Pahnl

L’art urbain est un art que j’apprécie beaucoup. Je pense que j’avais fait déjà part de mon enthousiasme il y a de cela quelques mois, avec l’article sur Banksy et son film intitulé Exit Through the Gift Shop.


Bristol, en Angleterre, est considéré comme un pôle de ce mouvement avec de nombreux artistes issus des environs et c’est d’ailleurs au musée d’art moderne qu’on avait acheté nos premières pièces d’art urbain à accrocher sur nos murs à nous.


Notre dernière trouvaille est Pahnl, un artiste basé sur Oxford et que l’on a découvert via un site en ligne qui vendait ses œuvres. Voilà ce qui a attiré notre attention au point d’en faire l’acquisition :

Eight Cats

On a tout de suite été séduit par le coté simple du dessin et le caractère plutôt rigolo des scènes qu’il produit. Voilà son site avec de nombreuses œuvres dont la plupart sont très sympas.


Dimanche dernier, nous nous sommes déplacé sur Londres, direction la West Bank Gallery pour assister à une de ses expositions (c’était court, mais réussi et gratuit donc plutôt cool).

Sa principale « exposition » fut une peinture d’une ville imaginaire qui a directement été effectuée au pochoir sur les quatre murs d’une pièce, l’équivalent d’à peu près 40 mètres de tag ; mélange de vie quotidienne, de faits divers (les émeutes de l’année précédente en Angleterre par exemple), de ses personnages préférés et des animaux qu’il aime à disséminer dans ses œuvres, le rendu de la ville de Lowdown était impressionnant et le souci du détail omniprésent. Lors de l’expo, Pahnl a même créé un faux journal, le Lowdown Times, qui était distribué à l’entrée de la galerie et qui relatait les évènements (hilarants) de la ville. On retrouve aussi ce côté humoristique sur le mur et l’originalité était de pouvoir se déplacer avec un cadre vide à la main et de choisir une aire de mur que Pahnl immortalisera en pièce unique pour l’acheteur. Une idée super sympa !


Au premier étage il y avait d’autres œuvres de sa composition et notamment des pièces uniques en forme de panneau de signalisation. Le rendu était bien fendard avec le plus rigolo d’entre tous se nommant « No Ninjas », j’ai pas voulu prendre une photo pour éviter de me faire virer des lieux mais le panneau décrivait un ninja qui coupe le signe interdit (comme dans le interdit de fumer) et qui était mortel. Je le voulais – mais pour £300, je me suis calmé direct !


Bref, un artiste qu’on va essayer de suivre et dont on hésite déjà à en acquérir une autre reprographie !

On montre notre soutien!

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