The Walking Dead – Série (2010 – ????)

The Walking Dead, produite par AMC, a vu le jour en 2010. La série est tirée d’un comics (chose que je n’ai appris que très tard) et a pour décor une Amérique post-apocalyptique dont un virus a transformé la plupart de la population en humanoïdes dénués de sentiments mais friands de chair humaine — > des zombies.


Voilà, voilà, je pourrais m’en tenir là, mais évidemment ça ne donnerait pas forcément envie ; c’est exactement l’impression que j’ai eu avec la première saison, heureusement de 6 épisodes seulement. Non pas que cela n’était pas bien, c’est juste que cette addition n’ajoutait rien au genre, si ce n’est d’avoir une histoire avec des zombies en format série. Les bons points étaient les personnages, le scenario sans pitié et une violence qui est à la limite du soutenable et qui, un peu à la manière de HBO avec son quota de seins à l’air dans la série Trône de Fer, promet au moins un éclatage de crane, une explosion de cage thoracique ou bien encore des hectolitres de sang pendant un épisode.


Ce qui m’a fait continuer à regarder The Walking Dead, ce sont les deuxième et troisième saisons qui prennent un tournant plus psychologique centré autour des personnages et de leur réaction face à la société qui s’est transformée autour d’eux –  et le danger dans cette société n’est plus trop les zombies mais les autres êtres humains. Là où la première saison plaçait la menace des « Walkers » comme le danger principal, nos héros apprenant au fur et à mesure à les éviter ou bien encore les éliminer pour de bon, les saisons suivantes font la part belle aux luttes intestines et aux choix difficiles auxquels nos protagonistes devront faire face.

Nom, nom, nom

Ce tournant psychologique rend la série encore plus dure qu’elle ne l’était déjà, car elle montre les hommes sous un très mauvais jour lorsqu’ils sont soumis à la loi du plus fort et lorsque l’instinct de survie est à son paroxysme. Autre incidence qui dérangera peut être notre lectorat, c’est que le rythme retombe sacrement dès le passage à la deuxième saison.


Si la première saison mettra en place le noyau dur du groupe dont nous suivrons les péripéties au court des trois saisons, les saisons suivantes seront parsemées de nouvelles rencontres (de bonnes et des beaucoup moins bonnes), de séparations ou encore de retrouvailles !

Mais ne vous attachez pas trop aux protagonistes, il se peut très bien qu’au détour d’un coin de rue l’un d’entre eux se fasse bouffer par de la racaille zombie, sans autre forme de procès !


Belle brochette de personnages

Un article court, mais qui j’espère vous aura enthousiasmé car la série mérite qu’on la regarde malgré une première saison un peu bateau, mais heureusement courte.

2 réflexions sur “ The Walking Dead – Série (2010 – ????) ”

  1. Akodostef sur

    Bon on a fini par y jeter un œil a force que tout le monde nous la recommande : on a vu le premier épisode hier. Outre le fait que ce pilote n’apporte pas la moindre scène originale par rapport aux 10.000 films de zombies déjà sortis, qu’il échoue a susciter le moindre frisson ou sentiment (le seul moment un peu excitant étant la scène ou le héros se retrouve pris au piège sous un blindé, et la encore, la tension est évacuée avant même d’avoir pu produire son effet), il y a quand même un beau festival de trucs abherrants dans ce pilote (les voitures de flics qui sont immunisées aux clous sur la route dans la scène d’intro, les gens qui écrivent « seigneur pardonne nous » avec du sang sur les murs avant de se suicider (typique, ça, de prendre du sang pour écrire sur les murs de chez soi quand on est désespéré, et pas du tout un artifice pour créer un sentiment bidon de malaise), le cheval coincé dans son enclos mais resté en parfaite santé et surtout jamais approché par les zombies (qui sont pourtant visiblement très friands de viande chevaline) ; et surtout, mon préféré : le héros qui sort du coma et quitte sa chambre d’hôpital vêtu d’une chemise de malade et d’un caleçon, qui se retrouve dans la cage d’escalier plongée dans le noir et qui allume alors une allumette tirée d’un paquet qui vient de… Tiens, qui vient d’où, c’est vrai ça ? Suuuuper.
    On regardera encore un épisode ou deux mais si ça reste de ce niveau, ça ira comme ça hein.

  2. Stoeffler sur

    Pour couronner le tout, il y avait pas un gus qui portait une valise vide a un moment?
    :)

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