Food For Thought

Food for thought est une expression anglaise qui signifie donner à réfléchir ou alimenter une réflexion, pour reprendre une métaphore nutritive.


Et pourquoi donc je vous parle de cette expression ici?

Simplement pour donner quelques chiffres que j’ai lus récemment dans un article et en paraphraser l’auteur afin de vous donner, lecteurs, de quoi réfléchir.


Bien que controversé dans un pays comme la France (et de nombreuses autres patries) où le végétarisme est considéré comme une maladie exotique, décider de ne plus manger viande ni poisson (ou bien commencer par en consommer moins) contribue à la fois à diminuer les gaz à effets de serre (ceci ne demande pas d’explication car nos chères petites bêtes de par leur digestion relâchent une quantité loin d’être négligeable) mais aussi à nourrir plus ceux qui n’ont pas la chance d’avoir forcément les moyens de le faire.


Une simple analyse est la quantité de grain nécessaire pour nourrir bétail et volaille. Je reprends l’unité de l’article qui utilise le pound (ou livre (soit environ 450 grammes)). Il faut 3.5 pounds de grain pour fournir 1 pound de poulet ou encore 7.3 pounds de grain pour fournir 1 pound de viande de porc. Le poisson n’est pas en reste car lui aussi, s’il est produit en masse, a besoin jusqu’à environ 5 pounds de grain. On peut se demander pourquoi une production si inefficace est encore un moyen de production les plus répandus aujourd’hui.

Et quand on sait que 97% des 760 million de tonnes de soja produites dans le monde sont pour nourrir le bétail, on se demande aussi pourquoi il n’est pas possible d’en garder 40 million pour mettre fin à une famine mondiale qui pourrait largement être endiguée.


Je finirai par une dernière comparaison. Il suffit d’environ un demi hectare pour nourrir 10 végétaliens (ils vont plus loin que les végétariens, car ils ne consomment pas ce qui provient des animaux, tel que le lait, beurre ou autre) alors qu’il faudrait 13 hectares pour subvenir aux besoins de 10 carnivores, soit 20 fois plus d’espace !


Je ne suis pas moi-même végétarien, mais clairement ces chiffres me font réfléchir ! Tout comme un rapport des Nation Unies qui place l’industrie chargée de la production de viande animale parmi les trois premiers facteurs les plus importants en ce qui concerne les problèmes environnementaux, au niveau global et régional.

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