Crime et châtiment
Plus poussé par la curiosité et mon attachement particulier à l’œuvre de Dostoïevski, que par l’exposition en elle-même, je me suis mis en tête d’en faire une de mes « priorités culturelles » du moments.
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Ca faisait un bon moment que je n’étais plus allé au musée d’Orsay et il faut dire que même sans les expositions, le musée en jette à lui tout seul, ce qui est assez rare pour être souligné. Après une vingtaine de minutes de queue (en semaine) je rentre dans les salles dédiées à l’expo et là, forcément gros choc des images, le meurtre d’Abel par son frère Caïn, les têtes décapitées (il y avait même une véritable guillotine exposée), le meurtre de Marat par différents peintres et autres crimes en peintures donnent le ton. L’exposition montre bien que les crimes et notamment les meurtres ont été un sujet fascinant pour les artistes quel qu’ils soient : les œuvres de Goya côtoient les dessins de Victor Hugo et les toiles de Toulouse-Lautrec.
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Du point de vue artistique, je pense que j’ai dû être vraiment touché par deux ou trois toiles, pas
plus (peut être suis-je trop sélectif ?) et au bout d’une demi-douzaine de tableaux sur des têtes coupées, on se dit qu’on a fait le tour. Du point de vue informatif on découvre la phrénologie de Gall qui consiste à déterminer la prédisposition au meurtre d’une personne en étudiant les bosses de son crâne. On apprend aussi qu’un certain Bertillon (pas celui qui fait les glaces qui coûtent un bras) est à l’origine de l’identification judiciaire (ancêtre des portraits robot). Et de ce point de vue là, j’ai trouvé l’exposition intéressante mais pas assez pour ne pas ressentir une atmosphère pesante créées par les diverses toiles qui ,je me sens obligé de le redire, n’ont rien d’extraordinaire (encore une fois d’un point de vue personnel).
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En sortant, quelle ne fut pas ma joie de constater qu’il y avait aussi deux autres expositions temporaires, l’une consacrée au lien entre Gauguin et Van Gogh avec de nombreuses œuvres des deux peintres qui, par leur couleur et leur style, ont un peu remonté mon moral ainsi qu’une exposition, temporaire elle aussi, sur les impressionnistes et post impressionnistes avec de superbes toiles de Renoir ou Monet pour ne citer qu’eux.
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Parti pour voir une exposition qui m’a clairement déçue j’en ai découvert deux autre en allant à Orsay et je me dis que finalement, çà en valait largement la peine et je ne saurai que trop vos conseiller d’y aller, ne serait-ce que pour ces deux expositions si comme moi, vous aimez la peinture impressionniste et ses maîtres.