Uncharted (PS3), La Trilogie (2007, 2009 et 2011)

Avant que l’on me l’offre, je n’avais pas entendu parler d’Uncharted. C’était de cela 10 mois. Ignorant que j’étais des sorties du monde du jeu vidéo (que j’ai laissé tomber il y a de nombreuses années), il m’a fallu un certain temps avant que je m’attaque à la trilogie.


Et mes impressions après avoir fini les trois jeux en mode normal concourent avec les personnes qui ont eu le bon gout de me les offrir :)

Pour plus de clarté, je vais diviser le billet en trois parties, chacune traitant d’un épisode.


Mais tout d’abord, un court résumé de ce qu’est Uncharted. Mélange d’action et d’aventure le jeu met en lumière Drake, un chasseur de trésor et personnage principal, qui va parcourir la planète à la recherche d’artefacts perdus. On peut comparer le personnage à Indiana Jones et les péripéties qu’il va rencontrer sont semblables à ce que les films ont pu produire.


1 – Drake’s Fortune

Ce qui m’a frappé lorsque j’ai débuté Uncharted, c’est le dynamisme du jeu et le déroulement des évènements. Il n’y a pas vraiment de temps morts et on est propulsé d’un plan à l’autre avec une fluidité qui n’est pas sans rappeler le cinéma. Entre les scènes, pendant une phase de saut ou autre mouvement, il faut être au taquet de façon permanente ! Il y a aussi eu un énorme effort au niveau des voix et de la qualité d’interprétation. Drake, Sully et Helena, les trois personnages principaux, sont tous crédibles et attachants, même si dans le premier épisode de la série on ne sait pas grand-chose d’eux.

J’ai également trouvé l’histoire très réussie et la progression au fil des niveaux bien fichue, avec une trame qui prend une tournure intéressante.

La difficulté est bien dosée, même si certaines scènes ne sont pas propices à l’improvisation ; j’ai senti qu’il y avait un ordre de positions à prendre pour pouvoir survivre, trouver la bonne planque pour ne pas se faire défoncer rapidement. Mais bon, même si la frustration était parfois au rendez-vous, elle n’a pas nuit pas au plaisir pris tout au long du jeu.

A ajouter de très beaux graphismes et des couleurs chatoyantes bien utilisées car les lieux décrits dans Drake’s Fortune ont évidemment été choisi pour être propice à l’utilisation complète de la console.


2 – Among Thieves

Pouvait-on surpasser Drake’s Fortune ? Difficile de suivre après un premier jeu aussi réussi. Et même si je préfère le premier opus de la série, Among Thieves a des arguments percutants ainsi que des innovations sympas par rapport à son prédécesseur.

Les prémices plongent le joueur directement au cœur de l’action avec une scène d’ouverture terrible. Drake, le personnage principal, s’est fait tirer dessus et se réveille dans un wagon de train prêt à plonger dans un ravin sans fond ! La scène est vraiment impressionnante, et on ne peut qu’éprouver de la sympathie pour le pauvre Drake qui jure à chaque fois qu’un malheur lui arrive et qui se tient la hanche là où il s’est pris du plomb. Après cette introduction, la narration change habilement avec un flashback jouable qui nous ramènera au début de l’histoire. Ce qui frappe dans Among Thieves, c’est également le dynamisme qui a été repris du premier épisode et qui a été poussé à son extrême.

Le jeu est aussi plus dur, les sauts et les grimpettes beaucoup moins évidentes que dans Drake’s Fortune. Parfois, j’ai bien galéré pour savoir où il fallait escalader pour progresser dans le niveau ; contraste assez frappant avec le précédent opus qui était simple dans le contrôle et le déroulement du jeu.

L’histoire est également bien amenée, avec une progression qui cnduira jusqu’au boss final (Show ▼

). Mais pour une raison qui m’échappe, j’ai trouvé le jeu un poil trop long, et qui se répétait vers la fin, nuisant un peu à la qualité générale. Et c’est pour cette raison qu’il ne sera pas mon favori.


