Snuff (Terry Pratchett, 2011)

Snuff est le 39ème roman du père Pratchett, auquel on doit de nombreux articles sur ce site, , ou encore et aussi . J’avoue m’être mis aux livres du Disque-Monde assez tard et je n’ai lu que les ouvrages ayant pour personnages principaux ceux de la Garde.

Un choix tout à fait personnel ainsi que celui d’effectuer la lecture des livres dans l’ordre chronologique, bien qu’apparemment tous les romans de Terry Pratchett puissent se lire sans compulser les autres. Ouaip, je préfère une certaine continuité dans la lecture.


Snuff est également un livre sur la Garde et, apparemment, au Royaumi-Uni il s’est placé en troisième position des livres qui se sont le plus vite vendu, avec 55000 copies en trois jours.


Après ces données je suis sûr indispensables au lecteur, voici le résumé du début de Snuff :


Le Commandeur Vimes, Duc D’ank-Morpokh et Contrôleur du Tableau Noir est en vacances forcées. Le Patricien Vetinari le somme de partir à la campagne accompagné de sa femme Sybil, son jeune fils Young Sam et du majordome Wilikins (ancienne brute des rues reconvertie en homme à tout faire, mais au service de nobles cette fois-ci).

Malgré ses réticences, Vimes se voit dans l’obligation d’accepter et de se retrouver face aux challenges que présentent la vie rustique : la multitude de servants à son service dans le domaine familial Ramkin, le pub qui se trouve sur les terres, les autochtones pas forcement commodes et les allusions aux Gobelins, qui sont considérés comme des vermines par les locaux.

Tout cela ne serait pas important si l’instinct des rues dont est doté le Commandeur Vimes ne l’avait pas mis en garde que quelque chose de pas très net était en train de se tramer. Difficile de mettre le boulot de côté lorsqu’on est un flic comme Lord Samuel…


Comme toujours, l’histoire du Snuff n’est qu’une façade pour laisser libre court aux facéties de l’auteur qui nous livre une fois de plus des détails qui feront sourire, pouffer ou bien même rire à s’en décrocher les mâchoires !

Reste que la trame est plaisante et que le bouquin se lit très vite, avec une mention toute particulière vers le milieu du roman, Show ▼

, qui offre un suspense haletant et dont il me fut difficile de me décrocher.


On prend également toujours autant de plaisir à voir les personnages qu’on affectionne dans la Garde, même si cet épisode met bien plus en avant le Commandeur Vimes. Les autres membres de la police sont également présents dans le récit, mais occupent une place de second plan.


J’avais un peu d’appréhension avant la lecture de Snuff, car je me disais qu’il allait être difficile de renouveler la thématique de la Garde sans que cela sente le réchauffé, mais je pense que le contrat est bel et bien rempli car j’ai dévoré le livre avec plaisir, raffolant des anecdotes et des bons mots du Commandeur, qui font mouche presqu’à chaque fois. J’ai aussi bien aimé les interactions avec Wilikins qui est décidément un personnage haut en couleur et qui a la part belle dans le livre !


Si vous aimez Pratchett, alors foncez, vous ne serez pas déçus !

2 réflexions sur “ Snuff (Terry Pratchett, 2011) ”

  1. Akodostef sur

    J’avais vu le livre pendant les vacances et j’avais déjà envie de le lire après en avoir lu rapidement le résumé, si tu confirmes que c’est du bon, on va pouvoir foncer :)
    J’ai sur le feu de mon côté un billet sur Monnayé (Making Money), et devraient suivre dans la foulée Accros du Roc (Soul Music), Unseen Academicals et Pyramids, les deux derniers achetés en VO dans une librairie anglaise de Paris.
    On va peut-être créer une rubrique « Pratchett » ? ^_^

  2. Stoeffler sur

    Oui, si tu aimes le personnage de Vimes, vas-y, fais-toi plaisir!
    Et puis il y a toujours autant d’humour et de references bien sympathiques.

    Quant a moi, il faudrait pitetre que je commence un autre arc dans la saga du Disque-Monde.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *