Death Note (Tetsurō Araki, 2006 -2007)

Houlà, ça faisait une éternité que je voulais regarder la série Death Note dans son intégralité. Manga archi connu mais aussi série animée, je me suis récemment rendu compte que mon ami Netflix la proposait dans sa totalité ainsi qu’une bonne cinquantaine d’autres mangas en stream haute définition et version originale. Et hop ni une ni deux, je m’enfile les 38 épisodes d’une vingtaine de minutes…

Bon… le format est plutôt classique et le nombre d’épisodes pas insurmontable. Cependant, je pense que la quantité aurait pu être largement diminuée: pour résumer, Death Note fluctue entre de très bons moments, mais aussi de beaucoup moins bons !

Le synopsis : Light Yagami (le nom le plus pourri de la terre si on me demande mon avis !) trouve par hasard un cahier sur le gazon de son collège avec écrit Death Note sur la couverture. Un « How To » se trouve de comme par hasard dans les premières pages et explique comment utiliser le livret. On apprend rapidement que si le possesseur du cahier écrit le nom d’une personne sur l’une des pages et qu’il connait son visage, alors cette personne va mourir. En cadeau bonus, Light fait la connaissance du véritable propriétaire du Death Note, Ruyk, un dieu de la mort, ou Shinagami pour les japonophiles, qui va alors suivre Light dans son utilisation du cahier et sa quête d’un monde meilleur.

Je pense qu’il est bon de s’arrêter ici dans la description de l’histoire afin de préserver quelques moments sympas dans la série.

Death Note est divisée en deux arcs, de même que le manga papier dont la trame a apparemment a bien été respectée. Malheureusement, dans l’animé, elle perd grandement en intensité, particulièrement lorsque l’histoire fait un bond de six mois et qui représente une douzaine d’épisodes au total à la fin de la série.

Au début, honnêtement, c’est vraiment bien fait : intelligent, malin et on apprend beaucoup sur l’utilisation du cahier et les limites qui sont explorées par Light. On voit aussi comment notre « héros », qui dès le départ décrit comme un génie, va évoluer lorsqu’il entre en possession du Death Note et comment il va essayer d’utiliser les effets du livret a son maximum – c’est un gros optimisateur. Le rythme est enlevé, les personnages principaux (y’en a vraiment que deux) bien décrits et il y a une grosse intensité entre eux qui monte en puissance au cours du premier arc. Leur rivalité est intéressante et il est vraiment difficile de choisir un camp alors qu’à priori l’un est du côté de la justice et l’autre un criminel.

Si on veut pousser au-delà de l’histoire, le manga pose la notamment la question de la légitimité de tuer si c’est pour atteindre une société meilleure (en gros une référence à un système pénal en faveur de la peine de mort), la place des medias dans la mise en place de cette société et d’autres thèmes classiques. Je m’arrête ici car je ne pense pas que le manga se veuille philosophique ou bien nous fasse réfléchir (ou bien je me suis gravement planté =8)) et que j’en ai déjà trop dit !

Mais après une quinzaine d’épisodes le rythme retombe et même si ça reste assez malin on est un peu déçu de la façon dont se termine le premier arc.

Au-delà du 24, et après un filler, on passe au deuxième arc qui ne fait que reprendre les idées du premier et se contente de réchauffer les concepts. Je pense que au vue de la popularité du manga, l’auteur s’est peut être senti obligé de continuer à produire quelque chose mais je pense que l’impact aurait beaucoup décisif s’il s’était contenté de finir après 24 épisodes. La conclusion aurait été complètement différente de celle produite à la fin de l’épisode 37, qui à mon gout ne respecte pas non plus forcement l’esprit de la série dans son intégralité.

Je pense que les premiers épisodes sont dignes de l’éloge que le monde entier a fait à la série. Cependant, elle s’essouffle considérablement durant les douze derniers et n’apporte un final qui ne laissera qu’un gout amer pour ceux qui ont apprécié les prémisses et l’intelligence ainsi que l’intensité qui ont contribuées au succès de Death Note.

En demi-teinte, je vous laisse juge de savoir si vous tenterez l’expérience ou la demi-expérience !

Une bande-annonce concoctée par les fans, juste pour donner une idée du trait de dessin :

2 réflexions sur “ Death Note (Tetsurō Araki, 2006 -2007) ”

  1. Akodostef sur

    Tu l’avais lu en manga aussi, non ? Il me semble que tu m’en avais déjà parlé avant ce « marathon » Netflix.

  2. Stoeffler sur

    Nope, tu dois confondre avec qqun d’autre! :0
    Par contre, si l’un de nos nombreux lecteurs a vu et lu le manga, je suis preneur de commentaires.

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