3 – Drake’s Deception

Les petits gars de Naughty Dog, le studio de développement qui a créé Uncharted, ont frappé un grand coup lorsqu’ils ont sorti le nouvel épisode d’Uncharted. Des graphisme de toute beauté, une interaction avec les décors qui a été améliorée (lors de combat à mains nues avec les ennemis, Drake attrapera ce que lui passe sous la main et s’en servira sans vergogne pour assommer ses adversaires), des niveaux inventifs et magnifiques (le château en France, le fort des croises en Syrie, le désert avec le souci du détail) et une fluidité et une inventivité à couper le souffle (Show ▼

) sont les ingrédients qui ont hissé ce titre au niveau de quasi perfection.

On prend plaisir à retrouver les précédents personnages dont l’histoire a évolué de manière surprenante mais aussi en apprendre un peu plus sur leur passé. Cet attachement a permis au joueur de tisser un lien fort avec eux au fil des épisodes. Les dialogues et l’interprétation sont toujours aussi cool et même si quelques passages sont un peu cul-cul, de manière générale l’interprétation est de très bonne facture et apporte une touche importante au plaisir que l’on prend à jouer à Uncharted.

L’intelligence artificielle a aussi pris un coup de boost ; les ennemis, qui n’étaient pas idiots avant, sont devenus bien chiants. Je repense à une scène dans le désert au moment d’une tempête et la visibilité qui était très réduite. Cela n’empêchait pas les snipers à l’autre bout du niveau de vous décalquer alors qu’honnêtement il était difficile de voir quoi que ce soit ! J’ai trouvé aussi qu’il était souvent plus facile de faire du corps à corps lorsque la situation le permettait ; peut-être que les armes à feu ne sont définitivement pas ma tasse de thé !

Les énigmes étaient disséminées dans les chapitres étaient ardues sans être complètement impossible, ce qui fournissait un savant mélange action / réflexion / cabotinage et permettait une bonne variété de gameplay.

Ma grosse déception pour cet épisode, qui aurait été sans souci le meilleur de la série si ce n’est ce point noir, est l’histoire qui était inintéressante. J’ai surtout trouvé la fin mal amenée et trop abrupte. Je me suis vraiment demandé : quoi c’est tout ? Pas d’apocalypse ou de boss de fin qui revit ? Il me semble aussi que je n’ai pas perdu contre le boss final, qui était peu convaincant et surtout peu menaçant.

Il reste que Drake’s Deception dans sa globalité est quand même une grosse tuerie, malgré ces quelques défauts.

Il y a apparemment un mode multi joueur qui vaut son pesant d’or et que je n’ai pas encore essayé. Peut-être que nos lecteurs pourrons combler cette lacune de ma part.


Image d’Uncharted 3. De toute beauté le jeu je vous disais! Admirez le détail des expressions!

A noter pour les trois titres :

Le gameplay des combats est hyper intuitif et se couvrir pendant les scènes d’actions est plutôt bien fait ; le troisième opus était par contre un peu en-dessous des autres car la couverture n’était pas géré de façon optimale : des fois lorsque je voulais faire une roulade, le gus se mettait à l’abri et inversement… mais bon je chipote, hein ? Je regrette également les mouvements de caméras et certaines scènes où il faut EXACTEMENT se placer à un point un particulier pour éviter de se faire pourrir ou bien trouver LA GROSSE ARME pour avoir une chance de s’en sortir. Si je pinaille pour les armes, ça fait partie de la difficulté du jeu, je suis moins tolérant sur les angles de cameras, qui plus d’une fois m’ont mis dans la mouise (sans compter les sauts, là où le premier opus était moins regardant sur la précision, le troisième surtout ne laisse pas la place à l’erreur, et lorsqu’on cherche des trésors sur des rebords, on finit souvent par tomber dans le ravin).

Les continus infinis, qui pourraient énerver les puristes, se sont avérés bien pratiques surtout lorsqu’on doit recommencer une scène 15 fois.


Au final, la trilogie Uncharted je pense rentre au Panthéon des jeux auxquels il faut avoir joué. Révolutionnaire au niveau de la fluidité, du charme et du plaisir il serait vraiment dommage de passer à côté. Les développeurs de Naughty Dog ont placé la barre très haute, quoiqu’apparemment leur dernière sortie, The Last Of Us, semble rivaliser de superlatifs avec Uncharted ! A nos autres auteurs de nous en parler.


Un gros désolé à Jika, auteur lui aussi d’un excellent article sur le sujet il y a de cela quelques années. L’information a dû sortir de mon cerveau et je m’excuse platement pour la répétition du sujet !

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