Albino Alligator (Kevin Spacey, 1996 ou 1997 selon la source…)

Ca faisait littéralement une éternité que je voulais visionner ce film dont j’avais maintes et maintes fois écouté la bande originale, par ailleurs d’excellente facture.

C’est chose faite et ce billet est pour moi l’occasion de parler de ce film qui a été réalisé par Kevin Spacey (son premier effort en tant que réalisateur), qu’on ne présente plus.

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L’histoire est somme toute classique puisque le centre de l’intrigue, se déroulant à la Nouvelle-Orléans, gravite autour de trois hommes qui après un casse échappent de justesse à la police et sont obligés malgré eux de prendre refuge dans un bar miteux. Très vite, les forces de l’ordre retrouvent la trace de nos pieds-nickelés et encerclent le boui-boui.

Evidemment, les clients ainsi que les employés vont être confrontés aux malfrats qui ont été contraints de les prendre en otage et c’est ainsi que démarre l’histoire d’Albino Alligator.

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Comme ce petit résumé le laisse entendre, le film est avant tout un huis-clos qui voit s’affronter trois petites frappes et de malchanceux clients. Chaque personnage devra prendre des décisions qui affecteront leur destin tout au long du film, avec en plus: des querelles intestines pour les truands mais aussi une part de mystère en ce qui concerne les clients, qui semblent-ils ont tous quelque chose à cacher…

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Une histoire on ne peut plus conventionnelle mais qui on doit l’avouer est traitée de manière efficace par Kevin Spacey. Pas de fioriture au niveau de la mise en scène, tout est fait pour que la part belle soit donnée aux comédiens et au scénario et ce système fonctionne bien.

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On remarquera que le casting est aussi réussi et que les rôles des personnages ont été confiés à de talentueux acteurs avec entre autres la présence de Matt Dillon, épaulé par Gary Sinise (connu pour de nombreux rôles et plus récemment à la télé pour ses apparitions dans CSI New York), Faye Dunaway, Viggo Mortensen et William Fichtner qui a bien une tête de gars pas net!

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Si on ajoute une intrigue bien distillée, quelques rebondissements ainsi qu’une musique qui colle bien à l’ambiance, le cocktail Albino Alligator est réussi et le réalisateur nous livre un bon petit film qui je pense vaut la peine d’être vu.

Une réflexion sur “ Albino Alligator (Kevin Spacey, 1996 ou 1997 selon la source…) ”

  1. Akodostef sur

    C’est un film que j’avais beaucoup aimé à sa sortie et dont l’existence est restée malgré les années très confidentielle… un sort injuste pour un film qui est effectivement pas mal du tout, même si la dernière fois que je l’ai vu remonte à trèèèèès longtemps !

    Pour ceux qui seraient intéressés, je l’ai en DVD (je ne sais pas d’ailleurs à quelle occasion tu l’as vu Steevie, mais il aurait suffit de demander, espèce !) et je le prête avec plaisir.

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