pas l’objectif affiché par le réalisateur. Le nouvel angle d’approche bien qu’intéressant manque de profondeur, notamment la relation Robin/Marianne qui aurait pu bénéficier d’un meilleur soin, et finalement, on assiste à une histoire assez commune qui souffre d’un manque de rythme ou d’un rythme assez lent mal assumé. Je ne le qualifierai pourtant pas de mauvais film, le jeu des acteurs étant particulièrement réussi , mais ce n’est pas un film qui restera dans ma mémoire comme avait pu l’être Gladiator ou American Gangster (autre film du duo).
Aaaaargh, j’étais en train d’écrire mon article sur le film, je l’avais presque fini :((( ça m’apprendra à écrire trop lentement
Pas la peine de publier, celui de Julien est mieux.
Tut tut, il faut apprendre a mieux communiquer!
Peu importe pour la personne qui écrit l’article mais tu pourrais nous faire part de ton avis dans les commentaires ;)