Mêmesprit

« C’EST QUELQU’UN QUI M’A DIT…
Mannequin, chanteuse bobo… et désormais femme de président. Carla Bruni est loin d’incarner la « desperate housewife » qui attend sagement son mari à la fin de la journée.

Riche héritière d’une famille italienne de la haute bourgeoisie, Carla Bruni représente l’archétype de la femme moderne aux multiples talents et facettes.

Elle s’assume par elle-même et s’est accomplie professionnellement, en démontrant qu’on pouvait être belle, sensible et ambitieuse à la fois.
Qu’on pouvait être de gauche et épouser un homme de droite.
Qu’on pouvait avoir été mariée plus d’une fois, être une croqueuse d’hommes, et rebondir sur une nouvelle aventure après tout cela : celle de l’Elysée, et du rôle de femme de président.

Cette icône glamour et chic a largement contribué à dépoussiérer l’image de la « first Lady » comme ont pu l’incarner Danielle Miterrand ou encore Bernadette Chirac, à la manière d’une autre grande dame populaire : Michelle Obama.

Ainsi, au-delà d’une artiste et épouse dans l’ère du temps, on remarquera le pouvoir de persuasion et l’influence qu’elle aura pu exercer sur son président de mari Nicolas Sarkozy… dans ses décisions politiques et notamment dans le refus d’extrader vers l’Italie l’ex-Brigade Rouge Marina Petrella.

Ce n’est donc pas qu’une femme de l’ombre, mais une femme engagée et symbolisant la « politique d’ouverture », qui a largement contribué à populariser et glamouriser la politique bien au-delà des frontières de l’Hexagone.

En définitive, c’est l’image de la France qui en bénéficie, avec une opération séduction (à durée déterminée) qui ne peut dans tous les cas pas faire de mal à un pays en mal de figures emblématiques. »

Bon, pourquoi tout ce laïus en faveur de Carla Bruni, me direz-vous ? Non pas que j’apprécie spécialement le personnage, que je trouve manipulateur, peu naturel et peu chaleureux au possible…
En fait, c’était juste un exercice de style réalisé à l’occasion d’un stage de formation (« Etre à l’aise à l’écrit ») auquel j’ai participé la semaine dernière. ;)

L’objet de l’exercice était de produire en 25-30 mn une argumentation avec exemples à l’appui, en faveur d’un thème librement choisi, plutôt sujet à controverses. Plutôt que de traiter « Pour les 35 h » ou « Pour l’ouverture des commerces le dimanche », j’ai choisi « Pour Carla Bruni à l’Elysée ». On s’éclate en stage d’écriture, n’est-ce pas ?

 
To be continued…