Return of The Jedi, Reuben
Ca faisait un petit moment que je voulais écrire un article sur un groupe qui me tient a cœur, Reuben. Je ne vais cependant pas consacrer cet article à leur histoire/discographie/critique de leur musique, mais plutôt mettre en avant une de leur chanson, qui n’est pas ma préférée, mais qui me semble bien résumer quel est leur état d’esprit envers l’industrie musicale.
Comme Akodostef l’avait débuté il y a quelques temps avec d’autres titres, je vais publier les paroles de: Return of The Jedi, morceau de leur deuxième album, Very Fast, Very Dangerous. Comme son nom ne l’indique pas, cette chanson aborde le sujet de petits groupes indépendants qui essaient de survivre de leur musique.
Bien que je ne sois pas fan de la voix du chanteur, Jamie Lenman, QUAND il crache du verre pilé (technique employée par de nombreux chanteurs de métal), le contenu de la chanson m’a particulièrement touché par la véracité des propos et surtout que Reuben a pas mal galéré pour sortir ses albums (le troisième est un collector tiré à peu d’exemplaires et le dernier double album de B-sides et DVD a été fait par des potes !!) et qui aujourd’hui est en hiatus, notamment parce que faire de la musique c’est pas aussi simple que ca !
A noter que je n’ai pu recupérer qu’un live de la chanson, mais de bonne qualité!
Voici donc les paroles, puis une traduction approximative préparée par mes soins.
Piracy is piracy
if you sail the seven seas or surf the net
record firms, they’re making losses
but they still spend it like they’re making it
it’s fifty grand to make a fucking video
and Sardy albums cost a fifth per track
and so your favourite band
they don’t make that second album
dropped by their label cause they can’t pay it back
it killed them
it killed them
it killed them
it killed them
well i got some news for you then my brother
this is a buisness like any other
you got your product, make money off it
you count your losses against your profits
and if you’re thinking So? So?
you don’t know
underground, that’s where we come from
we don’t wear no suits and we are not called the
but chart success, that brings security
you watch these brothers thinking Why not me?
so show me where to sign
and i’ll write my name down in my own red blood
because there comes a time when you think a house might be nice
and selling out don’t mean a fuck, you see
it kills me
it kills me
it kills me
it kills me
i can’t stand… (stand… it…)
i can’t stand… (stand… it…)
i can’t stand… (stand… it…)
i can’t stand… it… (stand… it…)
well how’s about you come down and i’ll explain?
get yourself to london on the train
then i’ll just send you home again
well how’s about you come down and i’ll explain?
get yourself to london on the train
then i’ll just send you home again
well how’s about you come down and i’ll explain?
get yourself to london on the train
then i’ll just send you home again
well how’s about you come down and i’ll explain?
lean a little bit closer, i’ll make it plain
you don’t stand a fucking chance
i’d like a job in which i’m able
to put shoes on my feet, and food on my table
those nine-to-fivers, they look pretty stable
but i get my wages from my record label
and if you’re thinking So? So? So?
and if you’re thinking So? So?
you don’t know enough about it
because this death is slow (Because this death is slow)
slow, slow (because this death is slow)
(because this death is slow)
this thing will work itself out
this thing will work itself out
this thing will work itself out
this thing will work it out
out, out, out
‘guitarist and songwriter’
that’s what i thought i was
i never had no dreams of being a waiter
but these here helmet rip-offs
they don’t buy my lunch
so I will get a real job in the office
and i won’t bother to make my music
and i won’t bother to sing my songs
and i won’t bother to get excited
and i won’t bother to get her off
and i won’t bother to make my music
and i won’t bother to sing my songs
and i won’t…
and i won’t…
sure… sure
sure… sure
sure… sure (sure… sure)
sure… (sure…)
and i won’t bother to make my music
and i won’t bother to sing my songs
sure… yeah sure
sure
La traduction:
Le piratage, c’est du piratage,
Qu’on vogue les Sept Mers ou qu’on surfe sur le net
Les maisons de disques, elles travaillent à perte
Mais elles dépensent toujours comme si elles gagnaient des millions
C’est cinquante Grands (£50000) pour faire une putain de vidéo
Et les albums de Sardy ( ?) coutent un cinquième par piste
Et alors ton groupe préféré
Il ne sort pas son deuxième album
Lâché par leur label car ils ne peuvent pas rembourser
Ca les a tué!
