L’American Bistrot
A l’instar d’Elise et Pierre, qui cherchent à New-York le meilleur hamburger de la ville, je suis revenu de la Grosse Pomme avec un goût prononcé pour les bons hamburgers, et l’envie fréquemment renouvelée d’en manger des bons « comme au pays ». Et également avec le regret inévitable de n’avoir pas tout goûté, et notamment pas le pastrami, une spécialité outre-atlantique (qui viendrait de… Roumanie !, le saviez-vous ?).
J’avais écrit un précédent article sur un très bon restaurant de hamburgers de Paris, le New Est, qui depuis a fermé ses portes (et ce n’est pas faute d’y être allé 4 fois en deux mois). J’avais beaucoup aimé ce resto avec sa déco très « New York spirit » et sa carte bien étudiée. Cette dernière manquait cependant de desserts, qui de toutes façons d’après des sources autorisées (= Catherine), n’était pas le point fort de l’endroit. Et ça manquait aussi de milk-shakes, ce qui est presque criminel.
Cette semaine, dans le cadre du Nouvel An Chinois, on a fait une petite sortie entre beaufs et belles-sœurs, et comme on a déjà prévu un déjeuner chinois dans le 13ème ce dimanche, on s’est orientés vers complètement autre chose, en l’occurrence l’American Bistrot.
Vous vous demandiez quand j’allais aborder le sujet de l’article et le pourquoi de tout ce préambule : tout simplement, c’est pour dire que si le New Est n’était pas déjà mort, L’American Bistrot l’aurait enterré…
Bon, c’est un peu une figure de style : le New Est était réellement très bien. Et puis grâce aux promos (merci Cath’ pour le bon plan), l’addition était dérisoire ; et la patronne était plutôt sympathique et en tous cas très pro.
Mais tout de même… L’American Bistrot, « c’est de la balle, j’achète ! ».
Déjà, le cadre, même s’il n’est pas typiquement new-yorkais (ce n’est effectivement pas une obligation ^^), est très agréable : un grand bar en bois, des petits box pour 4 et des tables pour les amoureux et les bandes de copains. Aux murs, des pochettes de disques des années 50-60 illustrent une musique de fond pile poil au bon volume.
Le personnel est également très très sympa : on a pu discuter/déconner avec un des patrons, qui nous gentiment offert des pots de moutarde non périmée à la fin du repas (c’est une longue histoire : retenez juste qu’ils sont très sympas ^^).
Nous avons commencé notre repas par une assiette de quesadillas à partager (12 € l’assiette). Elles étaient vraiment très bonnes, rien à voir avec les dernières que j’avais mangé (bon, ok, c’était dans un des restos El Rancho…). Peut-être cette entrée aurait-elle mérité un peu plus de guacamole (un petit pot pour 4, d’autant plus qu’il était excellent, c’est léger).
A noter et à tester : le guacamole a été servi mixé avec des oignons et poivrons émincés, c’est pas mal du tout.
Ça commençait donc très bien.
Malgré une carte plus large que les «simples » hamburgers, nous étions venus pour ça et personnellement, j’avais regardé sur le net les avis sur ce resto dans l’après-midi, et rien qu’à la lecture des descriptions des plats, mon estomac s’était mis en position « c’est la gueeerrre » : aucun doute, c’est un hamburger que j’allais manger !
La carte ne propose que 4 hamburgers (14 € environ), dont une recette qui change régulièrement (« burger of the month »). Nous n’avons testé que deux de ces 4 recettes, celle du mois, donc (aubergine/poulet/pistou/mozarella) et le big maousse burger de la maison dont j’ai oublié le nom mais qui est une vraie tuerie (celui au poulet était également très réussi, la viande super tendre et tout). Et, ô surprise magnifique, le maxi maousse burger contient du pastrami, que j’ai donc pu goûter : c’est tout simplement excellent ! Ma prochaine quête : en trouver en vente au détail ou en faire moi-même.
Les sandwiches sont classiquement servis avec des frites et une petite salade de choux rouge sympathiques et dont il n’est rien resté.
Nous nous sommes finis par des desserts qui ont contenté tout le monde, et nous sommes sortis dans le froid, repus et heureux : milk shake pour votre serviteur, délicieux (attention Aya, ils proposent un milk shake fruits rouges, ta suprématie est peut-être en danger !), glaces diverses pour les autres.
Au final : l’Amercan Bistrot est un excellent resto de burgers, un poil cher peut-être (100 € à 4, sans alcool), et dont les assiettes pourraient être un peu plus fournies. C’est le meilleur de sa catégorie que je connaisse actuellement et personnellement, il est certain de chez certain que j’y retournerai rapidement : qui m’aime me suive !!
American Bistrot – 74 rue de la Folie Méricourt, 75011 Paris.
09 81 86 99 72, ouvert 7j/7, fermé le dimanche soir.