Mêmesprit

Le pitch : inspecteur de police à Detroit, Alex Cross fait équipe avec son ami de toujours, Tommy Kane, et l’inspectrice Monica Ashe pour élucider une affaire de meurtres en série. Le tueur, surnommé Picasso, cherche à s’en prendre à un puissant industriel de la ville, Gilles Mercier. Mais dans cette affaire , les évidences cachent parfois des pièges et rien n’est vraiment ce qu’il paraît. Alors que Cross emploie toute son expertise psychologique à anticiper les actes du tueur, il doit aussi lutter contre les pulsions que Picasso a fait surgir en lui… Ha, j’oubliais, Tommy et Monica ont une liaison qu’ils pensent cacher à Alex qui a tout deviné parce qu’il l’a reniflé.

Je ne vais perdre plus de temps avec Alex Cross : ce film est une bouse sans nom.

A part Matthew Fox (déjà vu dans Lost, plusieurs fois traité dans ce blog, ou dans Angle d’attaque), qui sort son épingle du jeu, le jeu des acteurs est lamentable ; les dialogues, nullissimes (en VF en tous cas) ; les seconds rôles, pourris ; les situations, plus qu’improbables ; les scènes d’action, gerbos. Le réalisme, oublié (j’ai a-do-ré la scène clé, où Cohen nous en remet une couche, et où Alex Cross, en fin psychologue qu’il est, dit « métro » ; ça ne parlera qu’à ceux qui ont vu le film, mais c’était vraiment, vraiment, vraiment, ridicule).

Et si Matthew Fox sort effectivement son épingle du jeu, c’est uniquement dans son rôle de psychopathe. Car pour le reste, les motivations, les tenants et les aboutissants de son personnage restent complètement mystérieux… De même que les motivations du vrai grand méchant du film, dont le jeu d’acteur est à la hauteur de ses collègues et dont la dernière scène est parfaitement pathétique…

Show ▼

Non, vraiment, ce film ne sert à rien.

Le meilleur d’Alex Cross ? Son affiche.