Ca les a tué!
Ca les a tué!
Ca les a tué!
Ben mon frère, j’ai des nouvelles pour toi
C’est un business comme un autre
T’as ton produit, fais-en le plus d’argent possible
Compte tes pertes contre ton profit
Et tu te dis Alors ? Alors
T’en sais rien
L’Underground, c’est de la qu’on vient
On ne porte pas de costards et on ne s’appelle pas The
Etre dans le top 50, ca amène de la stabilité
Tu vois tous tes frères qui se disent Pourquoi pas moi ?
Alors montre-moi où je dois signer
Et j’écrirai mon nom en rouge avec mon propre sang
Car il y a un moment où tu te dis que t’aimerais bien une maison
Et se trahir ne veut plus rien dire, tu vois
Ca me tue !
Ca me tue !
Ca me tue !
Ca me tue !
Je ne peux pas le supporter (le supporter)
Je ne peux pas le supporter (le supporter)
Je ne peux pas le supporter (le supporter)
Je ne peux pas le supporter (le supporter)
Alors est-ce que tu pourrais te ramener et je vais t’expliquer ?
Prends le train pour Londres
Et puis je te renverrai chez toi
Alors est-ce que tu pourrais te ramener et je vais t’expliquer ?
Prends le train pour Londres
Et puis je te renverrai chez toi
Alors est-ce que tu pourrais te ramener et je vais t’expliquer ?
Prends le train pour Londres
Et puis je te renverrai chez toi
Alors est-ce que tu pourrais te ramener et je vais t’expliquer ?
Penche-toi un peu plus, je vais être plus clair avec toi
Tu n’as aucune putain de chance
J’aimerais un boulot où je puisse
Me permettre de mettre des chaussures à mes pieds, et de la bouffe sur la table
Ces gens qui font du 9 à 5, ils ont l’air d’être stables
Mais moi mon salaire je le touche de ma maison de disque
Et tu te dis Alors ? Alors ? Alors ?
Et tu te dis Alors ? Alors ? Alors ?
T’en sais pas assez
Parce que cette mort est lente (parce que cette mort est lente)
Lente, lente (parce que cette mort est lente)
Guitariste et compositeur
C’est ce que je pensais être
J’ai jamais rêver de devenir serveur
Mais ces pales copies de Helmet
Elles ne paient pas mon déjeuner
Alors je trouverai un vrai boulot dans un bureau
Et je me casserai plus a faire ma musique
Et je me casserai plus a chanter mes chansons
Et je me casserai plus a m’enthousiasmer
Et je me casserai plus à la retirer
Et je me casserai plus a faire ma musique
Et je me casserai plus a chanter mes chansons
Et je me casserai plus…
Et je me casserai plus…
Bien sur… bien sur
Bien sur… bien sur
Bien sur… bien sur (Bien sur… bien sur)
Bien sur… bien sur
Et je me casserai plus a faire ma musique
Et je me casserai plus a chanter mes chansons
Bien sur… ouais bien sur
Bien sur…
Wow… Je comprends pourquoi tu as voulu écrire cet article, les paroles sont vraiment bien, même si elles cassent le moral (aussi bien pour les gens qui font de la musique que pour les gens qui aiment l’écouter).
Sur la vidéo qui illustre l’article, c’est assez bizarre de voir le chanteur penser visiblement avec sincérité ce qu’il raconte -et qui ponctuerait plus efficacement le dernier morceau du concert, a priori-, et les mecs enchaîner sur un jeu de scène beaucoup plus léger… pour ne pas finir le concert sur une note trop sinistre, j’imagine (c’est sûr que si tu finis un set sur ça, en tant qu’artiste tu pars te pendre, en tant que fan tu sors boire pour oublier ! ^_^)
Je sais pas… en regle generale leur clips sont assez cools et varies. Le style des paroles varient entre second degre, plutot humour, et d’autres fois plus sombres comme cette chanson.
Ca n’est pas ma preferee, mais c’est vrai qu’a chaque fois que j’ecoute les paroles, je les trouve assez fortes, notamment la ligne que je trouve la plus puissante: « so show me where to sign and i’ll write my name down in my own red blood ».
J’ecrirai certainement sur le groupe en lui-meme un peu plus longuement sur un prochain article.