Samouraï, armure du guerrier (Musée du Quai Branly)
Ancien fan de l’univers japonisant de Legend of the Five Rings, j’étais a priori le client rêvé pour une exposition comme celle que propose le musée du quai Branly jusqu’au 29 janvier 2012, intitulée « Samouraï, l’armure du guerrier », et qui présente 140 objets issus de la collection d’armures japonaises du musée Ann & Gabriel Barbier-Mueller, de Dallas : armures complètes, casques, quelques armes, des caparaçons de chevaux, l’exposition ambitionne de retracer l’histoire et la culture guerrière des samouraïs au travers de ces pièces datant des XIIe au XIXe siècle.
Le programme (qu’on trouve sur la page en lien ci-dessus) est assez alléchant, mais en vérité, le contenu pédagogique n’est pas très satisfaisant : beaucoup de texte chargé de termes techniques japonais puis traduits, qui font qu’on parcourt les cartels sans retenir grand chose, hélas. Pierre, qui nous accompagnait pour cette visite et qui en avait vu une précédente dans le même genre il y a deux ans à New-York, remarquait aussi qu’il y avait surtout des pièces de la période Edo (la plus récente, de 1603 à 1868), ce qui personnellement ne m’a pas posé de problème, mais qui pourrait décevoir les visiteurs qui s’attendent à trouver des perspectives historiques, et à suivre l’évolution dans le temps de l’art de la confection d’armures de samouraïs.
Quoi qu’il en soit, bien que je sois ressorti de l’exposition sans en savoir plus que ce que je savais en y entrant -à peu de choses près-, j’y ai vu énormément de belles choses, et c’est ce que j’en retiendrai avant tout : de beaux costumes, des armures complètes qui permettent de se rendre compte de ce à quoi devaient ressembler les samouraïs en tenue, quelques objets plus inattendus (je pense notamment aux bamen, les chanfreins (casque de protection du cheval) détournés à l’instar des mempos des samouraïs, en masques de démons). Surtout, on trouve dans l’exposition une multitude de casques très variés et souvent magnifiques et/ou délirants d’originalité.
Bref : les amateurs d’Histoire et de connaissance n’y trouveront peut-être que modérément leur compte, mais tous ceux qui aiment les beaux objets (en dehors de toute considération guerrière) devraient en sortir malgré tout ravis !
A noter : l’expo est pas mal victime de son succès. Comptez sur une bonne heure d’attente avant de pouvoir accéder aux salles. Heureusement, à la différence de pas mal d’autres musées, celui du Quai Branly abrite ses visiteurs pendant l’essentiel de ce temps d’attente, ce qui en hiver et en particulier quand il pleut, est particulièrement appréciable. Reste qu’après avoir poireauté debout pendant une heure, le temps de visite de l’expo se fait plus durement ressentir -personnellement à la fin j’avais les jambes lourdes. Une astuce qui permet d’esquiver au moins la première file d’attente (celle qui permet d’accéder aux caisses pour acheter son billet, et la seule en extérieur) : prendre son billet « droit d’entrée au musée » sur Internet, ici (collections permanentes + expo Samouraï). Oui, d’ailleurs, pour ceux qui ne seront pas rassasiés de connaissances, l’expo est installée dans la mezzanine Est du musée, ce qui fait que vous pouvez sans aucun souci aller vous balader dans les collections permanentes juste après.
Merci à Pierre pour les photos qui illustrent l’article !
Mouais, bon : je reviendrai sur l’article avec des images un peu recadrées, on va dire… là c’est le boxon !
Et hop !
Au fait Stoeff, est-ce que vous êtes passés la voir au final, ou pas ?
Heeeeeeeeeeeu, non…
Apres vos commentaires sur la queue, et le fait que s’était les vacances (donc surement toujours bondé) on a décidé de faire l’impasse. C’est dommage car l’expo se termine assez tot!
Quai Branly, quelle contrepèterie ! :)
Lol Billx