Toutes les réponses…

Vous connaissez sans doute une excellente rubrique sur un non moins excellent blog.  Je me suis posé la question en début de semaine de l’utilité de poursuivre cette rubrique, puis je n’ai de toutes façons pas eu le temps de faire les recherches et d’écrire mon article (mais le mot est choisi, les recherches commencées, et vous n’y couperez pas). En passant, si vous pensez que cette rubrique n’intéresse personne, ou qu’au contraire, elle est tout à fait pertinente, votre avis m’intéresse.

Le bouquin dont je veux vous parler, « Toutes les réponses aux questions blabla« , est en rapport direct avec cette rubrique : l’auteur, Philippe Nessmann, nous y explique en effet brièvement et avec humour les origines de tel ou tel mot ou expression, et nous livre telle ou telle anecdote en rapport, proche ou lointain, avec le texte principal. C’est super intéressant et c’est très facile à lire, chaque article tient sur une page.

Certains des articles ne vous apprendront pas forcément grand-chose (« Pourquoi la Marseillaise s’appelle-t-elle ainsi ? », « Quel instrument de musique a inventé Adolph Sax ? », « Qui a inventé la tarte Tatin ?, etc), mais seront tout de même intéressants par les petits détails. D’autres articles, pas à proprement des définitions, renvoient au titre de l’ouvrage et effectivement à des questions que nous ne nous sommes jamais posées : César est-il né par césarienne ?En quelle année est né Jésus ?, Est-ce que les animaux se reconnaissent dans un miroir ?, etc.

Le bouquin est divisé en thèmes (nourriture, écologie, vie quotidienne, sport et loisirs, etc.).

Outre l’information sympa que chaque article vous apporte immédiatement, cela peut vous donner envie d’aller chercher sur le net plus d’infos sur tel ou tel point qui vous aura intéressé.

Je n’ai pas encore tout lu, mais je vous donne déjà un de mes préférés : de l’un de ses voyages, Christophe Colomb, vous savez, le gars qui a découvert l’Amérique, mais qui a donné son nom à la Colombie (vous saurez pourquoi en lisant le bouquin), Colomb, donc, ramena en Europe une nouvelle variété de volatile, une sorte de poule, qui remplaça avantageusement le paon, dont la viande était sèche et filandreuse. En France, croyant que cet animal était originaire de l’Inde, on l’appela « poule d’Inde », puis « dinde ». C’est pour des raisons similaires que les anglais appellent cet oiseau le « turkey », les portugais l’appelant « peru ».

250 pages, 6 €, dans toutes les bonnes librairies (attention cependant, vous ne pourrez pas payer en monnaie de singe).

Je vous le conseille, et à moyen terme, je peux vous le prêter :)

4 réflexions sur “ Toutes les réponses… ”

  1. Jika sur

    Bah ?
    Personne ne s’intéresse aux faîences de Faenza ou aux mousselines de Mossoul ? Personne ne veut savoir pour Nemo n’as pas de soeur ? Tout le monde se fiche de savoir pourquoi les Anglais roulent à gauche ?

  2. Akodostef sur

    Ceci dit l’explication de la dinde était marrante ;)

    C’est quoi l’explication des anglais qui roulent à gauche (à part pour faire avoir davantage d’accidents à Stoeffler) ?
    (tiens d’ailleurs Jika, on écrit « les anglais » sans majuscule, tu me feras le plaisir de rectifier)

  3. Jika sur

    Ha ha je savais que c’était trop passionnant pour que tout le monde se retienne !

    Pour l’histoire des anglais qui conduisent à gauche, en fait, c’est plutôt les Français qui ont foutu le souk, et plus précisemment Napoléon.
    Au Moyen-Âge, les hommes à cheval portaient généralement l’épée à gauche (étant droitiers) : tout le monde circulait donc à gauche, car cela rendait plus facile les foutages de gueule, et ça évitait que les épées ne s’entrechoquent lors des croisements pacifiques.

    Napoléon, petit homme mais grand stratège, mit en place des tactiques destinées à surprendre ses ennemis, dont des manoeuvres venant de la droite. Et afin de marquer sa suprématie sur les pays conquis, il leur imposa la conduite à droite.

    Les anglais, jamais envahis, conservèrent la circulation à gauche (et accessoirement, quelques années plus tard, installèrent des péages payants obligatoires à l’entrée de Londres, mais c’est une autre histoire).

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