500 Days Of Summer (Mark Webb, 2009)

Les films romantiques ne sont clairement pas ma tasse de thé. 500 Days Of Summer m’avait été conseillé à l’époque par une amie avec qui je ne partage pas forcément les mêmes goûts cinématographiques et je m’étais tout de même laissé tenter par l’expérience lorsque j’avais pris l’avion pour le Costa Rica il y a de ça trois années. Malgré l’écran loin de moi et le son pourri dans mon casque, je me suis souvenu que j’avais été agréablement surpris par le film, au point de le recommander à Marga.

Le temps a fait que j’ai complètement oublié le film… jusqu’à récemment, où nous nous sommes mis à regarder New Girl, avec Zooey Deschanel qui tient aussi le rôle principal dans 500 Days Of Summer. Nous l’avons mis finalement sur notre liste de films à voir et mon deuxième visionnage m’a conforté dans l’idée que c’était un bon petit film très sympa (la spectatrice à côté de moi opine) et sans prétention (là, la spectatrice à côté de moi n’opine pas).


Tom Hansen, incarné par Joseph Gordon-Levitt, est un jeune homme désabusé qui attend le grand amour. De formation d’architecte, il se retrouve à écrire des cartes de vœux insipides pour une société du New Hampshire. La vie de Tom bascule le jour où Summer, fraichement débarquée de nulle part, devient la secrétaire de son patron et qu’il débute « une relation » avec elle.

Le film raconte l’aventure entre Tom et Summer, qui durera 500 jours (ou pas?!), d’où le titre du film (qui est aussi un jeu de mot), 500 Days Of Summer (500 jours de Summer/d’été).


Ne sont-ils pas mignons ces-deux là?!


Somme toutes une trame banale. Là où le film se démarque des autres comédies sentimentales à la mords-moi-la-chicorée, c’est que la narration est non linéaire et que les étapes de la liaison entre les deux principaux protagonistes est racontée dans le désordre, avec le début et la fin de leur relation pas forcement montrée dans cet ordre-là. Le fait de briser le moule d’une trame chronologique rend l’histoire plus originale mais aussi plus intéressante.


Deuxième point important, les acteurs qui sont plus que crédibles et qui ont une vraie alchimie à l’écran. Chaque émotion est jouée juste et les méandres de leur relation parfaitement rendue. C’est peut-être pas très objectif de ma part parce que d’emblée j’aime bien les deux acteurs ; Joseph Gordon Levit est toujours classe et sobre alors que Zooey Deschanel est une nana toute mignonne et un peu fofolle. Autant prêcher un convaincu ! Les acteurs secondaires, dont Chloë Grace Moretz incarnant ici la sœur de Tom, ne sont pas en reste et l’ensemble du casting est bien au point.


Le point le plus important pour moi dans ce genre de film, c’est que c’est drôle sans être lourdingue, différent sans laisser insensible et surtout ça n’est pas mièvre, avec une fin téléphonée ou des bons sentiments à gogo. On est parfois confronté à des situations dures (sentimentalement parlant j’entends) et certaines répliques sont assez cruelles mais plutôt réalistes quant aux relations que les gens normaux peuvent avoir.


Bien aidé par une bande son qui tient la route et des acteurs à leur aise, 500 Days Of Summer est une comédie très sympathique, originale de par sa mise en scène, et qui se laisse regarder sans effort. Je recommande !


Je mets le lien pour la bande-annonce, mais je ne conseille pas de la regarder, elle gâche certaines scènes du film. Juste pour ceux qui seraient sceptiques !

2 réflexions sur “ 500 Days Of Summer (Mark Webb, 2009) ”

  1. Ayastan sur

    Vu également et j’opine en soulignant qu’effectivement, le fait de casser le moule classique des comédies romantiques laisse place à quelque chose de nouveau et de rafraîchissant.

    En revanche, je suis pas fan du tout de Zoey Deschanel, et j’ai d’ailleurs décrocher l’an dernier à la moitié du pilot de New Girl …
    Mais j’abonde en qui concerne Jo qui à le vent en poupe en ce moment ;)

  2. Jika sur

    Je le mets de suite dans ma liste de films à regarder rapidement :-), dit le gars qui regarde The Raid en même temps :^)

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