Solomon’s Keep
Si vous avez un iPhone et que vous aviez aimé « Catacombs », testé ici, alors vous devriez vous essayer Solomon’s Keep (habituellement payant, il est temporairement gratuit).
Tout comme dans Catacombs, Solomon’s Keep vous propose d’explorer un souterrain/donjon parsemé d’ennemis divers et variés (en l’occurrence pas si variés que ça : squelettes, squelettes archers, squelettes magiciens, fantômes, esprits…).
Comme dans tous bon hack & slash, vous tuez des monstres pour gagner des XP vous permettant de tuer d’autres monstres plus balaises, jusqu’à la confrontation finale avec le gros méchant.
Alors que dans Catacombs, vous aviez pu choisir la classe de votre personnage, dans Solomon’s Keep, vous jouez… un magicien, point barre. En revanche, à chaque gain de level, vous avez la possibilité de choisir les sorts qui conviennent à votre style de jeu, dans diverses spécialisations. La comparaison avec Catacombs s’arrête là, mais certains autres éléments du jeu ne seront pas sans rappeler l’ancêtre du genre, Diablo.
Effectivement, Solomon’s Keep nécessite comme dans le titre de Blizzard une gestion –minime- de l’équipement et de choix : vous disposez d’une « Magic Key », qui vous permet de vous téléporter en ville afin d’acheter et vendre des items (potions, anneaux, etc.). Ensuite et surtout, vous avez la possibilité de personnaliser votre personnage avec les sorts qui conviennent le plus à votre style de jeu, dans un arbre de compétences que l’on retrouve maintenant dans tous les titres du genre (ce dernier point est à nuancer car le jeu devient rapidement difficile et je ne donne pas cher d’un joueur qui aurait dépensé des points un peu partout plutôt que dans tel ou tel domaine).
Une fois le jeu fini, vous aurez la possibilité de le recommencer à zéro mais en agrémentant la patrie d’un défi à choisir parmi 4 ou 5 : finir de nouveau le jeu sans utiliser de potion, en moins d’une heure, sans équipement, etc.
Au final, finit ce jeu et écrire cet article m’aura donné envie de rejouer à Catacombs, ce qui est peut-être révélateur de l’attrait de Solomon’s Keep, même si, gratuit, l’essai de ce jeu vaut le détour. Personnellement, je l’ai fini, je l’efface.