Jeux de Pouvoir
Jeux de Pouvoir est un thriller signé Kevin Macdonald, à qui l’on doit également, entre autres, l’excellent Dernier roi d’Ecosse, sorti en 2004.
Avec un casting alléchant, Russel Crowe (dont vous trouverez ici une photo inédite), Ben Affleck (dont pas mal disent qu’il est nul mais que j’ai bien aimé à la fois comme acteur, dans Paycheck ou Piège Fatal ou comme réalisateur, avec Gone, baby gone, une adaptation d’un des excellents romans de Dennis Lehane). Ha, il a aussi une drôle de mâchoire. Bref.
Stephen Collins (Ben Affleck) est membre du Congrès américain et préside le comité qui supervise les dépenses de la Défense. Ambitieux, il incarne l’avenir de son parti et pourrait bien devenir un des leaders du pays. Lorsque sa jeune assistante est tuée dans des circonstances mystérieuses, certains secrets font surface…
Cal McAffrey (Russel Crowe), journaliste chevronné et ami de longue date de Collins, enquête sur l’affaire. Avec une jeune journaliste, McAffrey tente de découvrir l’identité du meurtrier. Il ignore qu’il s’attaque à un complot qui menace les structures mêmes du pouvoir.
Je connaissais un peu le pitch avant d’y aller, mais je m’attendais à ce qu’il soit un peu plus étoffé que cela, que le film sorte un peu des sentiers battus à mort. Et, au final, non, on ne sort pas du tout de ces sentiers : on a le vieux journaliste/policier/détective/soldat qui doit se coltiner le débutant, lui apprendre les ficelles du métier (et même si la débutante en question est un peu jolie, c’est un peu pénible) ; on a également la méchante multinationale toute-puissante qui tire les ficelles dans l’ombre ; on a enfin la relation compliquée entre deux amis ayant pris des voies différentes mais liés par leur passé.
Alors attention, le film est sympa, il se laisse voir, mais il est vraiment sans surprise aucune. Je fais bien attention à ne balancer aucun spoiler sans le faire exprès, mais vraiment, tout est prévisible.
Mention spéciale pour la première scène d’action, qui enclenche le film et que j’ai trouvé spécialement bien menée (il est fort, le méchant !).