Dead Set, saison 1

Dead Set est une mini-série anglaise de 5 épisodes qui forment au total un programme de 2h20. Un peu plus long qu’un film, plus court qu’une série dite classique, Dead Set est la rencontre improbable entre deux concepts : les zombies et la télé-réalité.

Le pitch est le suivant : l’Angleterre est subitement envahie de zombie ; en quelques heures le pays est ravagé et la populace transformée en rôdeurs plutôt nerveux en quête de viande fraîche. Les seuls survivants sont les participants de Big Brother, l’équivalent de notre Loft Story, qui ignorent ce qui se passe à l’extérieur… Jusqu’à ce que Kelly, une jeune assistante de production de l’émission, trouve refuge dans le loft pour échapper au massacre qui à lieu dans les coulisses…

Zombie Davina : cervoooo !

Je ne suis pas du tout amateur des films d’horreur, mais allez savoir pourquoi, j’aime bien les films de zombies ; et je ne suis pas fana du genre gore non plus, mais bon, faut bien qu’ils mangent (d’autant plus qu’à l’instar de « 28 jours plus tard » ou « 28 semaines plus tard » [et bientôt « 28 mois plus tard« ] ces zombies courent !).

Avant de regarder la série, j’avais déjà jeté un oeil sur les critiques, et donc, je m’attendais quelque peu aux défauts et aux qualités que  je trouve maintenant à Dead Set :  je vous fais grâce du copier/coller, et vous invite à lire une critique extrêment négative, et une autre, inversement, très enthousiaste.

Au final, j’ai bien aimé : déjà, y a des zombies. Ensuite, la rencontre des deux univers, zombies – télé-réalité, est assez sympa et donne une dimension un peu plus fine à la série, qui ne se limite pas à « gentils-humains-enfermés -dans -maison-entourée-de-zombies ». Egratignant au passage le monde de la télé, l’auteur  Charlie Brooker se paie même le luxe de faire jouer la présentatrice de la vraie émission Big Brother par Davina McCall dans son propre rôle. Un bon plan pour « Zombie Davina », qui en plus de son cachet, a bénéficié d’une bonne publicité sur le net.

J’ai pu lire ici ou là des articles passionnés, sur la fonction du film de zombies comme critique sociale, (en référence notamment au spécialiste zombiesque, Romero) sur la mise en abyme des personnages, sur le concept de prison qui protège, etc. Qu’en penser ? Qu’on en parlera quand vous aurez regardé (éventuellement en streaming) :)

Cervooooo !

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